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La Maison Blanche prévoit de réduire de 10 % le nombre de vols dans 40 des aéroports américains les plus fréquentés, alo...
11/06/2025

La Maison Blanche prévoit de réduire de 10 % le nombre de vols dans 40 des aéroports américains les plus fréquentés, alors que la plus longue paralysie gouvernementale de l'histoire se poursuit. Le secrétaire aux Transports a déclaré que cette mesure permettrait de « soulager la pression » sur les contrôleurs aériens non rémunérés, mais qu'elle entraînerait des milliers d'annulations de vols pendant la période la plus chargée de l'année.
La paralysie des services fédéraux pèse lourdement sur le budget des Américains : des millions de personnes à faibles revenus voient leurs allocations alimentaires réduites ou retardées, et des organisations de défense des droits humains mettent en garde contre une insécurité alimentaire généralisée.

Les inégalités en AfriquePrès de la moitié des 50 pays les plus inégalitaires du monde se trouvent en Afrique, selon un ...
11/06/2025

Les inégalités en Afrique
Près de la moitié des 50 pays les plus inégalitaires du monde se trouvent en Afrique, selon un nouveau rapport sur les inégalités mondiales dirigé par l’économiste Joseph Stiglitz, lauréat du prix Nobel.
Commandé par l'Afrique du Sud — en amont du sommet du G20 qu'elle accueille ce mois-ci —, le rapport indique que les inégalités de richesse mondiales doivent être considérées comme une «urgence» : depuis 2000, les 1 % les plus riches de la planète ont vu leur patrimoine augmenter en moyenne de 1,3 million de dollars, tandis que celui de la moitié la plus pauvre de l'humanité n'a progressé que de 585 dollars. « Le monde comprend que nous sommes confrontés à une urgence

La ville de New York élit son premier Maire musulmanZohran Mamdani, un socialiste démocrate autoproclamé de 34 ans d'ori...
11/05/2025

La ville de New York élit son premier Maire musulman

Zohran Mamdani, un socialiste démocrate autoproclamé de 34 ans d'origine indienne né en Ouganda, a été élu mardi 4 novembre maire de New York, la plus grande ville des Etats-Unis. Le jeune Mandani a connu une ascension fulgurante l'an dernier, passant d'un député obscur de l'Assemblée de l'État de New York dans le Queens à la mairie de New York.
Sa victoire vient couronner une campagne municipale hors du commun, marquée par le retrait du maire sortant, Eric Adams, et le rejet à deux reprises par les électeurs new-yorkais de la tentative de retour en politique d'Andrew Cuomo, quatre ans après sa démission du poste de gouverneur suite à des accusations d'inconduite sexuelle.
Mamdani sera le plus jeune maire de New York depuis plus d'un siècle, ainsi que le premier maire musulman et le premier maire d'origine sud-asiatique de la ville. Son identité a été au cœur des débats dans les derniers jours de la campagne, suite à une vague de propos que Mamdani a qualifiés d'islamophobes de la part de ses adversaires.
Charismatique et fin politicien, il a su séduire des groupes d'électeurs clés en utilisant à la fois Internet et les méthodes traditionnelles de politique de proximité employées par les élus américains. Sa campagne était basée sur des promesses audacieuses visant à rendre la plus grande ville des États-Unis abordable. Des promesses qui, selon des observateurs, seront difficiles à tenir dans une ville cosmopolitaine et capitaliste de classe mondiale, avec environ 8,48 millions d'habitants
Le triomphe de Mamdani ce mardi, ainsi que d'autres succès électoraux lors des élections de gouverneur dans les États indécis de Virginie et du New Jersey, donne aux démocrates l'espoir de reprendre le contrôle du Congrès l'année prochaine à l'occasion des élections de mi-mandat.

Par Ben Bangoura

Pourquoi la candidature de Toumba Diakité sera inévitablement rejetée par la Cour suprême.L’annonce de la candidature du...
11/04/2025

Pourquoi la candidature de Toumba Diakité sera inévitablement rejetée par la Cour suprême.

