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01/08/2025
Dans le prolongement de la visite d’État de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye...
28/07/2025

Dans le prolongement de la visite d’État de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, effectuée en septembre 2024 en République Populaire de Chine, et conformément aux instructions données par le Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO, des avancées significative ont été notées dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale dans le secteur énergétique.

Ce lundi 28 juillet 2025, une importante mission, conduite par le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines M. Birame Souleye Diop, accompagné de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Sénégal en République Populaire de Chine, M. Ibrahima Sorry Sylla a entamé à Pékin des discussions de haut niveau avec les autorités et partenaires techniques chinois.

À cette occasion, Senelec- L'Officiel et la société China National Technical Import & Export Corporation (CNTIC) ont procédé à la signature de deux contrats portant sur la réalisation de deux centrales solaires photovoltaïques, d’une puissance installée de 50 MWc chacune, assorties d’un système de stockage d’énergie de 30 MW / 90 MWh. Ces projets seront exécutés selon le modèle EPC+F (clé en main avec financement intégré).

Ces nouvelles infrastructures s’inscrivent dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d’électrification, qui vise à garantir l’accès universel à une énergie fiable, propre et à moindre coût pour l’ensemble des populations sénégalaises.

28/07/2025
SÉNÉGAL SOUS PASTÉF «S-PUISSANCE-65»ENFIN LA SOUVERAINETÉ SÉCURITAIRE DU SÉNÉGAL ACTÉE APRÈS 65 ANS D'INDÉPENDANCEEntre ...
27/07/2025

SÉNÉGAL SOUS PASTÉF «S-PUISSANCE-65»

ENFIN LA SOUVERAINETÉ SÉCURITAIRE DU SÉNÉGAL ACTÉE APRÈS 65 ANS D'INDÉPENDANCE

Entre la France et le Sénégal, existent des relations séculaires enfouies au fin fond des terres des deux pays. Combien de colons français et leurs enfants dont celui biologique du gouverneur Faidherbe qu'il a eu avec une pulaar de Saint-Louis sont enterrés en terre sénégalaise. Combien de sénégalais auront subi le même sort en terre française. Des relations quoique très heurtées, que rien ne pourra plus jamais effacer, malgré un nouveau vent de souveraineté qui souffle partout en Afrique.
Le jeudi 17 juillet 2025, marquera de façon indélébile une nouvelle page de l'histoire militaire entre la France et son ancienne colonie le Sénégal. Présente sur le territoire sénégalais depuis 1920, les autorités militaires coloniales auront finalement réussi à épancher leurs tentacules dans les zones les plus stratégiques du pays. C'est ainsi que plusieurs entités territoriales de la colonie française vont être érigées en des régiments d'infanterie coloniale Mixte sénégalais (RICMS).
La nouvelle cartographie de la nouvelle stratégie de défense militaire concernait : la presqu'île du Cap-Vert, le cercle de Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Sénégal oriental, le Sud du pays. L'Est, l'Ouest, le Nord, le Sud et le Centre du Sénégal, toutes ces zones étaient militairement occupées par des RICMS.

BREF RAPPEL HISTORIQUE SUR LES RÉGIMENTS MILITAIRES SÉNÉGALAIS

*Les Tirailleurs Sénégalais*

27e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais (RICMS)

Le 27e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais (27e RICMS) est une unité des troupes coloniales françaises, formées de tirailleurs sénégalais. Elle combat en juin 1940 pendant la bataille de France.
Ils jouèrent un rôle actif dans la défense ou la reconquête du territoire national lors des deux conflits mondiaux.
Entre 1914 et 1918, sur les 161 250 tirailleurs recrutés, 134 000 intervinrent sur différents théâtres d’opérations. Notamment aux Dardanelles et sur le front de France, à Verdun ou sur la Somme (1916), tandis que les autres servirent outre-mer comme troupe de souveraineté.

Mais si nous remontons plus loin l'histoire coloniale, on se rend compte que les Tirailleurs Sénégalais étaient des troupes d’infanterie coloniale recrutées en Afrique sub-saharienne depuis le 18è siècle.

