Journal Lome24

Journal Lome24 Entreprise de presse issue du groupe média Afrique-plume. Nous sommes un quotidien d'informations, d'investigations, d'analyses et de divertissement

TOGO : Quand l’injustice se muscle — “les gros bras” de l’impunité en action à ApessitoEtimi — Nous sommes fatigués.Au T...
26/03/2025

TOGO : Quand l’injustice se muscle — “les gros bras” de l’impunité en action à Apessito

Etimi — Nous sommes fatigués.

Au Togo, la loi est claire : nul ne peut faire cesser des travaux de construction sans une décision judiciaire. L’article 37 du Code de l’urbanisme et l’article 6 du Décret n°2016-043/PR du 1ᵉʳ avril 2016 rappellent que seules les autorités municipales ou un juge via une ordonnance sont habilités à interrompre ou suspendre un chantier. L’exécution d’une telle ordonnance relève d’un huissier de justice, qui peut, si nécessaire, être accompagné par la police ou la gendarmerie.

Mais à Apessito, dans une scène digne d’un film de far-west, la loi semble avoir été remplacée par les muscles. Des “gros bras”, des hommes puissamment bâtis et souvent sans aucune qualité légale, sont désormais utilisés pour faire cesser des travaux — et cela, sans aucun acte de justice.

Le commissaire d’Apessito est au cœur de cette polémique. Selon plusieurs témoignages et des vidéos circulant sur les réseaux sociaux depuis une semaine, il serait doté d’une étrange dérogation lui permettant d’ordonner des interruptions de chantiers sans ordonnance ni arrêté municipal, tout en se faisant accompagner de groupes d’hommes musclés pour intimider, menacer, voire violenter les citoyens. Certains évoquent même des cas d’interpellations sans motif, de garde-à-vue arbitraire, dans une ambiance d’omnipotence illégale.

Est-ce là un excès de zèle ou une dérive institutionnalisée ? Si c’est pour “le bien de la population”, comme le murmurent certains, pourquoi les mêmes droits d’intervention ne sont-ils pas accordés à tous les commissariats ? Et surtout : depuis quand la force prime-t-elle sur le droit dans une République censée respecter les lois ?

Il est temps que le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Colonel Calixte Batossie Madjoulba, et le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière, Colonel Hodabalo Awaté, soient interpellés — et que le ministre de la Justice et de la Législation, Guy Mipamb Nahm-Tchougli, éclaire le peuple : peut-on désormais créer le droit dans un commissariat ? Peut-on légalement arrêter les citoyens sans motif ? Peut-on violer la légalité sous prétexte d’ordre ? 

Le silence des autorités face à cette dérive est inquiétant. Car aujourd’hui c’est Apessito… et demain ? Ce précédent met en péril les principes mêmes de l’État de droit.

Etimi. Nous sommes fatigués de cette justice à double vitesse. Fatigués de ces muscles qui parlent plus fort que la loi. Fatigués de cette république où la force supplante le droit.

La population attend des réponses. Et surtout, des actes.

Tu aimes l'économie ou tu veux connaître le rôle des économistes dans la société , clique sur ce lien et abonne toi et t...
23/01/2025

Tu aimes l'économie ou tu veux connaître le rôle des économistes dans la société , clique sur ce lien et abonne toi et tu verras 👇👇👇Ce que s'est un économiste , pourquoi étudier les Sciences économiques ? Etc....

Je fais des vidéos qui t’aident à faire des choix économiques pour réussir tes études supérieures et universitaires, ton insertion professionnelle, tes affaires, ton business, ta vie et devenir riche.

Répression des médias au Togo : Journalistes convoqués et presse suspendueDans un contexte de répression croissante des ...
24/03/2024

Répression des médias au Togo : Journalistes convoqués et presse suspendue

Dans un contexte de répression croissante des médias au Togo, le Directeur de Publication de l'hebdomadaire "La Dépêche", Apollinaire Mewenemesse, est convoqué par les autorités policières. Cette convocation, prévue pour le 26 mars prochain, est une nouvelle attaque contre la liberté de la presse et d'opinion dans le pays.

