22/08/2025
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Un échangeur transformé en dépotoir à ciel ouvert dans l’indifférence générale...............................................................
N’Djamena, 7e arrondissement: Ce qui devait être un espace de circulation moderne et un point de repos pour les usagers est aujourd’hui devenu un symbole criant de l’abandon urbain. L’échangeur de Chagoua, infrastructure stratégique au cœur de N’Djamena, est désormais envahi par les déchets et la défécation à l’air libre, dans un contexte d’incivisme et d’inaction alarmante des autorités municipales.
Chaque jour, des centaines de citoyens empruntent ou stationnent aux abords de cet échangeur. Mais ce lieu est aujourd’hui marqué par une insalubrité intolérable. Des odeurs nauséabondes s’en dégagent, rendant l’environnement non seulement invivable mais également dangereux pour la santé publique. En effet, l’accumulation des ordures et les pratiques d’hygiène déplorables sont un terreau fertile pour la propagation de maladies, notamment en cette saison où les pluies risquent de disséminer les germes dans les quartiers voisins.
♦️Un silence coupable des autorités locales.
Malgré l’état critique des lieux, la mairie du 7e arrondissement semble fermée aux plaintes des citoyens. Aucun plan de réhabilitation ou d’assainissement visible n’a été entrepris, alors que cette zone est pourtant sous le regard quotidien de la police routière, qui y est elle-même installée. Un paradoxe troublant : l’État est présent, mais absent dans l’action.
Il est urgent que les services d’hygiène et d’assainissement interviennent pour constater l’ampleur des dégâts et proposer un plan d’urgence. La mairie doit assumer ses responsabilités en matière de salubrité publique. Laisser un tel espace se dégrader revient à abandonner les citoyens à leur sort, à banaliser l’insalubrité et à encourager l’incivisme.
♦️Un appel à la mobilisation des hautes autorités.
L’échangeur de Chagoua est plus qu’un simple point de passage : il reflète la gestion urbaine de la capitale. Son état actuel envoie un message d’indifférence et d’inefficacité. Les hautes autorités, en particulier celles en charge de l’environnement, de la santé publique et de l’aménagement urbain, doivent se saisir de ce dossier avec sérieux. Il en va de la dignité des habitants de N’Djamena et du respect des engagements pris en matière d’hygiène et de salubrité.
N.Olivier