L’annonce de la candidature du commandant Aboubacar Sidiki Diakité, connu sous le nom de Toumba, à l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, a créé un véritable choc dans le paysage politique guinéen. Ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara, il a surpris tout le monde en présentant son dossier de candidature sous la bannière du Parti pour la Réconciliation et le Travail (PRT), accompagné du paiement de la caution fixée à 900 millions de francs guinéens. Cet acte, aussi audacieux que controversé, intervient alors que Toumba purge actuellement une peine de dix ans de réclusion criminelle à la Maison centrale de Conakry, pour sa responsabilité dans le massacre du 28 septembre 2009.

Cette situation a immédiatement suscité un débat juridique et politique : un détenu peut-il légalement briguer la magistrature suprême ? La réponse, à la lumière de la Constitution et du Code électoral guinéens, semble sans équivoque.

Le 31 juillet 2024, le tribunal criminel de Dixinn a rendu un verdict historique, reconnaissant Toumba coupable de crimes contre l’humanité. Il a été condamné pour son rôle de commandement dans la répression sanglante du rassemblement pacifique tenu au stade du 28-Septembre. Bien qu’il ait fait appel de cette décision, son statut de condamné et de détenu demeure. En droit, cette réalité juridique a des conséquences directes sur son éligibilité.

L’article 45 de la Constitution guinéenne fixe clairement les conditions que doit remplir tout candidat à la présidence de la République. Parmi elles, figure une exigence incontournable : j***r de ses droits civils et politiques. Cette disposition n’est pas une simple formalité, mais une condition essentielle, garante de la moralité, de la liberté et de la responsabilité de celui qui aspire à diriger la nation. Or, en étant condamné et incarcéré, Toumba Diakité a perdu cette jouissance de ses droits. Il est donc, de fait, exclu du champ d’éligibilité.

Au-delà de la Constitution, le Code électoral, dans son article 135, renforce cette inéligibilité en précisant que ne peut se présenter à la fonction de Président de la République toute personne ayant fait l’objet d’une condamnation définitive pour crime ou délit, ou encore toute personne sous le coup d’un mandat d’arrêt pour infraction grave. Si certains estiment que le caractère définitif de la condamnation n’est pas encore établi, du fait de l’appel en cours, le fait demeure que Toumba est sous le coup d’une peine en exécution. Sa situation pénale active l’empêche matériellement et juridiquement d’exercer un droit de candidature.

Au-delà des textes, la question se pose aussi sur un plan pratique et moral. Comment un homme détenu pourrait-il mener une campagne électorale, se présenter devant la Cour constitutionnelle pour prêter serment, ou encore assumer les fonctions régaliennes liées à la présidence de la République ? Gouverner suppose la liberté de mouvement, la capacité à représenter la nation et à incarner son unité. Or, un prisonnier, privé de liberté et condamné pour des crimes d’une telle gravité, ne peut ni symboliquement ni institutionnellement prétendre à un tel rôle.

La Constitution exige également que le candidat soit certifié apte physiquement et mentalement par un collège de médecins assermentés. Dans le cas de Toumba, une telle démarche semble impossible : les contraintes de son incarcération ne lui permettent pas de se soumettre librement à cet examen, encore moins d’en remplir les conditions d’aptitude à une fonction de cette importance.

Sur le plan politique, la candidature de Toumba soulève aussi une question d’image et de responsabilité. La Guinée, engagée dans un processus de réconciliation nationale après des années de violences et d’instabilité, ne peut se permettre de cautionner, même symboliquement, la candidature d’un homme reconnu coupable de crimes contre l’humanité. L’éthique politique et la crédibilité des institutions exigent que la fonction présidentielle reste l’incarnation de la justice, de la probité et du respect des valeurs républicaines.

En conséquence, il apparaît clairement que la Cour suprême, lorsqu’elle procédera à l’examen des dossiers de candidature, ne pourra qu’écarter celui de Toumba Diakité. La jurisprudence et la cohérence institutionnelle l’y obligent. Le rejet de cette candidature ne serait pas une décision politique, encore moins une manœuvre d’exclusion, mais une stricte application des textes qui régissent la République de Guinée.

