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 🇳🇪  Six militaires nigériens tués de deux attaques terroristes dans l'ouest du paysSix militaires nigériens ont perdu l...
30/12/2024

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Six militaires nigériens tués de deux attaques terroristes dans l'ouest du pays
Six militaires nigériens ont perdu la vie lors de deux attaques menées par des groupes armés dans l'ouest du Niger, ont annoncé les autorités militaires.

Selon les hautes autorités militaires, la première attaque a eu lieu sur le tronçon Gothèye-Samira, où deux patrouilles ont été frappées par une explosion d'engins artisanaux. L'attaque a détruit l'un des véhicules et tué trois soldats.

La seconde attaque s'est produite le jour de Noël, lorsqu'une embuscade a visé les forces de défense et de sécurité (FDS) alors qu'elles regagnaient leur position à Goumki. Cette agression a également coûté la vie à trois autres militaires, l'armée qualifiant l'attaque de « lâche ».

Dans son bilan, l'armée nigérienne a indiqué avoir mené des opérations de contre-offensive qui ont permis de tuer un terroriste à Gountou Yéna, à l'ouest du pays, et d'arrêter 12 suspects, tout en saisissant deux véhicules. Lors d'opérations de sécurisation menées vendredi et samedi derniers, l'armée a également éliminé au moins 27 terroristes et capturé 18 autres.

Le rapport militaire a détaillé plusieurs affrontements importants. À Karey-Goussou, un groupe de terroristes circulant à moto a été mis en déroute, entraînant la saisie de quatre motos, d'armes et de matériel de communication. Dix-neuf combattants ont été tués, dont quatre militaires. À Lamdou, sept terroristes ont été tués et deux capturés, tandis qu'à Dolbel, un dernier affrontement a fait un mort du côté des terroristes.

Le Niger continue de faire face à des attaques répétées dans ses régions frontalières, perpétrées par des groupes terroristes, notamment ceux affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et à Boko Haram.

 🇹🇩Le bon et rapide déroulement du retrait des forces françaises.L’armée française qui déployait jusqu’à présent 1 000 p...
29/12/2024

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Le bon et rapide déroulement du retrait des forces françaises.

L’armée française qui déployait jusqu’à présent 1 000 personnels sur trois bases militaires au Tchad, dont une majorité sur le camp Kossei à N'Djamena, a "rétrocédée" cette semaine la base de Faya Largeau, située dans le nord du pays. En moins de 30 jours, la France a déjà rapatrié ses avions de chasses, démantelé une base sur trois ainsi que rapatrié 120 combattants. L’annonce surprise de la suspension des accords de défense de 2019 entre Paris et N'Djamena soulève autant de questions que la rapidité effective de ce départ.

Le départ du détachement de soldats français de Faya coïncide avec la tenue, ce dimanche, des élections législatives, provinciales et locales au Tchad.

Conformément à un calendrier défini avec les autorités tchadiennes, la rétrocession du camp de Faya s’inscrit dans le cadre d’un plan de désengagement de l’armée française. De son côté, l'état-major français a souligné que cette opération se déroulait "normalement".

Les véhicules militaires des bases françaises attendent d’être rapatriés en France via le port de Douala, au Cameroun et par avion. Le transport maritime devrait durer environ trois semaines a indiqué un responsable militaire français.

Depuis l'indépendance du Tchad en 1960, des troupes et des avions de combat français ont été présents de manière quasi continue, assurant la formation et l’entraînement des militaires tchadiens. Ce retrait marque une nouvelle ère pour le Tchad, qui devra faire face seul, ou avec de nouveaux partenaires pour la sécurité de son territoire.

La France avait notamment défendu le Tchad en 1986 contre les mouvements terroristes venant le Lybie. Mais c’était une autre époque.

 🇹🇩   alimentaireN'djamena : Saisie et incinération de produits périmés après cas d'intoxication alimentaireEn cette pér...
27/12/2024

🇹🇩 alimentaire
N'djamena : Saisie et incinération de produits périmés après cas d'intoxication alimentaire
En cette période de fête, la Police Municipale de Ndjamena a effectué, sous la direction du Contrôleur Général de Police Hassan Gnorgodi Sargouro, une saisie importante le 21 décembre dernier.

Lors de cette opération contre la vente de produits périmés et interdits, les forces de l’ordre ont mis la main sur 83 sacs plastiques de 100 kg, 68 sacs de lait de 25 kg, ainsi qu'une quantité importante de biscuits et d’autres produits dont la consommation était dangereuse. Tous ces articles ont été immédiatement incinérés pour préserver la sécurité publique.

