27/07/2025
La dissolution de l'Alliance pour la République (APR) est une exigence démocratique, un impératif administratif, une demande sociale, un devoir moral et une obligation juridique. Au-delà des raisons ci-dessus évoquées, c'est une opportunité politique de très bon aloi pour asseoir une véritable stabilité dans notre pays.
Depuis l'arrivée au pouvoir des nouvelles autorités, je n'ai eu de cesse de réclamer la dissolution de l'APR qui s'est révélée une véritable organisation subversive dont les actions ont conduit à la mort de dizaines de Sénégalais, dont beaucoup constituaient autant de forces vives et de bras valides pour la Nation que d'espoirs pour de nombreuses familles, aujourd'hui endeuillées, explorées et désemparées. La nature et le caractère subversifs de l'APR ne font plus de doute ; il y a une foison d'éléments probants pour en attester.
Au plus fort de la terreur, les Sénégalais ont été impuissants devant des hordes de nervis armés et agglutinés dans des pick-up sortant en colonne du siège du parti pour investir les différents quartiers de la capitale, semant la désolation et la mort gratuite.
Il y a suffisamment de preuves, à travers des témoignages, des éléments visuels et sonores, qui incriminent des responsables de l'APR qui ont recruté, armé et rémunéré des nervis. Le siège de l'APR a servi de quartier général où se tenaient les briefings, les regroupements et les rassemblements préparatifs des assauts meurtriers.
Pour toutes ces raisons, l'Alliance pour la République doit être dissoute.
La bataille politique ne peut ni ne doit s'accommoder de scrupules face à des adversaires, voire des ennemis, qui ne ménagent aucun effort pour vous déstabiliser et vous renverser.
Des éléments résiduels de l'ancien régime sont toujours nichés dans toutes les sphères de l'État et constituent des facteurs dirimants pour l'application de la rupture. Il est inacceptable et inconcevable que l'APR, dont certains responsables ont les mains maculées de sang, puisse participer aux futures compétitions électorales ; ce serait accorder une prime à l'impunité et un encouragement à toutes les formes de forfaitures criminelles au nom de la politique.
Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Monsieur le Premier Ministre Ousmane Sonko, vous êtes investis de la confiance du peuple qui nourrit un espoir illimité de vous voir réussir à conduire notre pays vers un avenir radieux et prospère.
Que la grâce éternelle d'Allah vous accompagne.
Commissaire Sadio