KIM Culture : Découverte et Partage

KIM Culture : Découverte et Partage Informations de contact, plan et itinéraire, formulaire de contact, heures d'ouverture, services, évaluations, photos, vidéos et annonces de KIM Culture : Découverte et Partage, Société de médias/d’actualités, Kim , Eré, Djoumane Kolobo, Kim.

Bienvenue sur la page de Kim Culture : Découverte et Partage, dédiée à la richesse culturelle de notre communauté KIM, vivant dans les villages de KIM, ERÉ, DJOUMANE et KOLOBO, dans le Mayo-Kebbi Est, Bongor/Tchad.

Hommage à Monsieur Babouh Luc NeneckNé à Eré, fils du pays Kim, serviteur de la communauté et bâtisseur d’espoirsMonsieu...
17/08/2025

Hommage à Monsieur Babouh Luc Neneck
Né à Eré, fils du pays Kim, serviteur de la communauté et bâtisseur d’espoirs

Monsieur Babouh Luc Neneck (vers 1935 – 2001) a consacré sa vie au service des autres, à l’éducation, à la politique et à sa communauté. Après ses études primaires à Eré et secondaires à Bongor, où il obtint son baccalauréat série A4, il intègre l’école des instituteurs. Sa vocation pour l’enseignement le conduit à diriger l’école officielle de Sabangali, avant de devenir Surveillant Général au Lycée Technique Commercial de N’Djaména.

Homme d’une humanité rare, Babouh Luc Neneck fut également un pionnier dans l’engagement associatif, participant à la création de l’association Zuliya, et un acteur politique reconnu en tant que Secrétaire Général de l’UNDR, deuxième personnalité après Saleh Kebzabo, puis président de la section du 3ème arrondissement. Son sens de la justice et son amour pour le service public se sont poursuivis jusqu’à son rôle de Sous-préfet de Mbaïbokoum de 1998 jusqu’à son rappel à Dieu en 2001.

Sa mémoire reste gravée dans les cœurs de tous ceux qu’il a touchés. Homme de valeurs, éducateur passionné, serviteur loyal et bâtisseur de communauté, Babouh Luc Neneck repose désormais au cimetière de Farcha. Que son âme repose en paix.

Hommage à Monsieur Titus BanbohUn digne fils du pays Kim, serviteur de l’État et bâtisseur de communautésLe 6 juillet 20...
16/08/2025

Hommage à Monsieur Titus Banboh
Un digne fils du pays Kim, serviteur de l’État et bâtisseur de communautés

Le 6 juillet 2017 s’éteignait à N’Djamena, à l’âge de 64 ans, Monsieur Titus Banboh, fils du pays Kim, dont la vie fut entièrement consacrée au service de l’État, de l’Église et de sa communauté.

Né en 1953 dans la province du Mayo-Kebbi Est, Titus Banboh grandit dans l’amour des valeurs du travail, de la foi et du respect des traditions. Après ses études, il embrassa une carrière d’ingénieur et mit ses compétences au service du Tchad, occupant plusieurs responsabilités majeures, dont celle de Secrétaire général au Ministère des Infrastructures et des Transports. Homme rigoureux et discret, il contribua à des projets déterminants dans le domaine des infrastructures, marquant durablement l’action publique.

Parallèlement à ses fonctions étatiques, il s’illustra dans l’Église comme homme de foi engagé, promoteur de la formation biblique et artisan de la louange. Il soutint activement le projet CLÉ – Chants de Louanges à l’Éternel – qui demeure aujourd’hui une référence pour de nombreux fidèles.

Fidèle à ses racines, Titus Banboh œuvra pour le développement du pays Kim, encouragea la jeunesse, soutint les initiatives communautaires et rappela sans cesse que l’unité et la persévérance sont les clés de l’avenir.