En effet, les premiers soldats noirs à servir la France étaient d’anciens esclaves de confiance, les “laptots”, recrutés au XVIIIe siècle, pour assurer la sécurité des navires de la Compagnie générale des Indes qui commerçait avec l’Afrique.
Le corps des Tirailleurs Sénégalais fut créé, en 1857, par un décret de Napoléon III. De cette date à leur suppression, dans les années 1960, les tirailleurs participèrent à toutes les campagnes coloniales menées par la France.
Ils combattirent en Afrique noire à la fin du XIXe siècle et 150 d’entre eux participèrent notamment à la mission Marchand (1896-1899). Ils intervinrent encore au Maroc (1912-1934).

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Tirailleurs Sénégalais participèrent aussi bien à la Bataille de France, en 1940, qu’à l’ensemble des combats menés par la France Libre.
Ils intervinrent notamment au Gabon (1940), à Bir Hakeim (1942) ou encore débarquant en Provence avec la 1re armée (1944).
Pour leur bravoure et leur efficacité dans la campagne de France, les Tirailleurs Sénégalais se virent décerner plusieurs décorations et citations tant individuelles que collectives.

Ainsi, parmi tant d’autres, le 1er bataillon du 6e RICMS, les 53e et 57e RICMS furent cités à l’ordre de l’armée. Le drapeau du 53e RICMS reçut en outre l’inscription “Airaines 1940” ; ce fait est suffisamment exceptionnel pour être mentionné, les inscriptions attribuées au titre de la campagne de 1940 étant peu nombreuses.

Centenaire de troupes de la Force Noire
En juin 1940, lors de la bataille de France, une série de massacres est perpétrée par l’armée allemande contre des soldats africains dans la région lyonnaise.
Le plus emblématique se déroula à Chasselay, situé dans le département du Rhône. Le contexte de ce massacre remonte à l’avancée rapide des troupes allemandes vers le sud de la France après la chute de Paris le 14 juin 1940.

Les troupes françaises, y compris le 25e régiment de tirailleurs sénégalais, tentaient de ralentir l’avancée allemande pour protéger la ville de Lyon, déclarée “ville ouverte” le 18 juin. Les combats eurent lieu les 19 et 20 juin 1940, à Chasselay et dans ses environs.

Malgré leur courage et leur détermination, les soldats sénégalais furent capturés par les forces allemandes après de violents combats.
Les prisonniers furent divisés en deux groupes : les soldats français blancs d’un côté et les soldats africains noirs de l’autre. Les soldats noirs furent conduits dans un champ. Ils furent exécutés par des tirs de mitrailleuses et écrasés sous les chenilles des chars d’assaut. Les soldats français blancs, quant à eux, furent emprisonnés à Lyon.

*Le massacre de Chasselay* est attribué à la 10e Panzer division de la Wehrmacht, bien que la division SS Totenkopf ait longtemps été tenue pour responsable. Ce massacre est un exemple tragique du racisme et de la brutalité des forces allemandes envers les soldats africains pendant la guerre.

En mémoire de ces soldats, un cimetière militaire appelé le Tata sénégalais de Chasselay a été créé.
Le terme “tata” signifie “enceinte fortifiée” en mandingue, mais il prend ici le sens d'”enceinte sacrée” où sont enterrés les guerriers morts au combat. Le Tata sénégalais de Chasselay, inauguré le 8 novembre 1942, est une nécropole nationale où reposent les corps de 196 Tirailleurs Sénégalais et autres soldats africains. Ce lieu de mémoire est géré par la direction interdépartementale des anciens combattants de la région Rhône-Alpes.

Le massacre de Chasselay reste un épisode sombre de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, rappelant les sacrifices et les souffrances des soldats africains qui ont combattu pour la France. Ce lieu de mémoire permet de rendre hommage à ces hommes courageux et de ne jamais oublier les horreurs de la guerre.

Le massacre de Chasselay
La peur se lit sur leurs visages. Terrifiés, les mains en l’air, ils sont conduits dans un champ.
Un soldat allemand semble même esquisser un sourire.
Ces prisonniers sentent que la situation est inhabituelle.
Ces tirailleurs sénégalais de l’armée française n’ont plus que quelques minutes à vivre.
Des Panzers s’apprêtent à leur tirer dessus.
Ces chars ont été positionnés sur la route, juste à côté. Ils font feu à la mitrailleuse.
Une quarantaine d’hommes s’écroulent au sol. Le 20 juin 1940, dans le Rhône, vient de se dérouler le massacre de Chasselay. (Texte : Stéphanie Trouillard / France 24)

Des tirailleurs intervinrent également lors des deux grands conflits de décolonisation, en Indochine (1945-1954) et en Algérie (1954-1962).
Les régiments de Tirailleurs Sénégalais furent transformés en régiments d’infanterie de marine en 1958 avant d’être définitivement supprimés entre 1960 et 1962.