La raison de cette convocation semble être un article paru dans "La Dépêche" le 28 février 2024, titré "L’assassinat crapuleux du Colonel Madjoulba, et si le Général Félix KADANGHA Abalo était le capitaine Dreyfus du Togo", signé par un "Tamar Vladimir". Les autorités togolaises accusent l'article d'incitation à la haine tribale, à l'affrontement ethnique entre officiers dans l'armée, à la révolte populaire, ainsi que de formuler des insinuations non fondées.

Le 04 mars dernier, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication a suspendu "La Dépêche" pour trois mois, dénonçant une "violation manifeste des règles professionnelles d’éthique et de déontologie".

Ces mesures répressives contre les médias indépendants ont suscité l'indignation de la responsable du programme Afrique du CPJ, Angela Quintal, qui a condamné fermement "la suspension répétée d'organes de presse au Togo et la menace de poursuites pénales à l'encontre des journalistes en lien avec leur travail, devenues malheureusement trop courantes dans le pays".
Par ces faits, le Togo semble battre le record en terme de poursuite judiciaire contre les journalistes ce qui suscite des interrogations sur la place d'un journaliste dans la société

Togo : L'appel poignant du Patronat de Presse pour protéger les journalistes.Le Patronat de la Presse Togolaise (PPT) él...
24/03/2024

Togo : L'appel poignant du Patronat de Presse pour protéger les journalistes.

Le Patronat de la Presse Togolaise (PPT) élève ses préoccupations quant à la situation actuelle qui entrave la sérénité et la quiétude des journalistes togolais dans l'exercice de leur métier.
Dans une déclaration officielle, le PPT enjoint les autorités togolaises à respecter les normes internationales en matière de liberté de la presse et d'opinion.

Plus particulièrement, le PPT exhorte les autorités à ne pas être complices de toute action susceptible de mettre en danger l'intégrité physique et la vie du journaliste Apollinaire MEWENEMESSE. Cette déclaration intervient dans un contexte où la sécurité des journalistes est devenue une préoccupation majeure dans le pays.

Dans un appel à la solidarité et à l'action collective, le PPT invite la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), l'Observatoire Togolais des Médias (OTM) et toutes les organisations professionnelles de la presse à prendre part à cette affaire pour garantir un dénouement juste et équitable.

De même, le PPT encourage vivement les journalistes et les défenseurs des droits de l'homme à demeurer mobilisés contre toute forme de restriction à la liberté d'expression et de presse au Togo. Cette déclaration reflète l'engagement continu du PPT en faveur de la protection des droits fondamentaux des journalistes et de la liberté d'expression dans le pays.

En conclusion, le PPT lance un appel à la vigilance et à la rigueur professionnelle des médias dans l'exercice de leur métier. Cette demande souligne l'importance de maintenir des normes éthiques élevées et de défendre l'intégrité journalistique dans un environnement parfois hostile.

Cette déclaration a été faite à Lomé, le 24 mars 2024, signifiant l'urgence et la gravité de la situation actuelle pour la presse togolaise.

09/03/2024

Cette vidéo publiée sur la page de nos confrères La nouvelle en ce 21 e siècle est tout simplement criminelle.
Regardez vous-mêmes

**Gabriel Messan Agbeyome Kodjo, Ancien Premier Ministre du Togo, Décède en Exil Après un Malaise***Par [Journal Afrique...
04/03/2024

**Gabriel Messan Agbeyome Kodjo, Ancien Premier Ministre du Togo, Décède en Exil Après un Malaise**

*Par [Journal Afrique Plume]*

Dans les tristes circonstances entourant l'ancien Premier Ministre du Togo, Gabriel Messan Agbeyome Kodjo, la nation pleure la perte d'un homme d'État émérite. Décédé aux premières heures de dimanche à l'âge de 70 ans, Agbeyome Kodjo avait été contraint à l'exil suite à l'élection présidentielle de 2020.

