07/11/2025
Justice et intégration : l’Afrique se rassemble à Malabo
Par : Rédaction de Charilogone - Jul 10, 2025.
Du 10 au 12 juillet 2025, à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, s’est tenue la 47e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine, placée sous le thème évocateur : « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine grâce aux réparations ». Cette rencontre, inscrite dans une dynamique de réflexion sur les réparations historiques et le renforcement de l’unité continentale, a vu la participation de plusieurs figures clés du continent.
Les échanges se sont articulés autour de trois axes majeurs : l’accélération du processus d’intégration africaine, l’évaluation des rapports sur la ZLECA (Zone de libre-échange continentale africaine) et le suivi de la mise en œuvre du thème de l’année 2025 de l’Union africaine.
Parmi les chefs d’État présents en personne figurent Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale et hôte de la session, João Lourenço, président de l’Angola et président du Conseil exécutif, Mohamed Ould Ghazouani, président de la Mauritanie, ainsi que Azali Assoumani, président de l’Union des Comores.
D'autres dirigeants ont été représentés par des membres de leur gouvernement. Ainsi, Paul Kagame, président du Rwanda, était représenté par son ministre des Affaires étrangères Olivier Jean Patrick Nduhungirehe ; Kais Saied, président de la Tunisie, par son ministre des Affaires étrangères ; et Abdelmadjid Tebboune, président de l’Algérie, par Selma Malika Haddadi, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine.
Dans un climat de concentration et d’engagement, les débats ont mis en lumière la volonté partagée de faire avancer les questions de justice historique tout en consolidant l’intégration régionale. Les délégations ont exprimé des positions claires sur la nécessité d’une réparation globale, tant symbolique qu’économique, pour les peuples africains et ceux issus de la diaspora.
Ce sommet à Malabo dépasse le cadre protocolaire : il illustre la volonté des États africains d’assumer leur histoire, de corriger les injustices du passé et de construire une voie commune vers une Afrique forte, souveraine et solidaire.