La symbolique de cette démarche n’échappera à personne : à travers cette tentative, Toumba semble vouloir se présenter comme un acteur politique victime du système, mais la réalité est tout autre. Son passé judiciaire, sa condamnation et sa détention constituent des obstacles insurmontables à toute ambition présidentielle. Le droit guinéen, dans sa logique, ne fait pas de distinction entre le symbole et la légalité : nul ne peut se placer au-dessus de la loi.

Ainsi, malgré le retentissement médiatique que son initiative a pu susciter, la conclusion s’impose d’elle-même. La candidature du commandant Aboubacar Sidiki Diakité sera inévitablement rejetée. Les fondements constitutionnels et électoraux ne laissent aucune marge d’interprétation. En se prononçant contre cette tentative, la Cour suprême affirmera non seulement l’autorité de la loi, mais aussi la primauté de la morale publique sur la provocation politique.

Enfin, cette candidature, aussi surprenante soit-elle, restera avant tout un épisode symbolique dans l’histoire politique du pays — un acte de défi plus qu’un véritable projet de conquête du pouvoir. En la rejetant, la Cour suprême rappellera à tous que la fonction présidentielle est une responsabilité sacrée, réservée à ceux qui incarnent la dignité, la justice et la liberté, et non à ceux que la justice a déjà reconnus coupables des pires violations des droits humains.

Ibrahim Camara
AlloAfricaNews

Dick Cheney, figure emblématique du conservatisme, devenu l'un des vice-présidents les plus influents et controversés de...
11/04/2025

Dick Cheney, figure emblématique du conservatisme, devenu l'un des vice-présidents les plus influents et controversés de l'histoire des États-Unis et
force motrice de l'invasion américaine de l'Irak en 2003, est décédé à l'âge de 84 ans.
Selon un communiqué de sa famille, M. Cheney est décédé lundi soir des suites de complications liées à une pneumonie et à une maladie cardiaque et vasculaire.

Le chef de la junte de Conakry sera candidat à l'élection présidentielle du 28 décembre C'est officiel,  l'ancien légion...
11/04/2025

Le chef de la junte de Conakry sera candidat à l'élection présidentielle du 28 décembre

C'est officiel, l'ancien légionnaire français et, depuis septembre 2021 le chef de la junte militaire au pouvoir en Guinée, Mamady Doumbouya, a officiellement annoncé sa candidature à l'élection présidentielle du 28 décembre 2025
Ce lundi 3 novembre, il a déposé sa candidature auprès de la Cour suprême du pays, sans toutefois faire d'annonce publique.
Son entrée en lice était attendue depuis un certain temps, mais elle suscite une vive controverse. Les forces vives du pays, composées des mouvements syndicaux, des organisations de la société civile et de plusieurs partis politiques, ont
catégoriquement réjété cette décision, indiquant qu'elle violait la charte de la transition. Adoptée au lendemain du coup d'Etat militaire du 5 septembre 2025, la defunte charte interdisait à Mamadi Doumbouya et à l'ensemble de son escouade crétins de se présenter aux futures élections.
Cependant, la situation a évolué en début d'année lorsque les autorités administratives, soutenues par la junte, ont organisé un référendum constitutionnel en septembre dont l'adoption à enterrer définitivement cette disposition, l'article 46, de la transition.

Trump envisage une intervention militaire américaine au Nigeria, évoquant des attaques présumées contre des chrétiens.Tr...
11/03/2025

Trump envisage une intervention militaire américaine au Nigeria, évoquant des attaques présumées contre des chrétiens.

Trump ordonne au département de la Défense de se préparer à une intervention et menace de suspendre l'aide au Nigeria.

Le secrétaire à la Défense, Hegseth, confirme la préparation d'une action pour protéger les chrétiens au Nigeria.

Le président nigérian, Tinubu, réfute les accusations d'intolérance religieuse et souligne l'attachement des États-Unis à la liberté.