Mari, père et frère attentionné, il laissait transparaître une profonde humilité, rappelant toujours :
👉 « C’est la grâce de Dieu qui me porte. »

Aujourd’hui encore, son souvenir demeure vivant dans la mémoire de ses proches, de ses collègues, de son Église et de toute une génération qui a bénéficié de ses œuvres. Il restera dans l’histoire comme un bâtisseur discret, un homme de foi et un fils illustre du pays Kim.



🌍 Initiation et Muraille : un choc de visionsL’histoire des Kim et de leurs voisins ne peut se comprendre sans évoquer l...
16/08/2025

🌍 Initiation et Muraille : un choc de visions

L’histoire des Kim et de leurs voisins ne peut se comprendre sans évoquer l’initiation (la’bata).
Bien plus qu’un simple rite éducatif, elle représentait une véritable institution supra-ethnique, établissant des règles communes, créant des espaces de rencontre, de dialogue et d’échange entre peuples.

Chaque session d’initiation devenait une période de trêve, un moment où les conflits s’effaçaient pour laisser place aux grands mouvements de populations, au-delà des frontières ethniques.

⚔️ Mais cette logique d’ouverture se heurtait à une autre vision du monde : celle des cités fortifiées et des murailles, qui prônaient plutôt l’isolement et l’indépendance.
Chez les Kim, l’initiation fut adoptée tardivement, sous l’influence des Gabri et des Mbay. Mais elle le fut à contre-cœur, sous une forme simplifiée, sans conviction réelle.

Ce choix fragile fit planer une menace constante : la crainte qu’une coalition des peuples voisins ne se lève contre eux, au motif qu’ils ne respectaient pas pleinement les codes de l’initiation.
Un dilemme identitaire qui marqua toute la seconde moitié du XIXe siècle.

Ainsi, derrière les murs et les traditions, c’est un véritable choc de conceptions sociales qui s’est joué :
• L’initiation comme lien, trêve et ouverture.
• La muraille comme protection, individualisme et résistance.

Une tension qui explique en partie la fragilité et, finalement, le déclin de ces cités du Logone.

📜 Comprendre l’histoire des Kim, c’est aussi comprendre comment l’équilibre entre ouverture et isolement a façonné leur destin.

🌾 Avant le riz, il y avait l’éleusineBien avant que le riz ne devienne la base des repas dans le Mayo-Kebbi, une autre c...
09/08/2025

🌾 Avant le riz, il y avait l’éleusine

Bien avant que le riz ne devienne la base des repas dans le Mayo-Kebbi, une autre céréale régnait sur les terres des Kim : l’éleusine.

Sur les rives du Logone, le mil était rare. Une simple “boule” de pâte, parfois sans tête de poisson, ne suffisait pas à nourrir dignement.
Ce n’était pas une famine au sens strict, mais une faim de vivrier, une lassitude d’un mode de vie trop dépendant du fleuve.

Ce besoin de changement a ouvert la voie à de nouvelles cultures :
🌾 des sorghos rouges venus de l’Est,
🌱 un petit mil à tige courte, plus adapté aux sols secs.

Mais chez les Kim, plus en amont, une résistance s’est installée :
👉 L’éleusine, céréale ancienne, a été préservée.
Non seulement comme aliment, mais comme symbole.

Elle reste encore aujourd’hui la base :
• des sacrifices aux ancêtres,
• des rites de passage,
• et des boissons traditionnelles, fermentées ou non, partagées lors des grandes cérémonies.

🍶 Ces breuvages à base d’éleusine, au goût légèrement acidulé, sont plus qu’un simple rafraîchissement : ils marquent les moments importants de la vie et renforcent les liens communautaires.

📜 Car se nourrir, chez les Kim, c’est aussi honorer les ancêtres, respecter la terre, et maintenir une mémoire vivante.

Avant le riz, il y avait l’éleusine.
Et chez les Kim, elle n’a jamais disparu.

Kim – Dernier refuge d’un ordre ancienDans le Mayo-Kebbi, les cités Kim – Kim, Eré, Djoumane, Kolobo – portent encore le...
31/07/2025

Kim – Dernier refuge d’un ordre ancien

Dans le Mayo-Kebbi, les cités Kim – Kim, Eré, Djoumane, Kolobo – portent encore les traces d’un ordre ancien, aujourd’hui disparu ailleurs.