La contribution globale des colonies à l’effort de guerre français pour la 1ère Guerre Mondiale (1914-1918) s’éleva à 555 491 soldats. 78 116 furent tués et 183 903 affectés à l’arrière à l’effort de guerre économique en vue de compenser l’enrôlement de soldats français sur le front.

L’Algérie, à elle seule, fournit 173 000 combattants musulmans. 23 000 furent tués. 76 000 travailleurs participèrent à l’effort de guerre, en remplacement des soldats français partis au front.
La contribution totale des trois pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc) s’éleva à 256 778 soldats, 26 543 tués et 129 368 travailleurs.

L’ Afrique noire (Afrique occidentale et Afrique équatoriale) a, pour sa part, offert 164 000 combattants dont
33 320 tués, l’Indochine 43 430 combattants et
1 123 tués), L’île de la Réunion 14 423 combattants et 3 000 tués, Guyane-Antilles
(23 000 combattants,
2 037 tués).

Seconde guerre mondiale : les chiffres relatifs aux troupes coloniales
Pour la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) : La Première Armée d’Afrique qui débarqua en Provence, le 15 août 1944, avait permis d’ouvrir un deuxième front en France après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Cette armée de 400 000 hommes, comptait
173 000 maghrébins et africains sub-sahariens dans ses rangs.
De juin 1940 à mai 1945, 55 000 Algériens, Marocains, Tunisiens et combattants d’Afrique noire furent tués. 25 000 d’entre eux servaient dans les rangs de l’armée d’Afrique.
Que le massacre de Chasselay ne soit pas l'arbre tragique qui cache la forêt d'une barbarie aveugle survenue en décembre 1944 à THIAROYE au Sénégal pour une simple histoire de pécules au profit des dignes et résilients tirailleurs sénégalais qui venaient de retrouver leur terre après avoir participé à libérer la France des appétits démesurés d'une Allemagne conquérante. Des centaines parmi eux y perdirent la vie sans aucune forme de procès.

ENFIN, LES DERNIERS ÉLÉMENTS MILITAIRES FRANÇAIS QUITTENT DÉFINITIVEMENT LE SOL SÉNÉGALAIS APRÈS UNE PRÉSENCE TRICENTENAIRE

Que d'emprises militaires laissées derrière. J'ose espérer que nos nouvelles autorités aux affaires s'y étaient déjà préparées pour ce qui concerne la bonne gestion efficiente de tous ces milliers d'hectares. Des sites sur lesquels se dressent avec fière allure des bâtiments flambants neufs qui y ont été édifiés. Dès lors, les problèmes d'espace ne se posent plus désormais.

COMMENT LES EMPLOYÉS SÉNÉGALAIS DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES ONT ÉTÉ PSYCHOLOGIQUEMENT ACCOMPAGNÉS PAR LES EFS

Les employés sénégalais des bases militaires françaises au Sénégal seront licenciés à partir du 1er juillet 2025, suite à la décision du Sénégal de mettre fin à la présence militaire française sur son territoire. Cette mesure affectera environ 162 employés en contrat à durée indéterminée. La France assure qu'elle accompagnera ces employés dans leur recherche d'un nouvel emploi, notamment par des formations et des foires aux métiers.
Détails:
Licenciement massif:
Le 1er juillet 2025, les 162 employés sénégalais en contrat à durée indéterminée des Éléments Français au Sénégal (EFS) seront licenciés.
Contexte:
Cette décision s'inscrit dans le cadre du retrait progressif des forces militaires françaises de plusieurs pays africains, dont le Sénégal, à la demande du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye.
Mesures d'accompagnement:
La France s'engage à accompagner les employés licenciés, notamment par des foires aux métiers et des formations pour les aider à retrouver un emploi.

