09/23/2025
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VOL Ă COEUR ARMĂ
Je marche derriÚre Julius qui bouge son corps au son de la musique qui se dégage des écouteurs enfoncés dans ses oreilles. Je vois des lumiÚres au loin. Il faut que je tape sur son épaule pour attirer son attention. Nous nous fondons directement sur le mur à cÎté et nous faisons mine de discuter. Un groupe de jeunes passe prÚs de nous.
â Gars, Julius, dis-je en murmurant, de quoi sâagit-il concrĂštement ? Que devons-nous faire ?
Il rit en coin.
â Je tâai dit que le travail est trĂšs aisĂ©. Tu nâauras mĂȘme pas te casser la tĂȘte. Tu vas le faire en 2-4-6.
â Câest-Ă -dire ? jÂŽinsiste.
â Câest-Ă -dire que dans cette maison il y a beaucoup dâargent qui nâattend que nous pour ĂȘtre transformĂ© et utilisĂ©.
Il se met de nouveau Ă marcher. En tournant sur la droite, nous nous dirigeons vers la muraille. Les deux cĂŽtĂ©s du chemin sont remplis dâherbes hautes. Au bout, jâaperçois une muraille haute. Je souris. Jâadore lâescalade. Je sens que je vais mâamuser.
Nous arrivons devant la maison. Julius serre le manche de son sac et se tourne vers moi. Il retire un cÎté de ses écouteurs et il me regarde.
â En fait, le travail est simple. Il faut entrer et prendre tout ce quâon peut prendre.
â Câest-Ă -dire ? Je croyais quâil y avait beaucoup dâargent Ă lâintĂ©rieur dâaprĂšs ce que tu dis.
â Il y a peut-ĂȘtre un peu dâargent et beaucoup plus de choses matĂ©rielles.
â Finalement, que dis-tu ? Je nâaime pas les coups foireux !
Mon ton menaçant doit lâimpressionner.
â Calme-toi. Je connais en fait deux jeunes qui vivent lĂ . Ils ont tous de gros tĂ©lĂ©phones, des chaussures de valeur et les vĂȘtements de marque, câest-Ă -dire quâil y a beaucoup de choses qui peuvent valoir beaucoup au marchĂ© noir dans cette maison. Tout ce que nous avons Ă faire, câest de prendre le maximum de choses.
Il ouvre son sac et en sort deux grands sacs Mbandjock (sac tissĂ©) quâil me donne.
â Il nous faut les remplir. Prends tout ce que tu peux.
â Tu es fou ou quoi ? Je ne fais pas dans ce genre de choses. Moi, je prends de lâargent, les bijoux, mais pas les vĂȘtements.
â Je te promets quâil y a plus que ça. Jâen suis sĂ»r, tu sais. Jâai entendu les gars parler de lâargent que leur pĂšre venait dâavoir. Ils ne sont pas dans la maison. Je te garantis que ça va bien se passer. Nous pouvons y aller.
â Ok. Lançons-nous. Câest une mission normale.
â Il nây a rien de fameux lĂ -dedans, dit Julius. Tu pourras gĂ©rer ça facilement.
Je marque un arrĂȘt.
â Comment ça, « tu » ?
â Je vais ĂȘtre lĂ . Mais je nâai pas ton niveau dâanciennetĂ©. Nous pouvons y aller. Passe devant et tu me tires. Ăa doit aller vite.
Câest ainsi que je me prĂ©pare. Je chausse mes gants noirs. Les bouts des doigts ont Ă©tĂ© coupĂ©s. Je grimpe rapidement sur le mur et je mâagrippe sur des pavĂ©s. Jâarrive de lâautre cĂŽtĂ©. Je prends un peu peur parce que la maison est Ă©clairĂ©e.