Un commerçant a même remis au service d’assainissement 1 016 cartons de chocolat en sachet, 119 boîtes de chocolat concentré, et 30 sacs de bonbons arrivés à expiration, afin qu’ils soient incinérés dans les plus brefs délais.

Cette action se révèle d'autant plus cruciale à la lumière des récentes intoxications alimentaires survenues à Ndjamena, dont l'une a particulièrement marqué les esprits. Plusieurs cas d'intoxication ont été signalés en décembre, liés à la consommation de produits périmés, notamment du lait fermenté et des produits alimentaires en mauvais état notament le riz de la marque SANA. Cet incident rappelle les dangers que représentent ces produits pour la santé des consommateurs, mettant en évidence l'urgence de renforcer la lutte contre leur vente.

Les autorités municipales rappellent à la population et aux commerçants l'importance cruciale de veiller au respect des dates de péremption et des normes sanitaires.

26/12/2024

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Aujourd'hui est un grand jour pour le Tchad.
le 26 décembre 2024, la base de Faya Largeau est officiellement remise aux militaires tchadiens . Désormais, l'armée tchadienne prendra, à elle seul, la charge la sécurité de cette zone sensible, cruciale face aux menaces régionales.

  🇹🇩  Clap de fin pour la présence militaire française à Faya-Largeau, au Tchad.Faya-Largeau, une ville stratégique du n...
26/12/2024

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Clap de fin pour la présence militaire française à Faya-Largeau, au Tchad.

Faya-Largeau, une ville stratégique du nord du Tchad 🇹🇩 a été au cœur de l’engagement militaire français en Afrique depuis plusieurs décennies. Loin d’être un simple point géographique, cette ville représente un symbole de l’action de la France dans la région du Sahel.

📚L’histoire de cette présence remonte à 1986, durant la guerre du Tchad. À cette époque, la France a joué un rôle crucial pour soutenir le gouvernement tchadien face à la menace des forces libyennes 🇱🇾 et des rebelles tchadiens. Dans ce contexte, la France a déployé ses troupes dans plusieurs régions, dont Faya-Largeau, pour mener des opérations de soutien logistique et stratégique.

🔎En 2008, avec la montée de l’instabilité régionale et l’intensification des conflits armés au Tchad et au Sahel, la France a de nouveau renforcé sa présence. Ce poste avancé a permis de coordonner les interventions contre les groupes armés terroristes et d'assurer la sécurité des zones sensibles. Faya est également devenue un point d’appui logistique pour les missions de la France dans la région, en particulier dans le cadre de l’opération Barkhane, lancée en 2014 pour lutter contre le terrorisme au Sahel.

📍Aujourd’hui, la présence française à Faya-Largeau, bien que moins visible qu’auparavant, demeurait un élément clé du dispositif militaire français en Afrique.

En ce jour du 26 décembre 2024, la base militaire française de Faya est désormais fermée et donnée aux autorités tchadiennes.

Stratégiquement proche des flux des divers groupes rebelles et terroristes, le Tchad devra, seul ou avec un nouveau partenaire, optimiser son maillage territorial et mettre en valeur ce camp historique.

  🇷🇴  Noël 2024 au Tchad : Un bilan mitigé entre accidents et violences physiquesLe Général Paul Manga, porte-parole de ...
26/12/2024

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Noël 2024 au Tchad : Un bilan mitigé entre accidents et violences physiques
Le Général Paul Manga, porte-parole de la police nationale tchadienne, a présenté ce mercredi 25 décembre un bilan des incidents survenus pendant les célébrations de Noël 2024.
Selon les statistiques officielles, la capitale N'Djamena a enregistré 59 accidents de circulation, dont cinq graves, 26 légers, ainsi que sept accidents impliquant des dégâts matériels et un cas de délit de fuite. Par ailleurs, 23 cas de coups et blessures volontaires ont été dénombrés, la majorité étant le résultat de violences à l'arme blanche.

Dans les provinces, les autorités ont rapporté 16 accidents légers et trois blessures volontaires. Le Général Manga a salué la diminution globale des accidents par rapport à l'année précédente, tout en soulignant une hausse inquiétante des actes de violence physique. Il a attribué cette recrudescence à la consommation excessive d'alcool, en particulier d'alcool frelaté, et de la consommation de drogues.

