A2S, Paris

A2S, Paris Contact information, map and directions, contact form, opening hours, services, ratings, photos, videos and announcements from A2S, Paris, Magazine, .

Dirigé par Rafael FONT VAILLANT, «A2S, Paris» est un magazine culturel francophone destiné aux 90 000 professeurs enseignant le français hors de France, dans plus de 130 pays.

18/09/2025

Les Lauriers du théâtre 2025

Voici le palmarès de la seconde édition des Lauriers du théâtre indépendant français :

COUPS DE PROJECTEUR :

Les Lauriers du Spectacle de Marionnette ont été décernés à mɛʁ, spectacle de danse et de marionnettes destiné à la petite enfance et conçu, chorégraphié et interprété par Maud Miroux, dont c’est le cinquième spectacle. Créé en 2023 à Palaiseau, en région parisienne, le spectacle, sans texte, traite de la relation entre les mères et leurs enfants. C’est une production de la compagnie chorégraphique Sous le Sabot d’un cheval, fondée en 2013 par Miroux.
Petite marionnette, le personnage central de la pièce est un être minéral, mais vivant, né des galets de la mer.
Miroux a été formée, notamment, à l’université Paris-Diderot, au Centre national de la danse, en banlieue parisienne, et à l’Institut international de la marionnette, à Charleville-Mézières, dans le département des Ardennes.
Le spectacle a également obtenu les Lauriers de la Création Sonore et Musicale, décernés à la violoncelliste Lola Malique, qui a été formée, en particulier, à la Haute École de Musique de Lausanne (Suisse), à la Cité des Arts de Paris et au Pôle Sup’93, établissement d’enseignement supérieur spécialisé dans la musique et basé en banlieue parisienne.
Par ailleurs, les Lauriers d’Or, qui récompensent « un parcours singulier » dans le monde du théâtre, ont été attribués au metteur en scène Jean-Claude Berutti (né en 1952 à Toulon), et les Lauriers d’Honneur, à la comédienne Brigitte Fossey (née en 1946 à Tourcoing).

LES AUTRES RÉCOMPENSES :

Lauriers de la Régie Générale : Lucile Seguin et Flora Lastouillat pour Tunkuska2029.
Lauriers de la Création des Costumes : Céline Frécon pour Le Revizor.
Lauriers de la Création Lumière : Paul Argis pour Deep Learning amnésie profonde.
Lauriers de la Création Vidéo : Sandro Raymond pour Chère chair fraîche.
Lauriers de la Scénographie : Mathilde Cordier pour Deep Learning amnésie profonde.
Lauriers du Spectacle Musical : Gaby Deslys pour Le fabuleux destin de la première star du Music-Hall.
Lauriers du Spectacle Jeune Public : Rivières… de Leslie Montagu.
Lauriers de la Performance Théâtrale : ARTAUD.
Lauriers du Spectacle de Rue : L’Iliade de la Compagnie Bravache.
Lauriers du Spectacle de Cirque : Personne n’est Pessoa.
Lauriers du Spectacle de Magie : Milena Milanova pour Dans le miroir.
Lauriers du Spectacle de Danse : Après tout de Manon Mafrici et Pasquale Fortunato.
Lauriers du Spectacle Amateur : Échappées de la compagnie Le Cheval à bascule.
Lauriers du Seul·e en Scène : Thierry de Pina pour Le Mardi à Monoprix.
Lauriers du Texte de Théâtre : Jean-Baptiste Barbuscia pour L’Étrangère.
Lauriers de l’Adaptation Théâtrale : Clara Koskas pour Le Revizor.
Lauriers d’Interprétation Féminine : Inès Amoura pour La Sœur de Shakespeare.
Lauriers d’Interprétation Masculine : les interprètes de Races, Côme Fanton d’Andon, Ella Grizard, Cécile Houette, Emma Laurent, Elio Massignat et Aurélien Piffaretti.�Grand Prix Barouf EMS d’encouragement d’une œuvre en cours de création : Carmen Laroche pour Moi Claude, enclin au mysticisme sauvage.
Lauriers de la Mise en Scène : Juliette Marie pour La Sœur de Shakespeare.
Lauriers Spéciaux du Jury : Sheila O’Connor pour J’aurai 14 ans toute ma vie.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

18/09/2025

EXPOSITION. Arcadia. Manifeste d’art architectural.

