
08/03/2025
🧠 Changer les mentalités avant de changer les dirigeants : une urgence nationale
Avant de penser au changement des dirigeants, il est fondamental de transformer les mentalités. C’est là où tout commence. Malheureusement, le constat est amer : au Congo-Brazzaville, les mentalités régressent chaque jour, de génération en génération.
Une grande partie de la population, des citoyens aux élites politiques, est profondément complexée par l’Occident. L’image de réussite est désormais liée au fait de voyager, d’obtenir des papiers étrangers, ou même d’avoir une nationalité occidentale. Pour beaucoup, ce sont les seules échappatoires face à un pays perçu comme un enfer.
Les discours des dirigeants sont souvent centrés sur des contrats signés avec les grandes nations, promettant innovation et développement. Mais cette fascination pour l’étranger dépasse l’économie : elle touche aussi la vie personnelle. Se soigner à l’étranger, scolariser ses enfants ailleurs, vivre sous d’autres cieux... C’est devenu un symbole de réussite, même pour les membres du gouvernement.
Le pire, c’est que cette mentalité nourrit un orgueil déplacé. Une fois régularisés dans un pays occidental, certains Congolais se vantent avec des phrases comme : « Bana na ngai ba botama na poto », « Nga naza na mikanda », « Mwana ya poto ya kala ». L’arrogance s’installe, les insultes fusent sur les réseaux sociaux, et l’esprit de communauté se délite.
Même les ministres et députés reproduisent ce schéma. Dans l’imaginaire collectif, l’Occident devient le seul modèle capable d’apporter développement et intelligence. Créer, inventer, se développer par soi-même semble inimaginable.
Sous la gouvernance de Denis Sassou Nguesso, un homme du passé dépassé par les technologies modernes, cette mentalité est entretenue. Tant que les Congolais restent ignorants, le pouvoir reste intact. L’ignorance devient un outil de contrôle : plus les citoyens sont surpris par l’innovation, plus ils s’extasient devant les « mayele ya mundele ».
Les conséquences ? Plagiat, jalousie, sorcellerie, bruits vides sur les réseaux sociaux, et un engagement factice sur des causes creuses. Le véritable changement commence par une révolution des mentalités. Il faut purifier cette génération abrutie, corrompue et enfermée dans de faux paradigmes.
Les Congolais doivent comprendre que Denis Sassou Nguesso, Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntumi, et d’autres figures de ce système incarnent le passé et le sous-développement.
La jeunesse congolaise doit prendre conscience. Le réveil est urgent.
— MFÛMÛ KAYI pour PSCTV