De lâextĂ©rieur, on voit trĂšs peu ce qui se passe Ă lâintĂ©rieur. Câest une immense villa qui se dresse devant moi. JâespĂšre que je pourrais facilement faire le boulot et sortir de lĂ . Jâai vraiment besoin de cet argent. Je fouille la corde dans mon sac. Pu**in, je lâai oubliĂ©e !
Je fouille mon tĂ©lĂ©phone dans ma poche et jâappelle Julius. Ătonnement, ça sonne occupĂ©.
â Julius ! Julius ! jâappelle Ă voix basse.
Jâappelle plusieurs fois, il ne rĂ©pond pas. Mais il devrait pourtant ĂȘtre de lâautre cĂŽtĂ©. JâespĂšre que ce nâest pas mauvais plan.
â Julius ! je rĂ©pĂšte.
Il ne rĂ©pond toujours pas. Jâessaie de rappeler. Câest au bout du cinquiĂšme appel quâil dĂ©croche.
â Gars, oĂč es-tu ?
Son souffle saccadĂ© mâinquiĂšte. Jâentends beaucoup de vent autour de lui.
â OĂč es-tu ?! je rĂ©pĂšte.
â Je suis en train de courir vers la maison. Ma femme est en train dâaccoucher. Tu sais quâelle est enceinte.
â Quoi ?! je mâĂ©crie. Et comment suis-je censĂ© faire ici ?
â Il faut absolument que tu entres, que tu prennes ce quâil faut. Jâai trop de problĂšmes dâargent.
Il marque un arrĂȘt pour retrouver son souffle. Je me cache derriĂšre un papayer.
â Vas-y ! En plus, avec le problĂšme qui me tombe sur les bras, jâaurai besoin dâargent le matin. Je tâen supplie, gars, vas-y.
â Comment ça, jây vais ? Je ne sais mĂȘme pas Ă quoi ressemble la maison. Je ne sais pas oĂč est-ce quâil faille que je fouille.
â Moi non plus, je ne sais pas. Nous devions chercher sur place. Bats-toi lĂ -bas. Je te rappelle tout Ă lâheure. Je te tiens au courant.
Il raccroche. Suis-je censĂ© braquer une maison dans laquelle je nâai fait aucun repĂ©rage ? Je suis tout simplement Ă©cĆurĂ© par son attitude. Julius nâest pas du tout sĂ©rieux. Ce sont les problĂšmes qui mâont envoyĂ© vers lui.
Je prends quelques secondes pour reprendre mes idĂ©es. Je suis trĂšs fort. Jâattrape mon sac et je me tourne vers la maison, bien dĂ©cidĂ© Ă faire le nĂ©cessaire. Je vois la porte dâentrĂ©e principale, immense et trĂšs Ă©clairĂ©e. Il y a des chemins sur les cĂŽtĂ©s. Je dĂ©cide de prendre celui de droite.
Je contourne la maison et je dĂ©couvre une porte sur le cĂŽtĂ©. IntĂ©ressant ! Au-delĂ dâĂȘtre un gagne-pain pour moi, câest une passion.
Je sors un trombone de ma poche, avec un petit tournevis. Il me faut une dizaine de minutes pour dĂ©visser la serrure de la porte sans faire de bruit. Elle couine un peu lorsque je la pousse. Jâentre dans la maison qui est plongĂ©e dans le noir. Bon sang, oĂč ai-je atterri ?
Je me retrouve dans un couloir. Il y a plusieurs portes. Ce doit ĂȘtre le couloir qui mĂšne aux chambres. Ce nâest pas mauvais pour moi. Jâouvre les portes au fur Ă mesure. Les piĂšces sont effectivement vides. Il y a des chambres de garçons et de filles, dâaprĂšs leurs contenus. Le propriĂ©taire doit avoir de nombreux enfants et beaucoup dâargent quâil chouchoute.
Au fur Ă mesure que je passe, je ramasse les appareils que je trouve ça et lĂ : des tĂ©lĂ©phones portables, des ordinateurs et des tablets. Il y a mĂȘme plusieurs PlayStation. Je les mets dans mon sac Mbandjock. Ce dernier est trĂšs vite rempli et lourd, un vrai pactole.