Là où d’autres peuples ont vu leurs structures sociales s’effondrer, les Kim ont su préserver l’essentiel :
• une organisation fondée sur les quartiers et leur équilibre,
• une gestion communautaire des ressources comme les mares et les biefs de pêche,
• des formes de pouvoir enracinées dans le collectif et la parole des anciens.

🔍 Ce modèle n’est pas figé. Il a évolué avec le temps, intégré de nouvelles pratiques religieuses ou sociales, sans renier l’ossature ancienne.

Tandis que certains héritiers directs des grands ordres du passé ont été marginalisés ou absorbés, les Kim ont résisté, parfois en silence, mais toujours debout.

👉 Aujourd’hui, les cités Kim apparaissent comme un refuge de mémoire, un conservatoire vivant, où les fondements d’un ordre ancien se poursuivent et se réinventent.

Les Kim ne sont pas les survivants d’un passé oublié. Ils sont les gardiens d’une mémoire vivante.

Les cités Kim, mémoire sociale vivanteAu cœur du Mayo-Kebbi, les cités Kim – Kim, Eré, Djoumane et Kolobo – continuent d...
31/07/2025

Les cités Kim, mémoire sociale vivante

Au cœur du Mayo-Kebbi, les cités Kim – Kim, Eré, Djoumane et Kolobo – continuent de faire vivre un modèle social unique, hérité des temps anciens.

🏘️ La vie quotidienne y est marquée par des rivalités structurantes : d’un quartier à l’autre, d’un village à l’autre, d’amont à aval. Ces tensions, loin d’être nouvelles, s’inscrivent dans une longue tradition d’organisation locale, de pouvoir partagé, de luttes symboliques.

⛪ Autrefois, les conflits portaient sur la possession des cultes traditionnels. Aujourd’hui, ces tensions se rejouent à travers la multiplication des chapelles protestantes, signe d’un changement religieux sans rupture totale.

🎣 Les disputes pour les biefs de pêche ou les mares demeurent centrales : elles rappellent combien l’attachement au territoire et à l’eau est fort chez les Kim.

🛠️ L’ancien rôle du forgeron, pilier de la société, s’est estompé, avec les bouleversements démographiques venus du Sud.

➡️ Pourtant, malgré ces dynamiques parfois complexes, les cités Kim vivent aujourd’hui dans la paix. Une paix forgée dans l’unité, la solidarité et l’amour du prochain – des valeurs que le peuple Kim a su préserver à travers les générations.

Elles ne sont pas figées dans le passé : elles sont vivantes, actives, enracinées.
Elles restent des lieux de transmission, de complexité et de dignité collective.

Le Pays Kim : Mémoire d’un Peuple Ancien du Mayo-KebbiQuand on évoque l’histoire ancienne du Tchad, trois grands royaume...
26/07/2025

Le Pays Kim : Mémoire d’un Peuple Ancien du Mayo-Kebbi

Quand on évoque l’histoire ancienne du Tchad, trois grands royaumes dominent les récits officiels : le Kanem-Bornou, le Baguirmi et le Ouaddaï. Ces puissances ont marqué les chroniques transsahariennes. Pourtant, dans le Mayo-Kebbi Est, au sud-ouest du pays, une autre mémoire subsiste : celle du pays Kim, terre de civilisation ancienne, berceau d’un peuple uni, riche de son histoire, de sa langue, de ses traditions.

Le pays Kim, ce sont les anciennes terres de Kim, Eré, Djoumane et Kolobo. Quatre entités historiques, aujourd’hui rassemblées dans un même héritage. Elles ne formaient pas quatre peuples séparés, mais quatre expressions territoriales d’un même peuple Kim, partageant une langue commune, avec des variantes locales, mais toujours compréhensibles entre elles. Cette diversité linguistique n’était pas une barrière, mais une richesse vivante d’un seul et même socle culturel.

