05/08/2025
ÉDITO – Sénégal : Les sempiternelles turpitudes de Jeune Afrique nous rendent plus forts
Par Yacine Dieng – PASTEF GEORGIA
Une fois de plus, Jeune Afrique récidive. Dans son dernier article intitulé « Au Sénégal, le succès mitigé de la diplomatie de rupture de la ministre Yassine Fall », le magazine relance une polémique dont il a désormais le secret. Derrière cette publication aux allures d’analyse se cache en réalité une vieille rengaine : celle d’un esprit mercantile, et d’une armée de mercenaires de la plume qui alimentent, à coup de formules toutes faites, les récits qui desservent l’Afrique debout.
Les affirmations contenues dans l’article n’engagent que Jeune Afrique et ceux qui, aveuglément, choisissent de leur accorder foi. Mais une question légitime demeure : à qui profite ce type de publication ? Au Sénégal ou à ses détracteurs ?
Quoi qu’il en soit, les Sénégalais, et plus encore les militants du parti PASTEF, sont désormais rompus à ces eaux troubles déversées à intervalles réguliers. Et à défaut de s’en offusquer, ils choisissent d’en sortir plus forts. Pour paraphraser Goethe et Nietzsche : ce qui ne tue pas rend plus fort. Ou, pour le dire à l’américaine : bad press is good press.
Depuis la création de PASTEF jusqu’à l’accession de l’un des nôtres à la magistrature suprême, nos leaders – de Bassirou Diomaye Faye à Ousmane Sonko, de Yassine Fall à tant d’autres – ont affronté épreuves et victoires, adversité et stratégies. Ils savent que la réussite est le fruit de la détermination, du travail acharné, de la résilience. Car, comme le disait Churchill : « Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte. »
Face aux vents contraires, notre boussole reste la même : espoir, optimisme, lucidité. Pour nous, chaque revers est une leçon. Chaque critique, une opportunité de grandir. C’est ainsi que nous avançons, inspirés par Mandela : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »
L’émotion collective suscitée en ligne par cet article en témoigne : la victoire a de nombreux parents, mais la défaite est orpheline. Trop nombreux sont ceux qui critiquent sans proposer, jugent sans agir, attaquent pour exister. Pourtant, ces mêmes voix critiques oublient que derrière chaque action publique, il y a des femmes et des hommes engagés, exposés, qui œuvrent pour un avenir commun. L’art est difficile, la critique facile.
Dans cette affaire, il n’est pas exclu qu’un tel article ait été commandité. Que ce soit par des adversaires extérieurs – ce serait de bonne guerre – ou pire, par l’un des nôtres. Car oui, certains, obsédés par les fastes de la République, sont prêts à tous les coups bas pour assouvir leur convoitise. Une idée nauséabonde, mais qui n’est pas à écarter.
Peut-on imaginer qu’un compatriote, mû par la jalousie ou l’ambition, soit capable de nuire à la nation ? Peut-on confier à une telle personne une charge d’État ? Certainement pas. Ces fossoyeurs de la République ne sont pas les bâtisseurs du Sénégal nouveau.
Alors, que signifie vraiment ce « succès mitigé » évoqué par Jeune Afrique ? En toute objectivité, il renvoie à une réalité nuancée : certains résultats ont été atteints, d’autres non, ce qui n’a rien d’anormal pour un gouvernement en place depuis à peine seize mois.
Mais au lieu de cette analyse équilibrée, le magazine a préféré l’attaque unilatérale, citant des revers – à la BAD, à l’OMS Afrique, à la CAF ou à la CEDEAO – sans aucunement contextualiser les candidatures, ni expliquer les jeux d’alliances, les critères géopolitiques, ni les obstacles liés à l’Alliance des États du Sahel (AES).
Plus grave encore : Jeune Afrique feint d’ignorer les avancées diplomatiques majeures. Les visites du président Bassirou Diomaye Faye aux États-Unis, en Europe ou en Afrique ; celles du Premier ministre Ousmane Sonko en Chine et ailleurs ; les invitations officielles, les dialogues renouvelés… Autant de signaux d’un regain d’intérêt pour le Sénégal sur la scène internationale.
Portée par la vision présidentielle et orchestrée par le gouvernement, la diplomatie sénégalaise, incarnée par la ministre Yassine Fall, se structure, s’enracine, progresse. Elle écoute, pose les bonnes questions, rebondit, construit. Elle transforme chaque critique en levier d’amélioration. Elle cherche à bâtir une unité continentale sincère, pour une justice économique et sociale réelle, fondée sur l’égalité des chances.
Patiente et déterminée, cette diplomatie réinvente ses liens, revitalise ses alliances, redynamise ses engagements. Elle construit des ponts avec les peuples frères du monde entier. Pour cela, nous ne pouvons qu’être fiers.
fait a Atlanta le 28 Juillet 2025