Négociations en cours :

Des négociations sont en cours pour déterminer les indemnités de licenciement pour les employés concernés.

Préoccupations des employés:

Les employés expriment leur inquiétude quant à leur avenir financier et leur capacité à retrouver un emploi.

Transition:

Le Sénégal est également appelé à jouer un rôle dans la réinsertion de ces employés dans la vie active, notamment dans les structures publiques et parapubliques.

LES ACCORDS DE DÉFENSE ENTRE LES DEUX PAYS RESTENT TOUJOURS EN VIGUEUR

Face aux menaces multiformes auxquelles aucun État n'est épargné, s'unir à travers le partage des informations de part et d'autre reste un élément déterminant pour mettre en place une posture proactive contre celles-ci. Toute autre action en dehors de cette vision sera vouée à l'échec. Cette instabilité à nos frontières exige vigilance, actions concertées entre pays qui vivent en permanence les menaces. Les plans déjà établis et bien ficelés pour la formation et l'assistance mutuelle continuent à être préservés et sauvegardés pour les intérêts communs des deux pays. Dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, reconnaissons que la France a payé un lourd tribut avec énormément de pertes en vies humaines et en matérielles. Revenons à la réalité pour interroger l'histoire militaire entre le Sénégal et la France. Rompre cinq siècles de relations politiques, militaires et biologiques est tout-à-fait inimaginable. Tout est une question d'interprétation et de compréhension des termes. Car, opter pour la souveraineté n'est pas synonyme de rupture fatale et unilatérale sur tout ce qui aura été bâti jusqu'ici pour redynamiser les relations. Le volet formation reste au cœur des nouvelles orientations des gouvernements des deux pays.

CE QUE LE SÉNÉGAL POURRAIT GAGNER EN TERMES D'ÉCONOMIE À TRAVERS TOUS CES ANCIENS SITES

UNE EXPLOITATION EFFICIENTE ET GÉNÉRATRICE D'ÉCONOMIE

L'emprise des centres d'écoutes et de télécommunications de Rufisque récupérée de l'armée française devrait être transformée en un espace de villégiature, un nouveau poumon écologique et environnemental à la dimension de «Central Park» érigé en plein coeur de la ville de New-York aux États-Unis, avec toutes les commodités nécessaires. Un grand lac artificiel, de vastes étendues gazonnées, des restaurants, des boutiques, des aires de jeux, entre autres. Les dakarois étouffent à cause de la très forte densité de population sur l'espace le plus réduit des 14 régions du Sénégal (-1% de superficie du territoire national).

AU NOM DE LA MONDIALISATION, NOUS NAVIGUONS TOUS DANS UN MONDE PLANÉTAIRE

Dès lors, que les pays sont appelés à collaborer ensemble pour une paix planétaire durable. La fausse interprétation que certains se font sur la géopolitique : «les Etats n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts», doit être retirée du jargon diplomatique moderne.
Tous les pays puissants ou moins puissants ont l'impératif devoir de collaborer pour ne pas périr. Opter pour une autarcie politique, c'est signer son arrêt de disparition. Des idées souverainistes ont partout été soulevées tant chez les nationalistes occidentaux que dans certains pays sous domination. À ne pas comparer à un nouvel éveil des consciences des masses d'une nouvelle Afrique, debout pour s'accaparer de toutes leurs ressources et dire plus jamais cette exploitation à outrance par les multinationales occidentales avec la complicité de leurs gouvernants africains qui continuent de tirer profit de toute cette manne financière. L'Afrique ne doit plus accepter de continuer de subir le triste sort «d'un mendiant assis sur une mine d'or», comme nous le décrit honteusement Jean Ziegler. Tout est à refaire dans ce continent après 5 siècles de domination, de privation de notre âme, de notre dignité, de nos libertés de penser, d'aller et venir.

Pour conclure, j'ose espérer avant de croire que cette souveraineté affichée est un signal fort d'une jeunesse africaine debout pour ne plus accepter de subir tous les sorts qui auront été imposés aux Africains à l'exception du digne et résilient peuple ÉTHIOPIEN qui n'aura jamais accepté d'être colonisé. Tous les pays occidentaux qui s'y ont frottés s'y sont piqués. L'Italie particulièrement.
La France s'en est allée avec nos «Fatou» tout comme les africains sont rentrés avec dans leurs valises leurs «Monique». Les métis qui en naîtront vont jalousement garder puis soulever toujours haut le flambeau de l'amitié franco-sénégalaise. Et les jeux sont déjà faits !