Dans les savanes et les vastes plaines du Mayo-Kebbi, le peuple Kim a développé des formes d’organisation politique et sociale sophistiquées, fondées sur les valeurs des ancêtres, la justice communautaire, les rites sacrés et le respect du lien à la terre. Le pouvoir traditionnel, incarné dans les figures des chefs, était à la fois politique, spirituel et symbolique.

Avec la colonisation, les structures historiques du pays Kim ont été progressivement absorbées dans l'administration coloniale, perdant leur autonomie d’autrefois. Mais l’âme du peuple Kim n’a jamais disparu. Elle s’est transmise dans les noms de villages, dans les coutumes, dans la parole des anciens, dans les danses, les chants et les gestes du quotidien.

Aujourd’hui encore, les Kim de Kim, Eré, Djoumane et Kolobo savent d’où ils viennent. Ils partagent un destin commun, une langue liée, une mémoire tissée d’honneur et de dignité. C’est cette mémoire qu’il faut préserver, valoriser et transmettre.

Kim, Eré, Djoumane, Kolobo : un seul peuple, un seul héritage. Le pays Kim vit encore.

🕊️ Hommage à Abaindou Daniel RopsNé le 14 décembre 1949 à Éré. Fils du pays Kim, serviteur de sa communautéAbaindou Dani...
26/07/2025

🕊️ Hommage à Abaindou Daniel Rops

Né le 14 décembre 1949 à Éré. Fils du pays Kim, serviteur de sa communauté

Abaindou Daniel Rops est né à Éré, dans le cœur vivant du pays Kim. Dès son jeune âge, il s’est démarqué par son sérieux, son sens du collectif et son désir profond d’aider les siens. Formé comme expert-comptable et consultant, il aurait pu faire carrière ailleurs, mais il a choisi de servir sa communauté, ici même, à Éré.

👤 Un homme d’action et de structure

Homme de terrain autant que d’analyse, il a mis son savoir au service du développement local. Il est cofondateur de l’association ARPESS et fondateur de l’ADRM à Éré, deux organisations qui ont œuvré pour l’insertion, la solidarité, et le développement du pays Kim.

Il croyait à la force des structures communautaires pour bâtir un avenir collectif et durable.

🌱 Un pionnier du crédit agricole

Abaindou Daniel Rops est aussi connu comme l’un des initiateurs du crédit agricole dans le milieu Kim. Il a permis à de nombreux agriculteurs d’avoir accès à des financements adaptés, ouvrant ainsi la voie à l’autonomie économique et à la dignité pour les producteurs locaux.

💬 Une mémoire vivante

Discret, juste, patient et profondément engagé, il laisse derrière lui un héritage solide : des projets qui vivent encore, des valeurs partagées, et une inspiration pour les générations futures.

Aujourd’hui, Kim Culture lui rend hommage, pour ce qu’il a bâti, pour ce qu’il a transmis, et pour avoir incarné l’esprit de service dans le silence et l’efficacité.

“Un homme ne disparaît jamais quand il a semé dans les cœurs.”

Kim : Là où la terre respire avec l’eauDans nos villages de Kim, Eré, Djoumane et Kolobo, la terre n’a jamais été immobi...
23/07/2025

Kim : Là où la terre respire avec l’eau

Dans nos villages de Kim, Eré, Djoumane et Kolobo, la terre n’a jamais été immobile.
Chaque saison, chaque crue, chaque sillon tracé dans les plaines raconte une adaptation silencieuse, une stratégie paysanne façonnée par le temps.

🧑🏾‍🌾 Jadis, les plaines inondables étaient des espaces de passage : pâturages saisonniers, zones de pêche, terres de mémoire.
Aujourd’hui, face à la montée des besoins, elles deviennent zones agricoles permanentes. On y plante du riz, on y tente de stabiliser l’incertitude des saisons.