Selon des sources proches de la famille, l'ancien Premier Ministre a été victime d'un malaise samedi, nécessitant son admission à l'hôpital. Tragiquement, il a rendu son dernier souffle dans les premières heures du dimanche.

Agbeyome Kodjo, également président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), a marqué la scène politique togolaise de son empreinte. Son décès suscite une onde de choc parmi ses partisans et au sein de la nation, ravivant le débat sur sa vie politique et son engagement.

Le parcours de cet homme d'État a été marqué par son exil post-électoral en 2020, un chapitre sombre de son histoire politique. Cette période a été caractérisée par des défis et des tensions, jetant une lumière particulière sur les enjeux politiques au Togo.

Les circonstances exactes entourant le malaise de samedi et les détails de son décès restent pour l'instant à clarifier. La classe politique, les partenaires internationaux et la société civile observent attentivement l'évolution de la situation, tandis que les hommages affluent de toutes parts.

L'héritage politique et la contribution d'Agbeyome Kodjo à la démocratie et au développement du Togo seront inévitablement sujets à réflexion dans les jours à venir. Les funérailles de l'ancien Premier Ministre seront l'occasion pour le pays de rendre un dernier hommage à une figure marquante de son histoire politique récente.

09/09/2023

🇹🇬 La Continuité Politique au Togo : Un Défi à l'Indépendance 🗳️

Dans la République togolaise, l'histoire politique semble être figée, défiant le passage du temps et la promesse de changement. Depuis son accession à l'indépendance en 1960, le Togo a été le témoin d'une continuité remarquable dans le monde politique, où les mêmes visages occupent les postes ministériels, créant un sentiment de stagnation et d'exclusion pour de nombreux citoyens togolais.

Le réaménagement ministériel, qui a eu lieu ce 08 Septembre 2023, a laissé perplexe de nombreux observateurs nationaux et internationaux. Les mêmes noms, familiers depuis des décennies, ont été recyclés pour occuper les postes ministériels clés. Cette continuité ininterrompue suggère que le pouvoir est solidement ancré dans les mains d'une élite politique, écartant ainsi la possibilité pour de nouveaux visages et idées d'émerger.

La question qui se pose est de savoir si le Togo fait preuve de démocratie et de pluralisme politique réels. L'idée que seules quelques personnes sont aptes à gouverner semble réduire les perspectives pour les citoyens togolais, qui aspirent à un gouvernement transparent, responsable et inclusif.

La question de la gouvernance dynastique est particulièrement préoccupante. Le président Faure Gnassingbé est actuellement le plus ancien chef d'État en Afrique, et son règne a été marqué par des manifestations et des appels à la réforme politique. Bien que des révisions constitutionnelles aient été apportées en 2019, elles ont été critiquées pour avoir renforcé le pouvoir présidentiel plutôt que de le limiter. Cette tendance à la consolidation du pouvoir ne fait que renforcer les inquiétudes concernant la démocratie et la transparence au Togo.

La question centrale qui se pose est de savoir si le président Gnassingbé et son gouvernement sont prêts à ouvrir la voie à un renouveau politique. Le Togo est un pays avec un grand potentiel, mais pour réaliser ce potentiel, il est essentiel d'encourager la participation citoyenne et de permettre l'émergence de nouveaux leaders et de nouvelles idées. La stabilité ne doit pas être synonyme d'immobilisme politique.

La continuité des mêmes visages au sein du gouvernement doit susciter des interrogations quant à la véritable représentativité des citoyens togolais et à la volonté du pouvoir en place d'embrasser le changement. Pour le Togo, l'heure est peut-être venue de réfléchir à un avenir politique plus inclusif, où de nouvelles voix et de nouvelles perspectives peuvent enfin avoir leur place.