Rempli, le sac commence Ă peser. Je vais le mettre au coin de lâentrĂ©e de la premiĂšre chambre.
Et si je recherchais la chambre des maĂźtres ? Il y a forcĂ©ment beaucoup dâargent lĂ -bas. La maison est malheureusement sur deux niveaux. Jâaperçois lâentrĂ©e du salon lorsque jâarrive au niveau de lâescalier. Je monte et je vais au bout du couloir du premier Ă©tage. Je constate que la porte des maĂźtres est fermĂ©e. Lorsque jâactionne Ă nouveau le manche de la serrure, jâentends un craquement et des Ă©clats de rire. Je me fige soudain sur place. Y aurait-il des gens dans cette maison ? Ce nâest pas bon pour moi. Il faut que je quitte dâici rapidement. Avec ce que jâai dĂ©jĂ pris, je peux faire quelque chose. Je reviens sur mes pas. Au niveau de lâescalier, alors que je vais amorcer les premiĂšres marches, je me retrouve face Ă une jeune femme. Cette derniĂšre porte un soutien-gorge et un slip. Elle a jetĂ© un vĂȘtement sur son Ă©paule. Tout au plus ĂągĂ©e de 22 ans, elle me regarde droit dans les yeux.
Le peu de lumiĂšre qui rĂšgne Ă cet endroit me sauve. Dieu merci, jâai enfilĂ© une cagoule avant mon entrĂ©e dans la maison. Elle ne peut pas voir qui je suis.
â Qui ĂȘtes-vous ? demande-t-elle.
Je lui fais signe de se taire. Jâattrape son cou dans mon coude et je la plaque contre le mur. Contre son oreille, je murmure :
â Si tu fais le moindre bruit, je te tue ! Tu as intĂ©rĂȘt Ă rester tranquille !
Je veux bloquer sa bouche pour lâempĂȘcher de crier. Tellement mes doigts sont serrĂ©s que je suis obligĂ© de me coller Ă elle. Elle se dĂ©bat et parvient Ă se libĂ©rer de mon emprise. Contrairement Ă ce Ă quoi je mâattendais, elle se met Ă rire.
â Câest toi ma surprise ? demande-t-elle dâune voix espiĂšgle en gloussant. Vas-y ! Fais de moi ce que tu veux. Je suis toute Ă toi. Ăa fait tellement longtemps que je nâai pas pris mon pied que je suis prĂȘte Ă mâoffrir en holocauste. Prends-moi bien. LĂš che-moi partout. Je suis propre comme un sou neuf. Je suis prĂȘte. Vas-y ! Fais de moi ce que tu veux.
Les paroles de la fille mâĂ©tonnent et mâĂ©cĆurent Ă la fois. Autant de mots cochons pour une seule bouche ? Mais de quoi parle-t-elle ?
Sa main gauche qui était jusque-là devant son corps se glisse entre nous deux et attrape mon membre.
â Il y a ce quâil faut lĂ oĂč il faut, jubile-t-elle. Ăa me rĂ©jouit. Le choix a Ă©tĂ© bien fait. Je sens que je vais vraiment mâamuser ce soir. ChĂ©ri, profitons Ă©tant donnĂ© que nous sommes dans lâescalier, je tâen prie. Jâai tellement rĂȘvĂ© de me faire prendre comme une sauvageonne dans cet escalier.
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LÂŽextrait nommĂ© VOL Ă COEUR ARMĂ est tirĂ© du roman : EROS : BOUTS DE DĂSIR. Tome 4
đhttps://www.youscribe.com/catalogue/ebooks/litterature/litterature-erotique/eros-bouts-de-desir-tome-4-3424830
đhttps://www.liretama.com/livres/eros-bouts-de-desir-tome-4
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