Ndiapaly Guèye, sous-officier supérieur à la retraite, journaliste, Expert en relations publiques. Diplômé de la Defense Language Institute (DLI) et de la Defense Informations School (Dinfos). Email : [email protected]

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 23 juillet 2025, la réu...
24/07/2025

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 23 juillet 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a informé le Conseil avoir présidé, le jeudi 17 juillet 2025, la cérémonie de lancement des travaux de l’Agenda national de Transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il a adressé ses chaleureuses félicitations et ses encouragements au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, au Coordonnateur et aux membres du Comité d’appui, à l’ensemble de la communauté universitaire, dans toutes ses composantes, pour le travail inclusif de redressement entamé. Cette volonté commune et l’engagement patriotique collectif permettront de bâtir, sur la base de notre potentiel culturel. Des acquis historiques et des réorientations impératives pour une Université d’Excellence, un système d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation rénové et moderne, au service de l’économie nationale, de la transformation sociale et de la souveraineté du Sénégal. C’est dans cet esprit et, en attendant la présentation des conclusions et recommandations des concertations, qu’il a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en œuvre. Sans délai, du Plan d’urgence de finition des chantiers, de réalisation d’infrastructures universitaires et de recrutement d’enseignants-chercheurs sur les trois prochaines années, dont 500 à partir de 2025.

Ce Plan exhaustif doit être assorti d’un dispositif de suivi de proximité, en adéquation avec les flux des nouveaux étudiants bacheliers entrants et des sortants. A cet égard, le Président de la République a demandé au Ministre en charge de l’Enseignement supérieur de poursuivre le développement de l’Université virtuelle du Sénégal et l’implantation des ISEP dans toutes les régions. Au demeurant, il a rappelé aux Ministres en charge de l’Enseignement supérieur et de l’Education l’importance d’engager, dans l’immédiat, après une analyse approfondie des résultats de 2025, les réflexions sur la réforme de l’examen du baccalauréat et du système LMD, en tenant compte des besoins de professionnalisation du capital humain national et de la montée en puissance du Numérique, de l’Intelligence artificielle et des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (STEM). Par ailleurs, il a rappelé l’urgence de finaliser, dans le cadre de partenariats public-privé, l’élaboration inclusive d’une politique nationale de recherche et d’innovation opérationnelle, cohérente et prospective, conforme aux objectifs de la vision « Sénégal 2050 », soutenue par des mécanismes de financements adaptés. A ce titre, il a souligné la place notable du secteur privé, notamment des établissements privés, dans le développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Le Chef de l’Etat a, dès lors, exhorté toutes les parties prenantes de la communauté universitaire à asseoir, dans un esprit de dialogue permanent, la stabilité sociale, le sens des responsabilités et la solidarité agissante, la qualité, l’équité et l’excellence du modèle pédagogique, économique et de gouvernance : ressources financières et humaines en termes de mobilité dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.

Le Président de la République est revenu sur la problématique du suivi stratégique du développement maitrisé du secteur de l’hydraulique. La renégociation et la signature, entre l’Etat du Sénégal et le Groupe saoudien ACWA POWER, du nouveau contrat de Partenariat- Public-Privé pour la réalisation d’une usine de dessalement sur la grande côte, avec ses infrastructures électriques connexes et une prise de participation stratégique de l’Etat, marquent un tournant majeur dans notre option de consolider un Sénégal souverain, juste et prospère. Cet acte représente un moment important de la transformation du secteur de l’hydraulique. Il a félicité la partie saoudienne, le Gouvernement, notamment le Premier Ministre, responsable de la renégociation des contrats mais également de la supervision et du suivi de la coopération et des partenariats avec les pays du Golfe persique, selon la directive présidentielle n°0684/PR du 13 décembre 2024. Il a aussi magnifié le travail d’équipe gouvernementale remarquable qui a contribué à la conclusion du nouveau contrat et félicité les Ministres en charge de l’Hydraulique, de l’Economie, de l’Energie, des Finances, de l’Environnement et l’ensemble des structures impliquées (notamment la SONES et la SENELEC) pour leur efficacité exemplaire. Il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de veiller au lancement, dans les meilleurs délais, de ce projet hydraulique de dernière génération, indispensable pour améliorer durablement l’approvisionnement en eau potable des populations dans les centres urbains et péri-urbains, notamment les habitants de la capitale.