Le porte-parole a lancé un appel à la vigilance, en particulier à destination des jeunes, les exhortant à une consommation responsable lors des prochaines festivités.
Il a également salué l'engagement des forces de sécurité, des agents du ministère de la Santé et de la Croix-Rouge, et les a encouragés à poursuivre dans cette voie.

       Boko Haram affaiblie, mais toujours actif : une résurgence inquiétante dans la région du lac TchadLe groupe terro...
26/12/2024


Boko Haram affaiblie, mais toujours actif : une résurgence inquiétante dans la région du lac Tchad

Le groupe terroriste Boko Haram, bien que sérieusement affaibli par des années de combats, reste une menace persistante. Le groupe a modifié sa stratégie, adoptant des attaques sporadiques pour se ravitailler et se replier, après avoir perdu ses bases dans la région du Lac Tchad et au Nigeria.
Cette résurgence est aussi alimentée par la baisse de vigilance des forces armées et des efforts insuffisants pour éradiquer totalement le groupe.
Des exemples récents montrent cette capacité à frapper, comme l'attaque meurtrière du 31 octobre 2024 contre des soldats tchadiens, et des attaques récurrentes dans le nord du Cameroun et au Nigeria.

Les États de la région du Lac Tchad n’ont pas su anticiper ce retour en force, notamment après le retrait de forces comme Barkhane et du G5 Sahel et peut être bientôt la FMM. En réponse, les autorités camerounaises ont renforcé leurs dispositifs de sécurité, notamment dans la région de l’Extrême-Nord alors que les autorités compétentes tchadiennes ont résilié leur accord de défense la France, et pense aussi résilier l’accord avec la FMM.

Malgré ces efforts, Boko Haram continue à mener des attaques ponctuelles et spectaculaires, et sa menace demeure dans cette guerre asymétrique qui pourrait durer encore longtemps.

 🇨🇲  🇹🇩  Terrorisme au Lac Tchad : La FMM Élimine Dix Jihadistes de Boko HaramMercredi, au moins dix jihadistes ont été ...
26/12/2024

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Terrorisme au Lac Tchad : La FMM Élimine Dix Jihadistes de Boko Haram

Mercredi, au moins dix jihadistes ont été tués lors d’affrontements avec l’alliance militaire régionale dans l'Extrême-Nord du Cameroun, a annoncé la Force multinationale mixte (FMM).

Dans un communiqué transmis vendredi dernier, la FMM a annoncé avoir repoussé un assaut des combattants de Boko Haram/ISWAP contre la base militaire de Darak, située dans la région du Lac Tchad.
Le lieutenant-colonel Olaniyi Osoba, porte-parole de la FMM, se félicite de la réactivité des soldats de la FMM faisant face à une fusillade intense de la part des groupes terroristes. Malheureusement, cinq soldats de la FMM ont été blessés durant l'affrontement.

Un peu plus t**d, dans le cadre d’une autre opération, la FMM a neutralisé quatre individus armés lors d’une embuscade tendue à des jihadistes blessés qui tentaient de fuir vers le village de Mozogo, situé à environ 200 km au sud de Darak.

Pour Rappel, dans la lutte contre le terrorisme, la FMM déploye 8 500 soldats dans la région du bassin du lac Tchad, une zone marécageuse qui traverse le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad, et qui sert de refuge aux groupes jihadiste

 🇲🇱Mali : des villages attaqués et incendiés, 26 morts à BandiagaraLe 20 décembre, au moins 26 personnes ont été tuées l...
24/12/2024

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Mali : des villages attaqués et incendiés, 26 morts à BandiagaraLe 20 décembre, au moins 26 personnes ont été tuées lors de plusieurs attaques terroristes dans la région de Bandiagara, au Mali.

Ces attaques ont été revendiquées par le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (Jnim), affilié à al-Qaïda. Plusieurs villages ont été attaqués en une seule journée, avec un bilan encore évolutif en raison des nombreux blessés.
Parmi les victimes figurent des civils ainsi que des chasseurs traditionnels dozos, qui luttent contre les jihadistes dans le centre du pays. De nombreux villages ont été incendiés, y compris des greniers à mil et des véhicules, comme en attestent les vidéos de revendication diffusées par le Jnim.

Depuis octobre, les jihadistes de la Katiba Macina, branche du Jnim, multiplient les attaques contre des villages qui refusent de se soumettre à des accords locaux, entraînant de nouveaux déplacements de populations. Le week-end précédent, une attaque à Ségué, près de Bandiagara, avait fait au moins sept morts.