🔎 Une étude scientifique menée en 2015 (Djangrang Man-na, Frédéric Réounodji et Tob-Ro N’Dilbé) a révélé une réalité marquante :

🌿 31 % de perte des savanes arbustives

🌾 2 % de gain en surfaces rizicoles

🗺️ Des centaines d’hectares inondables désormais cultivés, notamment autour de Koyom et Djoumane

Mais que gagne-t-on... et que perd-on ?
Derrière ces chiffres se posent des questions cruciales :

Jusqu'où peut-on transformer un territoire sans en perdre l’âme ?

Comment allier sécurité alimentaire et respect des écosystèmes ?

Que deviennent les savoirs ancestraux lorsque la terre elle-même change de visage ?

🌱 Il ne s’agit pas d’opposer tradition et progrès.
Il s’agit d’écouter le territoire, d’apprendre de ses rythmes, de construire un futur avec lui, pas contre lui.

📢 Et vous, habitants du pays Kim :

Avez-vous vu ces changements autour de vous ?

Vos parents cultivaient-ils là où vous cultivez aujourd’hui ?

Que vous ont-ils transmis sur l’eau, les champs, et les saisons ?

📸 Postez vos images, vos souvenirs, vos mots.
🧓🏽👵🏾 Parce qu’avant d’être un sujet d’étude, Kim est une terre vécue.

Hommage à Yolla Aguenadé ZONGRÉFils de Eré. Digne fils du pays Kim, mémoire vive d’un patriote discretYolla Aguenadé ZON...
16/07/2025

Hommage à Yolla Aguenadé ZONGRÉ
Fils de Eré. Digne fils du pays Kim, mémoire vive d’un patriote discret

Yolla Aguenadé ZONGRÉ. Ce nom résonne avec fierté dans les cœurs du pays Kim et au-delà, dans toute la terre tchadienne. Né le 17 juillet 1955 à Fort Lamy (N'Djamena), il s'est éteint le 18 mai 2021 à N'Djamena, pour reposer en paix au cimetière de Toukra depuis le 26 mai 2021. Mais son souvenir, lui, demeure impérissable.

Fils du pays, Yolla Aguenadé ZONGRÉ a su très tôt se distinguer par son intelligence, son humilité et sa rigueur. Élève assidu du Lycée Félix Éboué, il décroche en 1976 un baccalauréat série A4, symbole de son attachement au savoir et à l’excellence. C’est ensuite en ex-URSS, à l’université de Bakou, qu’il poursuit ses études supérieures, se forgeant une expertise pointue dans le domaine de la pétrochimie.

Ingénieur pétrochimiste de formation, expert pétrolier reconnu, fin négociateur et homme discret, mais de beaucoup de substance, il a mis son immense compétence au service de la construction du secteur pétrolier tchadien dès 1982. À cette époque, il commence à travailler en tant qu’ingénieur pour le gouvernement, contribuant activement à poser les bases d’une industrie stratégique pour l’avenir du Tchad.

Sa carrière exemplaire l’a mené aux plus hautes sphères de responsabilité. Il a été Directeur au Ministère du Pétrole, puis Directeur des relations publiques et gouvernementales chez Esso Exploration and Production, Chad Inc., où il occupait de fait les fonctions de directeur adjoint de Esso Tchad. Il a également servi en tant que Secrétaire Général de l’AOPT (Association des Opérateurs Pétroliers du Tchad), puis 2ème vice-président du Haut Comité National, avant d’assumer le rôle de Président de séance du Haut Comité National de l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives).

Tout au long de sa vie, Yolla Aguenadé ZONGRÉ a incarné une vision noble du service public, une loyauté sans faille envers son pays et une discrétion digne des plus grands. Homme de devoir, il laisse derrière lui une œuvre discrète mais fondamentale, une empreinte que le vent ne saurait effacer.

Aujourd’hui, le pays Kim, le Tchad tout entier, ses proches, ses collègues et ses amis, s’inclinent devant sa mémoire. Nous saluons la vie d’un homme qui a su conjuguer compétence, intégrité et dévouement.

