
09/27/2025
Après la décision concernant l'ancien président, son ex Cécilia Attias, mère de son fils Louis, brise le silence
Le jeudi 25 septembre 2025 restera gravé dans les mémoires comme un jour où la justice française a frappé fort en rendant son verdict dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy, une affaire qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre et suscité de nombreuses discussions depuis des années. L’ancien président, poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation liés à cette période, a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs et condamné à cinq ans de prison avec mandat de dépôt différé, assorti d’une amende de 100 000 euros, d’une interdiction de ses droits civiques, civils et de famille ainsi que d’une inéligibilité de cinq ans, une décision qui n’a pas manqué de provoquer une onde de choc dans le paysage politique et médiatique français. Dès l’annonce de la décision, Nicolas Sarkozy a exprimé son intention de faire appel, affirmant avec fermeté son innocence et sa volonté de se battre jusqu’au bout pour prouver sa bonne foi, déclarant qu’il se conformerait aux convocations de la justice sans perdre sa dignité. Dans le même temps, son ex-femme Cécilia Attias, mère de leur fils Louis, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour exprimer son étonnement et sa tristesse, affirmant être aux côtés de Nicolas et soulignant son honnêteté, tandis que Louis Sarkozy a partagé un message émouvant sur Instagram célébrant la droiture et le courage de son père et rappelant l’importance de continuer à avancer malgré les épreuves. Même Giulia Sarkozy, la fille de Nicolas et Carla Bruni, a contribué à diffuser des messages familiaux de soutien en repostant des publications de ses parents, dont une de Carla Bruni avec son mari légendée « L’amour est la réponse ». Cette affaire n’a pas concerné uniquement Nicolas Sarkozy, puisque Claude Guéant et Brice Hortefeux ont également été reconnus coupables respectivement de corruption passive et d’association de malfaiteurs, avec des peines de prison adaptées à leur situation, tandis qu’Eric Woerth, trésorier de la campagne, a été relaxé, et Alexandre Djouhri a été partiellement reconnu coupable avec six ans de détention et trois millions d’euros d’amende, ce qui montre l’ampleur et la complexité de ce dossier judiciaire qui continue de susciter l’attention et les réactions au sein de la société française, mêlant émotions personnelles et implications politiques dans une période où le débat sur la justice et l’intégrité reste plus que jamais au centre des discussions. ~