
02/28/2024
đ Il faut tuer la confĂ©rence de Berlin !
Le fait que je suis un BurkinabĂš, que vous soyez GhanĂ©en, Tanzanien, Ougandais, Sud-Africain, Togolais, BĂ©ninois, etc., 54 au total, prouve de maniĂšre irrĂ©futable que la confĂ©rence de Berlin du 15 novembre 1884 au 26 fĂ©vrier, 1885 est toujours bien vivante. Au fait, la confĂ©rence de Berlin est aussi appelĂ©e la confĂ©rence du Congo, et que se passe-t-il actuellement en RDC ? Vous le savez! CoĂŻncidence? Pas du tout! Rien nâa changĂ© depuis lors!
Une jeunesse Africaine consciente transcende les frontiĂšres qui ne sont rien dâautre quâune crĂ©ation du colonisateur pour nous diviser et mieux rĂ©gner sur nous. Il a rĂ©ussi cette entreprise et c'est aux Africains Ă©veillĂ©s de faire disparaĂźtre ces frontiĂšres SANS DELAI puisque notre survie en dĂ©pend.
Ce sont nos peuples qui devront le faire, sinon cela nâarrivera pas. Ne comptez pas sur lâ pour mettre en Ćuvre cela, car mĂȘme leur loi constitutionnelle sur les frontiĂšres est anti-africaine et renforce la confĂ©rence de Berlin. Voici ce qu'il lit,
"L'Acte constitutif de l'Union africaine (UA) stipule que l'Union doit fonctionner selon le principe du respect des frontiÚres qui existaient au moment de l'indépendance."
Le voyez-vous maintenant ? Ils prĂ©tendent ĂȘtre lâUnion africaine, mais leur propre constitution est anti-Union et anti-Africaine. Le professeur Coovi Gomez nous a dit lors dâune confĂ©rence live que lorsque Mouammar Kadhafi a financĂ© les constitutionnalistes pour rĂ©diger la constitution de lâUA, chaque personne ayant reçu 25 000 dollars, ils sont allĂ©s copier une partie de celle de lâUE. Et pire encore, ils ont Ă©crit que les frontiĂšres resteraient telles quâelles Ă©taient au moment de lâindĂ©pendance. Alors, Kadhafi Ă©tait trĂšs en colĂšre et trĂšs déçu de voir cet acte sur les frontiĂšres.
Cela montre la carence intellectuelle et les lacunes de ceux que lâon appelle les « intellectuels africains ». Personnellement, je veux croire que cet acte sur les frontiĂšres Ă©tait un pur produit de sabotage, car vous ne pouvez en aucun cas promouvoir lâUnion africaine et vous considĂ©rez que les frontiĂšres doivent rester immuables. Cela n'a aucun sens ! Nâoublions pas que nos ennemis ne veulent jamais voir une Afrique sans frontiĂšres! Sinon, comment pourront-ils nous contrĂŽler ?
Câest pourquoi je dis que ce sont les peuples qui devront faire pression en faveur de ce programme, et non les dirigeants actuels. Ils sâen moquent Ă©perdument. Ils sont lĂ pour le fric et pour leurs ventres. AprĂšs tout, dans vingt ans, la plupart dâentre eux auront disparu et nous nous retrouverons avec nos malheurs. Quoi quâil en soit, lâheure est grave quand on considĂšre la gĂ©opolitique actuelle sur notre continent, surtout lâAES et la RDC.
Il faut donc que la jeunesse se lĂšve, s'organise et agisse ! Personne dâautre ne le fera Ă notre place. Soit nous y parvenons en cette gĂ©nĂ©ration, ou soit oublions le tout simplement! Mais je pense que et le GĂ©nĂ©ral Abdourahamane TIANI ont compris la mission! Soutenons-les!