21/08/2025
Tchad: Face à la recrudescence saisonnière de la maladie choléra, les responsables et commerçants se mobilisent pour protéger clients et population.
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Au cœur de la vie économique et sociale de la capitale tchadienne,le marché central de N’Djaména est bien plus qu’un lieu d’échanges commerciaux. C’est un baromètre de la santé publique. Chaque jour, des milliers de personnes s’y croisent, y achètent des denrées alimentaires et y mangent. Cette centralité en fait un point de vigilance absolue face aux maladies hydriques, et notamment le choléra. Loin d’être des spectateurs passifs, les responsables du marché, conscients de leur rôle crucial, ont transformé les allées du marché en un front actif de prévention.
La sensibilité des responsables à la menace du choléra n’est pas née d’hier. Le Tchad, comme d’autres pays de la sous-région, a connu des épidémies dévastatrices par le passé. Les gestionnaires du marché, souvent en poste depuis des années, ont été témoins des conséquences dramatiques de la maladie : vies perdues, activité économique paralysée, défiance des clients.
« Le choléra n'est pas qu'un problème de santé, c'est aussi un problème économique », explique M MAHAMAT MOUSSA ABDERAMANE le président des délégués du Marché central de Ndjamena.
Une maman commerçante félicite les responsables du marché central de N’Djaména ont transformé leur sensibilité au fléau du choléra en une mobilisation collective exemplaire.Ils ont compris que la santé de leur commerce dépendait directement de la santé de leurs clients. Leur action démontre que la lutte contre les épidémies ne se gagne pas seulement dans les hôpitaux, mais aussi dans les lieux de vie communs, grâce à des acteurs locaux responsabilisés et vigilants. Le marché central n’est plus seulement un lieu potentiel de propagation ; il est devenu une forteresse de prévention, un modèle de civisme et de responsabilité pour toute la communauté.