Dans le même élan, le Président de la République a indiqué au Gouvernement l’importance et l’urgence de veiller à l’approvisionnement correct en eau potable des populations en milieu rural :

en accélérant le renouvellement des forages, châteaux d’eau et réseaux ;
en améliorant la gouvernance inclusive des forages et autres infrastructures hydrauliques ainsi que la continuité des services, en relation avec les différents concessionnaires dont les performances doivent être régulièrement évaluées.
Enfin, il a rappelé au Gouvernement la nécessité de faire adopter, avant la fin de l’année, le projet de loi relatif à l’Autorité de régulation du secteur de l’Eau, dans le cadre des réformes majeures liées à la Vision Sénégal 2050.

Le Chef de l’Etat a abordé la question de la sanctuarisation des emprises à caractère militaire. Le Sénégal vient de récupérer, le 17 juillet 2025, dans la sérénité et le sens des responsabilités, la totalité des emprises militaires, précédemment occupées par des forces armées étrangères, mettant fin à leur présence permanente sur le territoire national. Il a informé

le Conseil avoir visité, le samedi 19 juillet 2025, une partie des sites libérés. Il a félicité le Gouvernement et les forces armées sénégalaises pour les efforts remarquables d’anticipation consentis qui ont permis de recouvrer la pleine souveraineté du Sénégal sur l’ensemble du territoire national, dans le cadre de la nouvelle politique de coopération militaire. Il a rappelé le caractère crucial de cette étape, dans la perspective de l’affectation adéquate des emprises libérées selon les impératifs :

de défense et de sécurité nationale ;
de valorisation de leur potentiel économique dans le cadre du déploiement des projets et programmes relevant de l’Agenda national de Transformation Vision Sénégal 2050.

Le Président de la République est revenu sur la question de la modernisation des marchés et des espaces commerciaux et de la mise en œuvre des recommandations des états généraux de l’Industrie, du Commerce et des PME-PMI. L’amélioration des conditions d’organisation et d’exercice des activités commerciales doit rester une priorité du Gouvernement. Il a demandé aux Ministres en charge du Commerce et des Collectivités territoriales d’accélérer la mise en œuvre des projets et programmes de modernisation des marchés et espaces commerciaux sur l’ensemble du territoire national. Il a souligné l’urgence de la mise en service des marchés et espaces commerciaux déjà réalisés comme celui de Tilène à Ziguinchor, en veillant à la vérification systématique des prescriptions de la protection civile et à la mise aux normes des installations électriques en particulier. En outre, il a demandé au Ministre en charge du Commerce d’engager sans délai, l’application des recommandations issues des Etats généraux de l’Industrie, du Commerce et des PME-PMI, s’agissant de la modernisation des installations commerciales. Par ailleurs, il a donné des instructions pour accélérer la mise en œuvre du Programme national de réalisation d’infrastructures de stockage et de conservation, programme à développer avec le secteur privé national.

Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera une visite de travail au Togo, le 25 juillet 2025, à l’invitation du Président du Conseil des Ministres, Faure EYADEMA. Le samedi 26 juillet 2025, il prendra part, à Monrovia, à la célébration de la fête nationale du Libéria, à l’invitation du Président Joseph Boakai.

Le Premier Ministre, après avoir rappelé les constats alarmants du rapport d’audit des finances publiques par la Cour des comptes, a annoncé au Conseil le plan gouvernemental de redressement économique de notre pays qui sera présenté au grand public et aux partenaires à travers un agenda qui sera communiqué ultérieurement. Le Premier Ministre a abordé la problématique de l’équité sociale, de l’équité territoriale et l’accélération de projets structurants dans les domaines de l’agriculture, de l’eau et de l’énergie. Il a souligné le caractère important de l’équité sociale et de l’équité territoriale qui constituent un facteur essentiel de cohésion nationale et de développement durable. Il a ensuite exprimé le souci de corriger les inégalités et déséquilibres socio-spatiaux vécus par des millions de citoyens du fait notamment du chômage, de la pauvreté, de l’enclavement, de la situation de handicap ou de l’appartenance à des groupes vulnérables comme les femmes et les enfants. Il a insisté sur la nécessité de résorber ces inégalités de manière structurelle.