Les autorités maliennes n'ont pas communiqué concernant sur le nombre de victimes, bien que les Forces armées maliennes (Fama) aient revendiqué des opérations dans la région, notamment des frappes de drones.

 🇨🇲  Cannabis, Armes et Criminalité : Bilan de l'Opération de Bouclage Charly III dans le Nord du CamerounL'opération Ch...
24/12/2024

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Cannabis, Armes et Criminalité : Bilan de l'Opération de Bouclage Charly III dans le Nord du Cameroun

L'opération Charly III, lancée par le Délégué Général à la Sûreté Nationale, a permis d'interpeller 349 personnes dans la région du Nord du Cameroun. Les forces de l'ordre ont saisi 46 motocyclettes volées, six armes blanches,démantelés 50 réseaux de cannabis.

Les interpellés sont accusés de divers délits, notamment possession d'armes, de drogues, agression, espionnage présumé et immigration clandestine.

Les autorités soulignent une recrudescence de la consommation de drogues, comme le cannabis, ce qui contribue à la criminalité et à l'insécurité, tant au Cameroun que dans la région du Sahel.

Le Commissaire divisionnaire Jean Apotre Lenyé a félicité ses équipes et appelé la population à poursuivre sa coopération pour renforcer la sécurité. Les personnes arrêtées seront jugées, tandis que les enquêtes se poursuivent pour démanteler les réseaux criminels.

 🇳🇬Tensions régionales : Le Nigéria dément toute responsabilité dans l’attaque du 13 décembreLe Nigeria a fermement reje...
24/12/2024

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Tensions régionales : Le Nigéria dément toute responsabilité dans l’attaque du 13 décembre
Le Nigeria a fermement rejeté les accusations de son implication dans l'attaque du 13 décembre contre l'oléoduc Niger-Bénin, niant toute participation des forces de sécurité nigérianes ou soutien au groupe terroriste Lakurawa.

Le gouvernement nigérian a exprimé ses condoléances au Niger et réaffirmé son engagement contre le terrorisme. L'attaque survient dans un contexte régional tendu, marqué par la menace persistante des groupes terroristes armées et le départ récent de la France du Tchad, dernier partenaire en matière de lutte contre le terrorisme, ce qui soulève de grandes incertitudes sur la coopération sécuritaire au Sahel. Les autorités nigériennes enquêtent sur l'incident pour identifier les responsables.

Selon des sources, ce type de sabotage paralyse le fonctionnement du pipeline pendant 4 à 5 jours et un manque à gagner considérable pour les investisseurs chinois, qui commencent à s’exaspérer sérieusement de la fréquence de ce genre d’attaques.

La stabilité de la région dépend d'une coopération renforcée entre les États pour lutter contre le terrorisme et protéger les infrastructures essentielles.

 🇳🇪  🇳🇬Niger-Nigeria : Accusations de déstabilisation mutuelleLe gouvernement nigérien a de nouveau accusé le Nigeria de...
23/12/2024

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Niger-Nigeria : Accusations de déstabilisation mutuelle

Le gouvernement nigérien a de nouveau accusé le Nigeria de soutenir des tentatives de déstabilisation, en collaboration avec des puissances étrangères et des dignitaires de l'ex-régime de Mohamed Bazoum, réfugiés à Abuja. Cette accusation fait suite à des attaques contre un pipeline dans la région de Dosso, attribuées à des groupes opérant depuis le Nigeria.

Le ministre des Affaires étrangères du Niger, Bakary Yaou Sangaré, a convoqué la chargée d'affaires de l'ambassade du Nigeria à Niamey pour dénoncer ces « attaques abjectes » et réaffirmer la volonté de Niamey de protéger sa paix intérieure et de punir les responsables.
Il a également souligné que le Niger n'a jamais cherché à déstabiliser un pays voisin et a pris l'initiative de normaliser ses relations avec le Nigeria malgré les tensions, notamment après les sanctions de la Cédéao et la menace d'une intervention militaire soutenue par Abuja.

Malgré ces efforts de coopération, le Niger accuse toujours le Nigeria de fermer les yeux sur des manœuvres hostiles menées depuis son territoire, notamment en lien avec des membres de l'ex-régime déchu et des attaques transfrontalières.

Cette nouvelle escalade pourrait compliquer la normalisation des relations entre les deux voisins.

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