Yolla Aguenadé ZONGRÉ, que la terre de tes ancêtres te soit légère.
Ta vie fut utile. Ton nom restera

Hommage à Monsieur Kadadi Ndagmaïssou NDUSON Un digne fils du pays Kim, serviteur de l’État, bâtisseur d’institutionsLe ...
12/07/2025

Hommage à Monsieur Kadadi Ndagmaïssou NDUSON
Un digne fils du pays Kim, serviteur de l’État, bâtisseur d’institutions

Le 13 août 2015, s’éteignait à Dallas, aux États-Unis, Monsieur Kadadi Ndamaïssou Nduson, à l’âge de 71 ans. En cette douloureuse circonstance, la nation rend hommage à un homme dont le parcours force le respect, et dont la vie entière a été consacrée au service du Tchad et de l’Afrique.

Né le 1er janvier 1944 à Kim, dans la province du Mayo-Kebbi Est, fils de Ndagmaïssou Doksoné et de Wakna Rahama, M. Kadadi incarne le destin exemplaire d’un patriote ayant su élever les standards de l’excellence académique, professionnelle et morale.

Très tôt, son chemin se dessine sous le signe de la rigueur et de l’effort. Il effectue ses études primaires à Bongor, y obtient le CEPE, poursuit au lycée Jacques Moudéina pour le BEPC, puis au lycée Félix Éboué où il décroche brillamment le baccalauréat série B, devenant ainsi le premier bachelier de l’ancienne sous-préfecture de Bongor (actuel Mayo Boney).

Son goût du savoir le mène ensuite à Dakar, puis à Yaoundé, où il obtient une Licence en Droit et Sciences Économiques, option Analyses Économiques. Il parachève sa formation par un Diplôme d’Études Supérieures en Assurance (DESA) à l'Institut International des Assurances de Yaoundé. Premier Inspecteur Principal des Assurances du Tchad, il entre à la Fonction Publique en 1976, marqué dès le départ par une mission capitale : créer la Société Tchadienne d'Assurance et de Réassurance (STAR NATIONALE), dont il devient le Directeur Général Adjoint, puis le Directeur Général de 1988 à 1991.

Sa compétence et son intégrité le portent ensuite à servir l’État à des postes stratégiques : Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Secrétaire d'État aux Affaires Étrangères, puis aux Finances, entre 1991 et 1993. Homme de devoir, il retourne ensuite à son ministère de tutelle, les Finances, comme cadre supérieur.

En 1995, c’est à l’échelle continentale qu’il porte désormais les ambitions du Tchad, en tant que Directeur Général Adjoint de la Compagnie Inter-états Commune d'Assurances et de Réassurances (CICARE), poste qu’il occupera pendant dix ans à Lomé, avant de revenir définitivement au pays après une brillante carrière.

Parallèlement à ses fonctions nationales et internationales, M. Kadadi a marqué de son empreinte plusieurs instances du secteur des assurances :

Membre du Comité Exécutif de l'Organisation Africaine des Assurances (1988-1991)

Président du Pool de Co-Réassurance des Pays sans Littoral (1988-1990)

Président de l’Association des Professionnels de l’Assurance du Tchad (1990-1991)

Administrateur Suppléant puis Administrateur à AFRICARE (1988-1995)

Il a également représenté le Tchad à de nombreuses assises panafricaines, notamment à l’Assemblée Générale Constitutive d’AFRICARE à Abidjan en 1977, où il appose sa signature sur le traité fondateur de cette organisation continentale.

Homme de valeurs chrétiennes profondément enracinées, il s’est engagé dès sa jeunesse dans les associations estudiantines chrétiennes à Dakar et à Yaoundé, et a milité activement dans les structures communautaires. Passionné de basketball, il fut un sportif de haut niveau, représentant le Tchad à plusieurs compétitions internationales. Il a présidé le club Dynamique Star et dirigé la Fédération Tchadienne de Basketball de 1988 à 1994.

Marié en 1969 à Weko Claudia à Fort-Lamy (aujourd'hui N'Djaména), il fut un époux fidèle, un père attentif, un chrétien engagé, et un homme d’État rigoureux, reconnu pour sa vision, sa droiture et son attachement indéfectible à l’intérêt public.