🌍✊

CINQ PAYS ONT BOYCOTTÉS LE SOMMET DES CHEFS D'ETAT MAJOR DE LA CEDEAOLa capitale ghanéenne, Accra, accueille les 17 et 1...
18/08/2023

CINQ PAYS ONT BOYCOTTÉS LE SOMMET DES CHEFS D'ETAT MAJOR DE LA CEDEAO

La capitale ghanéenne, Accra, accueille les 17 et 18 août les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest dans le cadre d’un sommet pour discuter des questions logistiques et stratégiques de l’intervention militaire au Niger en vue de restaurer l’ordre constitutionnel.
À l’ouverture de ce sommet ce jeudi, le chef d’état-major du Cap-Vert a brillé par son absence ; une façon claire de manifester sa désapprobation de l’usage de la force militaire au Niger. Sans surprise, les chefs d’état-major du Niger, du Burkina, de la Guinée et du Mali ont été également absents.

Cette première journée, selon plusieurs sources, a été consacrée à la mobilisation des États membres en vue de la réussite de cette opération, à la répartition des éléments de la force d’attente entre les pays contributeurs notamment le Nigeria, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin et la Guinée-Bissau.

« Nous connaissons notre concept d’opération, nous connaissons le risque. Nous connaissons les opportunités et nous mettons tout cela dans la phase de planification. La planification est virtuellement terminée. Pour l’instant, cette réunion porte sur les engagements et sur le moment où nous commencerons à marcher vers le pays », a répondu le commissaire chargé des affaires publiques de la Cédéao, Abdel Fatau Musah, à la presse.

AnnonceIl est mis en vente unTerrain sis a adidogome yokoe non loin de la grande voie( 50m), non loin de la pharmacie MA...
31/05/2023

Annonce
Il est mis en vente un
Terrain sis a adidogome yokoe non loin de la grande voie( 50m), non loin de la pharmacie MAGNIFICAT
*3 lots collés*

Titre foncier en cours...

NB: position Angle de rue impeccable pour habitation, commerce etc.
Prix :
1 lots 22 Millions

WhatsApp : 98551226

Des partenaires qui font des affaires au Burkina, ont pourtant refusé de nous vendre des armes et certains ont dissuadé ...
30/05/2023

Des partenaires qui font des affaires au Burkina, ont pourtant refusé de nous vendre des armes et certains ont dissuadé d’autres, de nous en vendre’’ PM

"Pour l’acquisition des équipements militaires, nous avons été confrontés à la réalité des faits. Des partenaires qui, pourtant, font des affaires au Burkina Faso, ont refusé de nous vendre des armes, pire, certains partenaires ont même dissuadé d’autres de le faire.

Alors nous avons été confrontés à cette douloureuse question : que vaut une amitié quand, au moment le plus critique de votre existence, le prétendu ami refuse de vous tendre une main secourable, alors même que ladite main secourable est censée être rétribuée ?

Sous d’autres cieux, ces mêmes partenaires qui nous ont tourné le dos ont, du jour au lendemain, convoyé des quantités considérables d’armes, pour voler au secours de certains pays.

Voudrait-on alors sacrifier les Burkinabè, pour ensuite se répartir le territoire et ses richesses avec les bandits armés ? C’est là une question légitime.

Ne sommes-nous pas des humains comme les autres ? En tout cas pas à leurs yeux, tel qu’on le constate. Au-delà du Burkina Faso, les Africains doivent apprendre à se poser les vraies questions quant à leurs relations avec le reste du monde.'' Premier ministre Kyelem
Agence d'Information du Burkina (AIB)

Address

Lomé

Telephone

+22890142564

Website

Alerts

Be the first to know and let us send you an email when Journal Lome24 posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

Contact The Business

Send a message to Journal Lome24:

Share