Le Premier Ministre a indiqué que l’équité ne doit plus être perçue comme une politique sociale parmi d’autres. Elle est désormais, à l’image de la problématique environnementale, une exigence transversale, qui interpelle les ministères, collectivités et agences publiques. L’équité doit donc obéir à la nécessité de garantir une juste répartition des opportunités, ressources et retombées des politiques publiques et l’exigence d’une participation transversale de tous les acteurs économiques et sociaux à la mise en œuvre des actions entreprises. Le Premier Ministre a enfin demandé à chaque département ministériel d’intégrer la dimension

« Équité » dans sa politique sectorielle et dans le dialogue avec tous les partenaires. Il a invité le Ministre de la Famille et des Solidarités à s’atteler à la prise en charge intégrale de l’Équité à travers un Programme national d’Equité sociale (PNES) visant à réduire les inégalités et à promouvoir l’inclusion des populations vulnérables identifiées dans le Registre national unique (RNU) et un Programme national d’Equité territoriale (PNET) pour corriger les disparités.

Concernant l’accélération des projets structurants dans les domaines de l’agriculture, de l’eau et de l’énergie, le Premier Ministre a indiqué qu’il s’agit, d’une part, du Programme National des Agropoles du Sénégal (PNDAS) et, d’autre part, de deux infrastructures majeures dans les secteurs de l’eau et de l’énergie : l’unité de dessalement des Mamelles et le barrage hydroélectrique de Sambangalou. Ces projets portent une ambition partagée : renforcer notre souveraineté économique, sécuriser l’accès à des services essentiels et offrir de nouvelles perspectives d’emplois et d’industrialisation sur l’ensemble du territoire. Le Programme National des Agropoles du Sénégal (PNDAS) vise à développer des pôles agro-industriels à fort potentiel, en articulant production agricole, transformation locale et création d’emplois avec la mise en place de cinq agropoles et une couverture équilibrée du territoire national.

À ce jour, les agropoles Sud (Ziguinchor, Kolda) et Centre (Kaolack, Fatick, Kaffrine) sont en cours d’exécution, avec des financements significatifs mobilisés auprès de l’Etat, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), l’Union Européenne (UE) et l’Agence belge de coopération internationale (ENABEL). Ces deux agropoles représentent déjà plus de 160 milliards FCFA d’investissement et visent la création de plus de 350 000 emplois directs et indirects.

L’Agropole Nord, dont le coût est estimé à près de 184 milliards FCFA, a bénéficié d’un premier engagement de la BAD. Toutefois, la convention complémentaire de financement avec la BID (57 milliards FCFA), soumise depuis 2024, reste non signée, ralentissant son lancement. Au-delà des questions de financement, plusieurs facteurs sont à relever, à savoir, la gouvernance du dispositif national et régional, le recrutement des partenaires stratégiques et l’approvisionnement agricole. Le Premier Ministre a demandé aux ministres en charge de l’Industrie et de l’Agriculture de faire une r***e complète de l’état d’avancement et des contraintes opérationnelles et de produire un rapport détaillé au plus t**d le 25 août 2025.

L’unité de dessalement des Mamelles est d’une importance capitale dans un contexte de pression croissante sur les ressources en eau potable à Dakar. Elle vise à produire jusqu’à 100 000 m³ d’eau/jour à terme. À date, le taux d’avancement est estimé à 78 % et les travaux de réseau de distribution sont déjà bien engagés dans plusieurs zones de la capitale.

Le barrage hydroélectrique de Sambangalou, projet régional porté par l’OMVG, vise la production de 128 MW pour les États membres. L’avancement des travaux est actuellement de 38 %, mais ceux du génie civil sont suspendus depuis mars 2024.