Homme de foi, surnommé François par ses proches, il accepte Jésus-Christ comme Seigneur le 8 janvier 1994 et se fait baptiser le 29 mai 1994 à l’Assemblée Chrétienne BN de N’Djaména. Il sert fidèlement comme :

Contrôleur financier à l’Église Baptiste de Tokoin Doumasséssé (Lomé)

Diacre et Trésorier général à l’Assemblée Chrétienne BN de N’Djaména

Aujourd’hui encore, son nom reste inscrit dans la mémoire de la nation comme celui d’un bâtisseur discret, d’un pionnier du secteur des assurances, d’un administrateur respecté, et d’un modèle d’engagement au service du bien commun.

Que son souvenir demeure vivant dans le cœur de ses compatriotes.


Les Activités Économiques Quotidiennes du Pays Kim : Un Moteur de Vie et de Résilience Dans le pays Kim, la vie s’organi...
08/07/2025

Les Activités Économiques Quotidiennes du Pays Kim : Un Moteur de Vie et de Résilience

Dans le pays Kim, la vie s’organise autour d’activités économiques simples mais essentielles, qui rythment les journées et tissent les liens entre les habitants. Ces activités, bien ancrées dans les habitudes, représentent bien plus qu’un moyen de subsistance : elles incarnent l’esprit de solidarité, d’ingéniosité et de dynamisme propre au peuple Kim.

Au cœur du village, le moulin traditionnel bourdonne du matin au soir. C’est un point de convergence incontournable, où les femmes, chargées de calebasses ou de sacs de graines, viennent moudre le mil, le maïs ou l’arachide. Cet espace n’est pas seulement un lieu de travail, mais aussi un véritable carrefour social, où les discussions vont bon train, où les nouvelles circulent, et où se tisse la cohésion communautaire.

Le long de la grande voie principale, les petits restaurants de rue apportent chaleur et réconfort. Tenus avec soin par des femmes, et parfois aussi par des hommes, ces établissements modestes proposent des plats locaux, du thé chaud, des rafraîchissements, et surtout, un lieu de repos pour les passants et les voyageurs. On y trouve des mets simples mais nourrissants, qui rappellent la richesse du terroir et la générosité des traditions culinaires du pays Kim.🛖

Les taxis-motos, appelés localement "cladomen", sillonnent les pistes entre les villages. Ce moyen de transport rapide et accessible est devenu un pilier de l’économie locale. Pour les jeunes hommes, c’est une activité lucrative et valorisante, leur permettant non seulement de subvenir à leurs besoins, mais aussi de soutenir leurs familles. Grâce à ces motos, les échanges entre villages se multiplient, et la mobilité favorise l’accès aux marchés, aux soins, et à l’éducation.

Quant aux camions de transport de marchandises, ils ne passent que quelques fois par semaine, mais leur arrivée crée toujours une effervescence particulière. Chargés à bloc de vivres, de matériaux, ou de produits divers, ils relient le pays Kim aux centres urbains les plus éloignés, assurant ainsi un approvisionnement vital. Leur rareté renforce leur importance stratégique : chaque passage est une opportunité économique pour les commerçants et les populations locales.

Ces activités, bien qu'informelles pour la plupart, constituent l’ossature économique du pays Kim. Elles répondent aux besoins fondamentaux – se nourrir, se déplacer, échanger – tout en renforçant l'autonomie des habitants. Elles permettent à chacun de jouer un rôle, aussi modeste soit-il, dans la dynamique collective du village.

En somme, le quotidien économique du pays Kim est une démonstration vivante de résilience, de créativité et de solidarité. C’est un système ancré dans la tradition, mais toujours en mouvement, qui mérite d’être reconnu, valorisé et soutenu comme moteur du développement local.

Adresse

Kim , Eré, Djoumane Kolobo
Kim

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque KIM Culture : Découverte et Partage publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager