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Jean Ricner Bellegarde make yon gòl jodi a kont Manchester United nan kad kenzyèm jounen "Première League" la.Grenadye a...
12/08/2025

Jean Ricner Bellegarde make yon gòl jodi a kont Manchester United nan kad kenzyèm jounen "Première League" la.

Grenadye a make gòl sila pou Wolverhampton nan 45 minit+2.Malgre gòl la ekip grenadye a kase dan l 4 gòl a 1.

🇭🇹🇭🇹⚽⚽🤔🤔

Jean-Ricner Bellegarde : « sortir des poules avec Haïti à la Coupe du monde serait légendaire »Après avoir rejoint la sé...
12/04/2025

Jean-Ricner Bellegarde : « sortir des poules avec Haïti à la Coupe du monde serait légendaire »

Après avoir rejoint la sélection d’Haïti en septembre dernier à 27 ans, Jean-Ricner Bellegarde est rapidement devenu un cadre de cette sélection, 84e au classement FIFA, qui va disputer sa première Coupe du monde depuis 1974. Pour Foot Mercato, le milieu de terrain passé par Lens et Strasbourg est revenu sur cette échéance, son choix de rejoindre cette sélection mais plus globalement sur sa carrière.

Par Chemssdine

Foot Mercato : il y a quelques semaines, vous avez vécu une qualification historique pour la Coupe du monde avec Haïti. Comment avez-vous vécu ce moment alors que vous veniez de rejoindre la sélection en septembre ?

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Jean-Ricner Bellegarde : c’était quelque chose d’incroyable. Plusieurs joueurs m’ont poussé à rejoindre la sélection parce qu’ils m’ont dit qu’il y a eu l’opportunité de se qualifier vu que le Mexique, le Canada et les États-Unis étaient déjà qualifiés. Ils m’ont dit que je pourrais jouer au milieu de terrain et la réflexion a mûri. Je suis parti là-bas et j’ai vu qu’il y avait de la qualité dans le groupe. Ensuite, on a tout donné pour faire les choses et on a réussi à se qualifier.

FM : qu’est-ce qui vous a motivé de rejoindre la sélection haïtienne à 27 ans ?

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JRB : en vrai, tu te dis que tu peux te qualifier pour la Coupe du Monde. Tu peux rendre fier ton peuple, tes parents et toute ta famille. Je me suis dit pourquoi ne pas prendre le risque. Après, ils ont réussi à mettre des choses en place avec la Fédération pour structurer les choses. C’est comme ça que je me suis dit pourquoi pas.

FM : avez-vous directement senti le potentiel de la sélection ?

JRB : avant de venir, j’ai commencé à regarder les matchs. Je m’intéressais aux joueurs et j’ai fait mon analyse moi-même. J’ai beaucoup discuté avec l’entraîneur Sébastien Migné et il m’a convaincu. J’avais le bon feeling et je l’ai senti directement et j’ai décidé d’y aller car j’ai senti qu’on pouvait faire quelque chose de grand.

FM : il y a trois ans, lorsqu’on vous avait demandé si vous pouviez jouer avec la sélection haïtienne, vous aviez expliqué que ce n’était pas envisageable car les conditions étaient complexes pour rejoindre la sélection. Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?

JRB : j’ai vraiment constaté un changement vers la bonne direction. Le professionnalisme, je le ressens vraiment. Et même les joueurs qui étaient là avant moi le ressentent. Beaucoup m’ont dit que les conditions n’étaient pas optimales pour venir avant. Maintenant, c’est beaucoup mieux organisé. Ils savent que c’est le genre de changements qui peut attirer des binationaux, surtout dans une année de Coupe du monde.

«Le choix du cœur, c’était Haïti»
FM : pour la première fois depuis 1974, Haïti va participer à la Coupe du monde. Quelles sont vos ambitions ?

JRB : on arrive sans pression. On sait que c’est une compétition avec des grandes nations. On va jouer notre jeu. On verra où ça va nous mener. Mais on ne se met pas de barrières. On ne se dit pas non plus que les autres équipes vont nous battre facilement. On se dit que rien n’est joué d’avance, on a la chance d’y aller sans pression. Il faudra jouer notre jeu et on sait que la pression sera sur les autres. Pour faire la différence dans ces compétitions, c’est de faire les efforts ensemble et d’être solidaires. Déjà, disputer la Coupe du monde est incroyable. Mais si on peut faire une grande performance contre une grosse sélection, ça serait incroyable. Ou alors sortir des poules, ça serait légendaire. On va juste profiter, mais on a aussi envie de marquer l’histoire et on va essayer de le faire.

FM : quand vous êtes arrivé avec la sélection, on a senti beaucoup d’amour à votre égard. En quoi ça a joué dans votre choix de porter le maillot haïtien et comment cet amour se traduit-il depuis quelques semaines ?

JRB : ça a beaucoup joué. Parce que j’ai ressenti l’amour du peuple, via les réseaux sociaux, via ma famille. Ça a touché tout le monde. C’est toujours mieux de jouer là où on se sent apprécié. J’ai ressenti l’amour que le peuple nous a donné. Pour exemple, ils ont voté pour moi, le peuple haïtien, dans les meilleurs joueurs du mois en Premier League. Il y a eu plus de 20 000 votes. C’est ce genre de choses qui font vraiment plaisir. Pour la qualification, j’ai également reçu énormément de messages de personnes connus qui m’ont félicité comme le chanteur Jason Derulo par exemple.

FM : vous comptez trois sélections avec les A ? Avez-vous attendu l’Equipe de France et est-ce que votre manque de visibilité international avec les Bleus a compté dans votre décision ?

JRB : en vrai, je ne me suis jamais concentré directement sur les sélections. Même si c’était Haïti ou la France, je ne me concentrais plus sur mon club. Mais après, au fil du temps, je me suis dit que pourquoi pas, je pourrais rejoindre Haïti. Le choix du cœur, c’était de rejoindre Haïti. Et après, je pesais les pour et les contre. Au final, il fallait que je prenne ce risque.

«Ne pas être monté en Ligue 1 avec Lens ? Un énorme regret.»
FM : revenons un peu plus loin dans votre carrière. On est en 2013, vous avez 14 ans et vous êtes au centre de formation du Mans. C’est alors que le club perd son statut professionnel et c’est un retour à la case départ pour vous. Comment vivez-vous cette époque ?

JRB : on était petits, c’était difficile. Ça veut dire qu’on était… On était perdus. On se demandait ce qui allait se passer. Même, tu l’annonces à tes parents. Tu dis que tu vas revenir chez toi, tu ne sais pas comment penser à ce moment-là. Et même vis-à-vis des amis, c’est un peu la honte. Tu te dis que tu vas dans un club professionnel. Mais finalement le club va fermer, tu reviens chez toi. Tu ne sais pas de quoi demain est fait. Finalement, c’est une épreuve qui forge. Il fallait refaire les choses pour retrouver un club. Et après, ça s’est bien passé.

FM : ça s’est bien passé en rebondissant à Lens. Pourquoi avoir fait le choix de Lens ?

JRB : j’avais fait un essai à Metz. Ils voulaient me garder, mais je n’avais pas senti le projet. Je suis parti à Lens, j’ai directement accroché. Je me souvenais du transfert de Varane au Real Madrid depuis Lens, donc ça m’avait fait rêver directement.

FM : dans votre formation, il y a aussi cette finale de Gambardella face au Monaco d’un certain Kylian Mbappé en 2016. Vous aviez directement remarqué qu’il était spécial ?

JRB : on savait déjà que c’était un crack. Il avait déjà fait quelques matches en pro, on savait déjà tous qu’il allait faire de grandes choses. Ils avaient une belle génération aussi avec Guevin Tormin, qui était très fort à l’époque (Tormin joue désormais à Vierzon, en National 3, ndlr).

FM : vous faisiez également partie d’une belle génération avec Lens. Comment avez-vous su vous démarquer en accédant au groupe professionnel ?

JRB : je ne peux pas l’expliquer. Parce que tout le monde bosse à sa manière. Après, ça dépend sur quel coach tu tombes, le coach qui a apprécié ton jeu et qui veut te lancer, qui te trouve bon. Il y a plein de paramètres à prendre en compte. J’ai continué à travailler de mon côté, les autres ont continué à travailler de leur côté. Après, ça passe ou ça casse.

FM : en 2019, le RC Lens perd aux barrages d’accession à la Ligue 1 face à Dijon. Vous marquez lors du match aller. Est-ce un regret dans votre carrière de ne pas être monté avec Lens ?

JRB : clairement, c’est un énorme regret. J’aurais trop voulu monter en Ligue 1 avec Lens. J’aurais voulu monter parce que le club m’a donné et je voulais rendre la pareille. Après, quand tu sors du centre de formation, en plus, tu es un peu le chouchou. Et je voulais faire les choses bien. Je voulais qu’on monte car je voulais voir Lens en Ligue 1. Au final, ça ne s’est pas fait.

FM : c’est à l’été 2019 que vous partez en Ligue 1 pour rejoindre Strasbourg. Quand on voit la suite pour Lens, est-ce que vous avez le sentiment d’être parti trop tôt de Lens ?

JRB : non, je ne peux pas me dire que je suis parti trop tôt parce que je suis parti en Ligue 1. J’ai pris de l’expérience. Et après, on ne peut pas savoir. Peut-être que ça serait mal passé si j’étais resté à Lens. Je n’ai aucun regret sur mon départ.

FM : pourquoi avoir choisi Strasbourg à ce moment-là ?

JRB : quand j’arrive, je me souviens d’un club familial. Je ne sais pas si c’est toujours le cas avec l’arrivée de BlueCo, mais c’était vraiment familial quand j’y étais. Mais il y avait aussi cette possibilité de se mettre en avant dans un bon club qui peut vendre aussi en cas de belle offre. C’était un bon compromis pour pouvoir avoir du temps de jeu en Ligue 1 et performer.

«Le coéquipier qui m’a le plus choqué ? Jeff Reine-Adélaïde.»
FM : au fil des saisons, vous commencez à vous faire un nom en Ligue 1. Comment expliquez-vous cette montée en puissance au fil des ans ?

JRB : quand tu te sens mieux dans un club, tu as la confiance du coach… Mieux tu te sens, mieux tu performes. Après, c’est vrai que j’ai pris en confiance dans mon jeu, j’ai senti que je pouvais vraiment apporter au fil du temps à Strasbourg.

FM : vous signez à Wolverhampton à l’été 2023 contre 15 millions d’euros à la fin du mercato estival. Vous étiez sollicité par Monaco aussi. Pourquoi l’Angleterre et n’avez-vous pas ressenti une pression particulière à l’idée de signer dans un nouveau championnat ?

JRB : parce que Wolverhampton, pour moi, c’était pareil que Strasbourg. C’est un club qui donne sa chance aux joueurs et qui peut te permettre d’être mis en avant. Je m’étais dit que la Premier League, c’est quelque chose à voir, c’est quelque chose qu’il faut connaître dans une carrière. J’ai senti que c’était le bon moment pour y aller. Je n’ai pas ressenti de pression avec le prix de mon transfert. Il fallait juste que je m’adapte à ce nouveau championnat mais j’étais confiant.

FM : la saison passée, vous avez terminé la saison avec sept passes décisives en Premier League. D’où vous vient cette qualité de passes et considérez-vous que le jeu d’Angleterre vous permet de le mettre plus facilement en avant ?

JRB : c’est quelque chose que j’ai en stock depuis longtemps. Après, ça dépend avec qui tu joues autour. Maintenant, à force de connaître l’effectif, je sais où les joueurs vont courir. Je sais où donner le ballon. Avec le jeu anglais, plus direct, ça me permet aussi de m’exprimer plus facilement.

FM : quel est le coéquipier qui vous a le plus choqué dans votre carrière ?

JRB : il y en a eu beaucoup mais en jeune, c’était Jeff Reine-Adélaïde à Lens. C’est dommage avec toutes les blessures qu’il a eues. C’est dommage. Il n’a pas eu de chance. En jeunes, c’était trop… Il était vraiment fort. Tu lui donnais le ballon et il était capable de dribbler tout le monde.

FM : et pour finir, l’adversaire qui vous a le plus traumatisé ?

JRB : je pense que c’est Messi ou Neymar au PSG. Messi, tu sentais qu’il jouait sans forcer. C’était pas le Messi de Barcelone mais il était tellement au-dessus encore. Il jouait tranquillement mais même comme ça, il était supérieur à la moyenne.

Source : Foot Mercato

Meyè jwez nan mond lan: Melchie Daelle Dumornay kenzyèm !Nan yon klasman meyè jwez jounal "The Guardian" soti Melchie Da...
12/04/2025

Meyè jwez nan mond lan: Melchie Daelle Dumornay kenzyèm !

Nan yon klasman meyè jwez jounal "The Guardian" soti Melchie Daelle Dumornay plis moun konnen sou non Dumornay klase an kenzyèm pozisyon sou san jwez.

Grenadyè a nan klasman sila devan brezilyèn Marta ak Jamayikèn Khadija Shaw.

🇭🇹🇭🇹⚽⚽👏👏

Wilguens Paugain, de retour deux mois plus t**d!Le latéral droit international haïtien de Zulte Waregem, Wilguens Paugai...
12/04/2025

Wilguens Paugain, de retour deux mois plus t**d!

Le latéral droit international haïtien de Zulte Waregem, Wilguens Paugain a retrouvé les terrains après sa blessure.

Le Grenadier a disputé 63 minutes avec son club le weekend écoulé.

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Interview Carlens ArcusFraîchement qualifié pour la Coupe du Monde avec Haïti, Carlens Arcus se livre, non sans émotion,...
11/28/2025

Interview Carlens Arcus

Fraîchement qualifié pour la Coupe du Monde avec Haïti, Carlens Arcus se livre, non sans émotion, sur la belle histoire qu’il vit, sur le soutien qu’il a reçu et sur son envie de se battre pour ses coéquipiers d’Angers SCO.

Bonjour Carlens. Tout d’abord, félicitations pour ta qualification avec Haïti pour la prochaine Coupe du Monde. Qu’est-ce que ça représente pour toi ?
Merci. Ça représente beaucoup de choses. Premièrement, beaucoup de fierté, parce que c’était un rêve d’enfant. J’ai toujours eu deux rêves dans ma vie et j’avais déjà réalisé le premier, qui était de signer mon premier contrat professionnel.

Le deuxième vient donc de se réaliser. Pour moi, c’est une fierté de me dire que j’ai réalisé mes deux rêves. On n’y est pas encore, c’est dans un petit peu de temps, mais le fait de qualifier l’équipe est déjà un rêve qui est réalisé. C’est aussi une fierté pour ma mère et pour toute ma famille bien sûr. Je voyais vraiment dans ses yeux cette fierté-là, ce sentiment de voir son fils jouer pour son pays et le qualifier pour une Coupe du Monde, il n’y a pas plus beau. C’est tout ce sentiment-là qui est revenu après cette qualification. Ma mère n’était pas au match, mais elle a vraiment envie d’être présente pour la Coupe du Monde et je ferai tout pour qu’elle soit là. Je sais très bien qu’elle sera encore plus fière et elle sera très heureuse de me voir jouer dans cette Coupe du Monde.

Ta famille vit toujours là-bas ?
Non, il n’y a personne à Haïti, à part des cousins. Toute ma famille proche est un petit peu ailleurs, au Brésil ou aux États-Unis.

Un léger regret, vos matchs ont eu lieu sur terrain neutre. Vous n’avez pas pu fêter cela avec votre public ?
C’est vraiment le seul gros regret, parce qu’on a vraiment voulu jouer nos matchs à domicile à Haïti. Mais nous n’avons pas pu à cause des problèmes au pays. Cela fait maintenant deux ou trois ans que cela fait que nous ne pouvons pas jouer les matchs à Haïti. Mais on a senti une bonne énergie, depuis le premier match de cette qualification, à travers les réseaux sociaux.

Malgré le fait qu’on joue à l’extérieur, on a senti le soutien. On ne s’est pas vraiment senti dépaysé. On aurait voulu profiter avec eux mais je pense qu’on aura une chance de fêter ça avec eux avant la Coupe du Monde ou même après.

« On aurait voulu profiter avec eux mais je pense qu’on aura une chance de fêter ça avec eux avant la Coupe du Monde ou même après. »
Carlens Arcus à propos des supporters de l’équipe nationale d’Haïti.

Comment s’est passée ton enfance à Haïti ?
Franchement, c’était une vie paisible, tranquille. Malgré tout ce qu’on peut dire d’Haïti, j’ai vécu une enfance très joyeuse, très paisible. Je le répète souvent, ma mère a toujours fait en sorte qu’on ne manque de rien, même si c’était très dur pour elle. Elle a toujours fait en sorte qu’on ait vraiment tout pour réussir, à l’école déjà.

Mon enfance, c’était de jouer au foot tous les jours, de poursuivre ce rêve-là que j’avais toujours depuis petit. Je prends du recul mais, petit à petit, je commence à réaliser que mon rêve est quelque chose de vrai. Parce que j’ai toujours voulu jouer pour mon pays et le qualifier pour la Coupe du Monde. En fait, ça remonte plein de souvenirs, plein de belles choses de quand j’étais petit à Haïti.

Combien de temps y as-tu vécu ?
J’y suis resté jusqu’à mes 17 ans. Mais à partir de 13 ans, je commençais déjà à voyager, à quitter le pays.

Ma première expérience à l’étranger, c’était au Brésil. J’avais 14 ans, je crois, et je suis resté un an là-bas. À partir de là, je ne faisais que des allers-retours pour faire des essais en France. Donc forcément, je n’avais pas vraiment une vie stable, on va dire. Mais c’est à l’âge de 17 ans que j’ai quitté le pays pour poursuivre mon rêve, qui était de signer mon premier contrat professionnel.

Tu as des frères et sœurs ?
Oui, j’ai une grande sœur et deux frères du côté de ma mère et j’ai aussi beaucoup de frères et sœurs du côté de mon père.

Le fait de peu les avoir est un peu compliqué. J’ai forcément envie de vivre tous ces moments-là que je suis en train de vivre dans ma vie avec eux. Mais encore une fois, je ressens beaucoup d’amour d’eux et aussi beaucoup de soutien. Ça me fait ressentir que je ne suis pas tout seul.

Et quand c’est le moment de célébrer avec eux, je profite vraiment à fond. Je ne les vois pas souvent et je ne vous cache pas que parfois c’est très dur. J’aurais envie qu’ils profitent du quotidien que je suis en train de vivre avec mon Club, la sélection, mon quotidien… Mais c’est la vie, c’est comme ça, c’est mon destin. Je ferai vraiment tout pour les rendre fiers.

Je ferai tout pour qu’ils puissent venir voir la Coupe du Monde. Ça serait un réel plaisir.

Carlens-Arcus-Haïti
« Ça restera gravé à vie, que ce soit pour nous les joueurs et aussi pour le peuple haïtien. »
Carlens Arcus à propos de la qualification d’Haïti pour la Coupe du Monde.

Pourquoi vous appelle-t-on les Grenadiers ?
Ça vient d’un cri lancé par les soldats au combat pour se donner du courage, « Grenadye, alaso ». Et c’est resté jusqu’à arriver dans le football.

Cette soirée du 18 novembre reste-t-elle ta plus belle émotion dans le football ?
Oui, bien sûr. Au-delà de ma passe décisive, je suis content de participer un peu à cette fête, mais en fait, c’est plus grand que ça.

Et ce 18 novembre, il faut savoir que c’est une date très importante pour Haïti. Le 18 novembre 1803, c’était la bataille de Vertières. C’est là où a commencé cette lutte pour notre libération. Il faut imaginer un peu le truc. Et il n’y a pas de hasard. Ce match est tombé le 18 novembre donc les étoiles se sont bien alignées. On s’est dit qu’à cette date-là, il faut qu’on fasse en sorte que ça reste vraiment gravé dans la tête des gens, là-bas, à Haïti.

Ce match-là, c’était notre destin. C’était notre deuxième bataille. À cette date du 18 novembre 1803, on peut donc ajouter cette date du 18 novembre 2025, celle de notre qualification pour la Coupe du Monde, la deuxième après 52 ans. Donc ça restera gravé à vie, que ce soit pour nous les joueurs et aussi pour le peuple haïtien.

Vous l’aviez en tête en partant en sélection ?
Bien sûr, même avant. Je me souviens quand j’ai pris le carton jaune contre le Nicaragua en octobre et que j’étais suspendu pour le deuxième match contre le Honduras, j’étais vraiment triste. Mais, à mon retour dans l’avion, je me disais que c’était peut-être un « mal pour un bien », parce que je ressentais quelque chose en moi qui me faisait penser que cette qualification, ça devait arriver le 18 novembre. Depuis octobre, je sentais que ça devait passer par là.

Cette défaite contre le Honduras, ça nous a fait mal. Mais j’ai dit à l’équipe de rester positif, parce que cette date-là, c’est le destin et ça devait se passer comme ça. J’avais une sensation de calme.

Autant, lors du premier match contre le Costa Rica, le 13 novembre, j’étais un peu stressé, mais le 18 novembre, je n’étais pas du tout stressé. Je savais que ça serait le plus beau jour de ma vie et de celle du peuple haïtien.

On a vu un très bel accueil de tes coéquipiers à ton retour ici. Ça t’a touché ?
Ah oui, bien sûr. Ce moment-là aussi, je ne l’oublierai jamais. Ce n’est pas tout le temps qu’on reçoit beaucoup d’amour comme ça.

Je commence à avoir beaucoup d’expérience dans le foot. On sait très bien que c’est un sport collectif, mais qui peut être très individualiste et il ne faut pas en vouloir à ces personnes, c’est comme ça. Mais ce groupe-là, vraiment… Ça m’a donné la chair de poule. Ça m’a donné des frissons. Je suis vraiment heureux de cet accueil.

Ça donne envie de se battre pour eux. Ça me donne encore plus envie de me donner à fond pour ce groupe. Parce que ça se fait naturellement. Ça s’est vu que ce n’était que de l’amour, c’était sincère. Et encore une fois, je ne remercierai jamais assez ce groupe-là et le Club pour cet accueil.

Maintenant, il y a de nombreuses échéances importantes à venir ici. Comment abordes-tu la suite de la saison ?
Avec beaucoup de sérénité. On a montré en ce début de saison que l’on pouvait rivaliser contre n’importe quelle équipe. Et aujourd’hui, je pense qu’on est dans une bonne dynamique qui fait qu’on doit toujours rester positif et on va le rester parce que ce groupe-là est constitué de beaucoup de bons joueurs et, surtout, de beaucoup de bons gars. Il y a tout pour qu’on aille chercher ce maintien. Et j’espère vraiment qu’on y arrivera parce qu’on le mérite pour tout ce qu’on a fait depuis le début de saison.

Avec ce groupe-là, je suis très confiant sur le fait qu’on ira chercher quelque chose. Je le sens. Ça fait des années que je suis dans le monde professionnel et cette année, je sens qu’on ira chercher quelque chose de grand.

Il y a aussi beaucoup de jeunes dans ce groupe. Comment les accompagnes-tu au quotidien ? Quel rôle as-tu auprès d’eux ?
C’est un plaisir. Je suis passé par là et c’est un plaisir pour moi de les aider et de montrer aussi mes qualités en dehors du foot.

Parfois, on peut se dire que c’est dur pour eux. Mais je pense, comme je l’ai dit, que cette équipe-là est constituée de plein de bons gars : des joueurs qui ont beaucoup d’expérience et de maturité. J’en fais partie et j’en profite pour les aider parce qu’ils ont besoin de nous. Et on sent qu’ils sont très réceptifs.