Le Premier Ministre a demandé aux ministres en charge de l’Économie et du Plan, des Finances, de l’Hydraulique, de l’Énergie, de l’Agriculture et de l’Industrie de travailler, de manière concertée, à l’identification de solutions à court terme (paiement, arbitrage budgétaire, contractualisation) à soumettre avant la date du 15 septembre et à la mise en place d’un suivi renforcé, appuyé par le BOCS. Enfin, il a insisté sur la mobilisation collective pour relancer efficacement les chantiers et répondre aux attentes légitimes des populations.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le financement des projets, la budgétisation, et la stratégie d’endettement ;

le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication relative à la préparation de la campagne de reboisement 2025 et du week-end de lancement de la campagne les 02 et 03 août 2025 ;
le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la stratégie numérique du Sénégal à travers le déploiement de l’outil de gestion électronique du courrier (SENGEC).

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
le Conseil a examiné et adopté :
le Projet de Code du sport relatif à la Loi sur les activités physiques et sportives.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Environnement et de la Transition Écologique :
Colonel Momar SOW, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n°614 827/D, est nommé Directeur des Aires marines communautaires protégées, en remplacement du Colonel Mamadou SIDIBE.

Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :
Abdoul Aziz ZOUMAROU, Expert en gestion de projets internationaux et en innovation technologique, est nommé Président du Conseil d’Administration de Télédiffusion du Sénégal (TDS), en remplacement de Monsieur El Hadji Ibrahima Ndiaye.

Au titre du Ministère de la Santé et de l’Action sociale
Monsieur Alassane DIALLO, expert en finances, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au ministère de la Santé et de l’Action sociale, en remplacement de Monsieur Ousseynou Ngom.

Au titre du Ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions

Madame Ramatoulaye NIANG, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde no 606 931/E, précédemment Directeur des Relations de Travail et des Organisations Professionnelles, est nommée Directeur général du Travail et de la Sécurité sociale, en remplacement de Monsieur Karim CISSE, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Mouhamed Mactar LOUM, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde no 604 462/J, précédemment Coordonnateur de la Cellule de Coordination des Inspections du Travail et de la Sécurité sociale à la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur des Relations de Travail et des Organisations Professionnelles, en remplacement de Madame Ramatoulaye NIANG.

Au titre du Ministère de l’Education nationale :
Monsieur Papa Malick NDAO, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, matricule de solde 516 360/M, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale en remplacement de Madame Khady Diop MBODJ, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Monsieur Omar BA, Conseiller des Affaires étrangères, précédemment, chef de la division Moyen-Orient à la Direction Asie, Pacifique et Moyen-Orient au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères est nommé Secrétaire général de l’Institut Islamique de Dakar, poste vacant.

Au titre du Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire
Madame Ndèye Déguène SOW, Administrateur Civil, matricule de solde 722 203/B précédemment Conseillère technique à la direction de la Programmation budgétaire, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Gorgui NDIAYE.

Monsieur Amadou Tidiane DIALLO, Ingénieur agronome, Diplômé de l’ENSA de Thiès, précédemment Directeur des Investissements, du Financement et du suivi des portefeuilles au FONAMIF, est nommé Directeur général du Fonds National de Microfinance (FONAMIF), en remplacement de Madame Nicole Olga Edith MANSIS appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Papa Layti NDIAYE, Conseiller en Planification, matricule n° 601 494/H, est nommé Président du Conseil de Surveillance du Fonds de Développement de la Microfinance Islamique (FDMI).
Au titre du Ministère de l’Urbanisme des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires

Monsieur Seydou TOUNKARA, greffier, est nommée Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC) au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Monsieur Samba SALL.

Monsieur Matar NDAO, ingénieur informatique, expert en management de projets, est nommé directeur général de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC) au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Monsieur Aliou Ousmane SALL.

Monsieur Papa Alioune DIOUF, inspecteur des impôts et domaines, matricule de solde n o 696.269/B, est nommé Secrétaire général au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, poste vacant.

Monsieur Leyti NDIAYE, Ingénieur territorial, expert en systèmes d’information, aménagement et urbanisme, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de l’Aménagement des Territoires (ANAT) au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Monsieur Ousmane SECK.

Monsieur Habib KANE, juriste, est nommé Président du Conseil d’administration du Centre National de la Fonction publique locale et de la formation au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Madame Maatham BA.

Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

Adresse

Rue Principale Saly Portudal
Sali
23002

Téléphone

+221777654387

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