19/07/2025
Adama Gaye défend Pape Ngagne Ndiaye "Sonko, dis le à tes ouailles : à force d’agir aussi insolemment leur place dans notre société doit être remise en question"
Je Suis Pape Ngagne NDiaye
Au lendemain de deux jours d’attaques ad hominem insoutenables mais surtout honteuses, justiciables d’une auto-saisine des services judiciaires de notre pays, attaques dirigées contre une des grandes figures médiatiques de notre pays, je veux ici, amicalement, dire aux Pastefien.ne.s que leurs violentes et abominables insultes contre Pape Ngagne Ndiaye, via son père, sont indignes de leurs auteur.e.s.
J’ajoute qu’elles ne rendent pas non plus service à Ousmane Sonko pour lequel elles ont été lancées afin de faire taire l’animateur de l’émission Faram Face.
Je connais aussi bien Sonko que Ndiaye et tous les deux ont suffisamment de mérite pour ne pas être l’objet des dérisions insultantes qu’ils ont ensemble subies.
Sonko est un champion politique, dont le nom s’est imposé dans le landerneau politique national à travers sa résilience et son intelligence au profit d’un engagement politique que nul ne saurait minorer.
Personne n’est parfait mais on ne doit jamais jouer avec l’honneur de qui que ce soit. Protéger celui de Sonko, c’est le faire pour toutes les figures visibles sur les scènes de notre pays.
Je peux comprendre la colère de ses soutiens envers Pape Ngagne Ndiaye et, plus généralement, le groupe Futurs Médias dont les postures médiatiques pendant les récentes années de braises, sous la dictature sanguinaire de Macky Sall, ont été celles de forces plus proches de la collaboration avec le monstre anti-démocratique que de courage pour accompagner les dignes compatriotes qui le combattaient à mains nues.
De là à valider les insanités déversées sur un animateur dont le principal tort ne fut, voici 3 jours, que de tenter de défendre sa case, son patron, ses collègues tout en tendant la main à Sonko, je ne le ferai pas.
Qu’on se le dise: ce n’est pas juste de croire qu’une vile campagne de dénigrements adossée sur des salves d’attaques en dessous de la ceinture du père de l’animateur de télévision peut être opératoire.
C’est un leurre de continuer cette fétide stratégie.
Pastef doit le savoir: ses 72 heures consacrées à bombarder de méchancetés une personne et sa famille n’est ni démocratique ni défendable.
Le Sénégal entier a fini par y trouver une raison de détester ses méthodes.
Que Boucounta Ndiaye, qui n’est autre que le papa de Pape Ngagne, ait chanté Ndaga, cela ne justifie pas qu’on le trouve salace. C’est en artiste qu’il a repris une chanson qui faisait déjà fureur au Sénégal dans les années 1970 sous de nombreuses voix d’or du pays, de feus Saloum Dieng à Abdoulaye Mboup.
Les propos d’un artiste ne sont jamais à lire au 1er degré. Sinon de Serge Gainsbourg, James Bown, Michael Jackson, Stevie Wonder (dont le label Thiapa lui vient d’un…Sénégalais), ou encore Souleymane Diego Faye, nombreux seraient les grands musiciens à être excommuniés !
Sauter sur l’œuvre d’art de Boucounta pour penser pouvoir détruire un viel homme de 90 ans, c’est pire qu’une indécence, un acte qui sent la lâcheté.
Pastef doit grandir. S’assagir. Cesser de semer dans notre pays une culture de la haine. J’invite et je somme Ousmane Sonko de sonner la fin de la récréation dans les rangs de ses groupies. Qui le desservent lourdement du reste tant leurs ordures ne déteignent d’abord que sur sa personne…
Je veux être clair et net: pas question que je cautionne les fréquentations ou complicités et clémences de Ngagne envers des figures, tels Farba Ngom, Lat Diop, Macky Sall ou autres membres des brigades de la dictature où leur compagnonnage a été fatal au Sénégal.
Il n’en reste cependant pas moins que la vérité oblige de dire qu’il a, comme Sonko, du mérite.
Celles et ceux, à travers tout le pays qui, par dizaines de milliers, plébiscitent, en la suivant chaque semaine, son émission de télévision, en sont les preuves vivantes.
Qui peut douter que Pape Ngagne Ndiaye, tout autodidacte qu’il soit, s’est imposé comme un talentueux homme des médias. Qu’il sait faire avec brio ses interviews. Qu’il est teigneux au point de pouvoir déstabiliser quiconque se retrouve en face de lui, quel que soit son pedigree ? Que les personnes qu’il invite le sont souvent de façon diversifiée, donc démocratique !
Je prends, ce matin, la défense de Pape Ngagne Ndiaye en disant à Pastef de me choisir si ça lui chante comme cible de ses insultes. Au passage, qu’il soit clair que pour en avoir été déjà victime cela ne fait que renforcer quiconque fait l’objet de ces campagnes que le procureur de la République se doit de bannir au nom de ce qu’il appelle propos attentatoires aux bonnes moeurs.
Voici bientôt un an, en novembre 2024, je fus l’invité de Pape Ngagne Ndiaye à son émission. Outre l’entretien qui fut un grand moment de télévision, j’en garde le souvenir de la politesse, du professionnalisme et de la perspicacité d’un interlocuteur dont les limites, somme toute humaines, ne sauraient obérer le grand talent, l’endurance et la détermination à gravir l’échelle sociale en partant de très bas.
Insulter son père est indigne. Sonko, dis le à tes ouailles : à force d’agir aussi insolemment leur place dans notre société doit être remise en question.
Le Sénégal vaut mieux que des affaires de 72 heures de saletés. Pastef n’en continuera qu’à dégringoler dans l’estime d’un peuple lassé de l’attendre sur les terrains essentiels de la justice, des libertés, du développement, de la sécurité ou encore des grandes valeurs sans lesquelles la commune volonté de vie commune, base de la nation, n’est qu’une charade.
Arrêtons ces dérives qui ne font plus rire et n’ont aucun impact sur les appréciations que nous formons sur quelque enjeu ou personne. Diomaye, il faut dire aux sauvages de Pastef qu’ils n’amusent plus personne. Et qu’aucune de leurs saillies ne peut détruire le mérite d’un Pape Ngagne Ndiaye, parti de rien, et, aujourd’hui, au pinacle d’une profession parmi les plus difficiles. La formation reçue chez son père, une émérite figure traditionnelle nationale, n’est incontestablement pas étrangère à son ascension…
Pastef, vos 72heures vous rendent petits. Que des con.neries !