Si ce n’était pas le cas, ça aurait été plus compliqué. Mais ils sont vraiment réceptifs. Je pense à des garçons comme Sidiki (Cherif), Prosper (Peter), les deux Marius (Courcoul et Louër), Djibirin (Harouna), Justin (Kalumba), Dan (Sinaté)… Sans exception, ils sont très réceptifs. Donc ça me donne plus envie de les aider par rapport à mon vécu. Et je suis vraiment content de le faire.

Source:Angers SCO

Franco Célestin à l’essai en Espagne au sein du Real Racing Santander, club de deuxième division.Le protégé de l'Agence ...
11/27/2025

Franco Célestin à l’essai en Espagne au sein du Real Racing Santander, club de deuxième division.

Le protégé de l'Agence Nxt19 est en Espagne depuis hier mercredi pour une période de quinze jours.

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NOTE DE DÉMENTICommunication officielle – Carlens ArcusL’équipe de communication du Grenadier Carlens Arcus informe le p...
11/24/2025

NOTE DE DÉMENTI
Communication officielle – Carlens Arcus

L’équipe de communication du Grenadier Carlens Arcus informe le public, les supporters et les médias qu’il n’est en aucun cas à l’origine de la vidéo actuellement en circulation sur les réseaux sociaux, ni d’aucun des propos qui y sont associés.

Il s’agit d’un contenu manipulé, généré à l’aide de l’intelligence artificielle, utilisant une personne lui ressemblant, mais qui ne correspond en rien à sa personne ni à ses positions. Toute utilisation de son image ou de son nom en lien avec ce contenu est donc erronée et sans fondement.

Carlens Arcus demeure pleinement concentré sur ses engagements professionnels avec Angers SCO, qu’il sert avec rigueur et professionnalisme, et reste totalement mobilisé pour accompagner la Sélection Nationale Haïtienne dans le grand défi à venir : la Coupe du Monde.

Nous appelons chacun à faire preuve de vigilance face aux contenus trompeurs et rappelons que seules les publications issues de ses comptes officiels doivent être considérées comme fiables :
X & Instagram :

Équipe de communication de Carlens Arcus

Steeven Saba est de retour dans l'effectif de VAC !Après pratiquement deux années d'absence,le milieu de terrain haïtien...
11/22/2025

Steeven Saba est de retour dans l'effectif de VAC !

Après pratiquement deux années d'absence,le milieu de terrain haïtien Steeven Saba est désormais à l'aube d'un retour spectaculaire dans le championnat national.

Le Violette Athlétique Club(VAC) a dévoilé la liste des milieux de terrain pour la saison 2025-2026 du championnat national de première division,et parmi les joueurs convoqués figure Steeven Saba.Le Grenadier est de retour pour la toute première édition du championnat national sous l'égide de la Ligue Haïtienne de Football.

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Jonel Désiré quitte l'Europe !L'ancien attaquant de la sélection nationale haïtienne,Jonel Désiré quitte Arménie pour s'...
11/21/2025

Jonel Désiré quitte l'Europe !

L'ancien attaquant de la sélection nationale haïtienne,Jonel Désiré quitte Arménie pour s'installer au Brésil.

Le Mirebalaisien s'est engagé avec le club Perolas Negras basé à Resende dans l'État de Rio de Janeiro.Fondé en 2009, actuellement le club joue dans le Campeonato Carioca, Série B1 (Troisième division dans l'État de Rio).

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KONSÈY YON SITWAYEN AVIZE: SHARTER OBSAINT,Ann li ansanm Pou yon fwa an n kite gwo kòlè nou sou kote !Pami plizyè jwè bi...
11/20/2025

KONSÈY YON SITWAYEN AVIZE: SHARTER OBSAINT,Ann li ansanm

Pou yon fwa an n kite gwo kòlè nou sou kote !