Le Nigéria se félicite de l'aide américaine dans la lutte contre le terrorisme, mais souligne l'importance du respect de son intégrité territoriale.

Le gouvernement nigérian nie toute persécution spécifique des chrétiens, affirmant que les terroristes ciblent des personnes de toutes confessions.

Un porte-parole nigérian se dit optimiste quant à l'issue positive des futures discussions entre les dirigeants américains et nigérians.

Trump évoque la possibilité d'un déploiement de troupes au sol ou de frappes aériennes américaines au Nigeria.

«Ne voyagez pas».au MaliLes ambassades occidentales, notamment celles des États-Unis et du Royaume-Uni, rapatrient leurs...
11/02/2025

«Ne voyagez pas».au Mali
Les ambassades occidentales, notamment celles des États-Unis et du Royaume-Uni, rapatrient leurs personnels non essentiel et exhortent leurs ressortissants à quitter le Mali en raison de la dégradation de la sécurité et du blocus des carburants qui paralyse la capitale, Bamako.

En Guinée Bissau, plusieurs officiers supérieurs, soupçonnés de tentative de  coup d'État pour «subvertir l'ordre consti...
11/02/2025

En Guinée Bissau, plusieurs officiers supérieurs, soupçonnés de tentative de
coup d'État pour «subvertir l'ordre constitutionnel» ont été arrêtés par les forces armées du pays le 31 octobre 2025, juste avant le début de la campagne pour les élections générales, prévues le 1er novembre.
Le complot déjoué a été annoncé par le chef d'état-major adjoint, le général Mamadu Ture Kuruma, lors d'une conférence de presse le 31 octobre.
Le général de brigade Dahaba Nawalna, directeur d'une école de formation militaire, a été désigné comme l'instigateur présumé du complot. Kuruma a cité les commandants Domingos Nhanke et Mario Midana parmi les officiers supérieurs arrêtés à leur domicile à Bissau, la capitale.
Les soupçons se sont portés sur plusieurs officiers supérieurs portés disparus depuis le 27 octobre.
L'armée a déclaré que la tentative de coup d'État visait à perturber le processus électoral.
La tentative de coup d'État présumée visait le gouvernement du président Umaru Embaló et intervient dans un contexte de fortes tensions politiques.
Il s'agit de la deuxième tentative de coup d'État connue contre le président Embaló depuis 2023. Le pays se prépare à une élection présidentielle, mais la date de fin du mandat du président Embaló fait l’objet d’une vive contestation. L’opposition affirme que son mandat a expiré plus tôt en 2025.
La Cour suprême a statué que son mandat était prolongé jusqu’au 4 septembre 2025.
Embaló a fixé la nouvelle date de l’élection au 30 novembre, ce qui a exacerbé les tensions.
Ancienne colonies portugaise devenue indépendante en 1975,.la
Guinée-Bissau a une longue histoire d’instabilité politique marquée par des cpups d'Etat.

Tanzanie: Le président Samia en tête malgré l'escalade des protestationsLes résultats provisoires indiquent que le prési...
10/31/2025

Tanzanie: Le président Samia en tête malgré l'escalade des protestations

Les résultats provisoires indiquent que le président tanzanien Samia Suluhu est en tête des élections du 29 octobre, alors même que les protestations s'intensifient suite à l'exclusion des leaders de l'opposition des scrutins.

Suluhu devrait remporter un second mandat de cinq ans, mais les organisations internationales de défense des droits humains critiquent le processus électoral, entaché par une faible participation, un couvre-feu nocturne et une coupure d'internet, alors que les manifestants descendent dans les rues des principales villes pour le troisième jour consécutif depuis le scrutin.

Au moins quatre personnes ont été tuées depuis le début des manifestations à Dar es Salaam, la capitale économique, puis à Namanga, ville frontalière. Les manifestants exigent l'annulation des élections en raison de la détention de plusieurs mois du chef de l'opposition, Tundu Lissu, qui l'a empêché de se présenter, tandis qu'un autre candidat, Luhaga Mpina, a également été empêché de se présenter. Avec Semafor

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