Pami plizyè jwè binasyonal ki kapab vin ranfòse seleksyon nasyonal la annatandan (paske pou moman an se yo nou konnen) nou jwenn 3 jwè k ap jwe nan bon nivo ann Ewop, Wilson Isidor k ap jwe nan Sunderland AFC nan peyi Angletè, jwè a gen 25 lane, Lenny Joseph k ap jwe nan Ferancvaros TC nan peyi Ongri li gen 25 lane epi nou jwenn Gorby Jean Baptiste k ap jwe nan Braga,peyi Pòtigal ki gen 23 lane.

Fokis la rete plis sou Wilson Isidor,men m ap di se 3 jwè ki gen anpil talan e k ap pote gwo kichòy pou seleksyon nasyonal la.Depi aprè kalifikasyon seleksyon nasyonal la pou mondyal 2026 la,g on kesyon mwen kwaze souvan sou rezo sosyal yo :èske n ap dakò kèk binasyonal patikilyèman Wilson Isidor ki pa t jwe jwe eliminatwa yo jwe mondyal la ?

Mwen menm li yon koze lach la deja fèmen 😂.Nou s on pèp ak eslogan,e ki g on imajinasyon kolektif san parèy pou n menm jwe ak bagay serye.Gen moun ki li nan pi gwo liv pase m ki fè m konnen se la rezilyans nou pran rasin, mwen pa la.Mezanmi pou yon fwa an n pa kite gwo kòlè pran devan bon rezònman nou.Se papa Isidor ki Ayisyen,manman l soti nan peyi Madagaska,li fèt an Frans,kidonk gen posibilite pou l jwe pou 3 peyi e l ap jwe nan bon nivo.Si n apwoche jwè a li ka toujou di l ap tann ki kontrè ak lòt jwè ki di w yo pa nan koze Ayiti a ditou.

Anpil moun k ap tire pye yo si yo te nan pozisyon sa yo t ap genyen menm konpòtman an e menm pi mal menm.Gen anpil Ayisyen ki fèt ann Ayiti ki pa vle wè peyi a san w pa konnen ki sa peyi a te fè li.Yon jwè ki gen 25 lane apre anpil peripesi nan karyè li kapab di l ap rete tann,nou pa menm depanse 5 goud Lesko nan fòmasyon jwè a,nou pa oblije estomake si l di l ap rete tann.

Sila yo k ap di bourik p ap fin travay pou chwal kalonnen an, mwen pa wè l konsa.Mwen wè si nou ka jwenn ranfò pou seleksyon nasyonal nou an pi fò l ap pi bon.Kounya fòk nou tout dakò nou p ap janm dakò sou tout bagay tou.Mwen panse joure youn lòt la p ap pote gwo bagay nan diskisyon an.Mwen menm nan lane ki pase yo mwen te konn panse menm jan ak anpil moun depi moun nan pa t la li pa oblije la ankò,men mondyal fanm 2023 a fè m konprann gen nivo w ap pran gen moun ki pa oblije toujou la.Mwen panse chovinism sa bezwen fèmen je n sou kèk reyalite a, an n pa kite sa rive.

Foutbòl se moun ki pi kapab yo ki dwe la.Bellegarde te g on epòk li t ap tann,men kounya li vini nou wè ki sa l pote.Se pa tout ekip la k ap chanje ka toujou genyen lòt ki pote plis pou nou.An n akeyi yo ak bra louvri.

Pou mwen kesyon an pa ta dwe èske n ap kite yo vin jwe pou nou nan mondyal la,men pito èkse y ap gentan dakò vini nan pwochen fenèt FIFA ?

11/19/2025

Le président de la FIFA Gianni Infantino a adressé ses félicitations à la sélection haïtienne pour sa qualification pour la Coupe du Monde 2026.

52 années après, nous voilà de retour à la plus prestigieuse compétition de football au monde.

🇭🇹🇭🇹⚽⚽🔥🔥🏆🏆.

11/19/2025

Address

60 Vine Street
Ansonia, CT
06401

Website

https://www.youtube.com/channel/UC2djnc7_bdj2C4xsYM9wW4g

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