À la Fondation Fiminco, en banlieue parisienne. Commissaire : Marguerite Pilven.

Cette première exposition personnelle de Marc Brabant (né en 1970), tout à la fois artiste plasticien, architecte, historien de l’architecture et philosophe, a deux origines : d’une part, une thèse de doctorat en philosophie, en matière d’art architectural, thèse préparée à l’École normale supérieure de Paris et soutenue en 2024, et, d’autre part, un ensemble de sculptures, que Brabant qualifie d’« architecturales » et qu’il a réalisées en 2024 au bord de l’océan Atlantique, sur des plages, en France et au Maroc.
Produites rapidement au moyen de matériaux naturels (sable humide, pierre, pigments), ces sculptures étaient soit éphémères (balayées par la marée) soit rendues pérennes par l’ajout d’autres matériaux. Après avoir été photographiées sur place, les œuvres pérennes furent retravaillées en atelier, avec notamment la création de trouées, d’oculus et de seuils, pour en faire des sortes de bâtiments. �Ces sculptures constituent une réflexion sur l’acte de créer et plus particulièrement sur les conduites sous-jacentes à la production d’art, ainsi que sur les mythes. C’est aussi une réflexion sur la dimension artistique de l’architecture.
Brabant explique que ses sculptures ont pour vocation d’émouvoir le public et de lui permettre de « se projeter », par l’imagination, dans de nouvelles « manières d’habiter ».
L’exposition présente plusieurs sculptures de Brabant, ainsi que les pages de deux livres qu’il a publiés, Retour en Arcadie. Les Faiseurs de mythes (2024) et Kataklusmos. Les Mondes du premier homme (2025), livres dans lesquels sont reproduites des photographies de ses sculptures et qui comportent, par ailleurs, des textes de l’artiste qu’il qualifie de « contes ».

(SOURCE : "A2S, PARIS")

17/09/2025

FILM. «Nino»

Réalisation et scénario : Pauline Loquès. Acteurs principaux : Théodore Pellerin, William Lebghil, Salomé Dewaels, Jeanne Balibar, Camille Rutherford. Collaboration au scénario : Maud Ameline. Directrice de la photo : Lucie Baudinaud. Monteuse : Clémence Diard. Ingénieur du son : Nassim El Mounabbih. Costumes : Jenn Pocobene, Martin Barré. Directrice de production : Cécile Remy-Boutang. Monteurs son : Claire Cahu, Amaury Arboun. Décors : Aurette Leroy. Mixeur : Simon Apostolou. Responsable de la post-production : Delphine Passant. Durée : 1h37.

C’est après le décès d’un de ses proches, mort d’un cancer à l’âge de 37 ans, que, pour son premier (et fort beau) long-métrage, et afin de « retrouver l’espoir » alors qu’elle était « terrassée par la tristesse et la colère », la cinéaste Pauline Loquès a écrit le scénario de Nino. < J’avais besoin de réinventer l’histoire >, explique-t-elle.
Elle ajoute que, au début de la maladie de ce proche, elle trouvait « fou » qu’on propose à celui-ci un prélèvement de sperme au cas où…
Dans le film, c’est à 28 ans que le personnage central, Nino, apprend qu’il a un cancer de la gorge.
< Nino est quelqu’un de discret à qui il arrive quelque chose de trop grand pour lui >, commente Loquès. < Toute sa vie, Nino a été en retrait. C’est dans sa nature d’être dans le monde sans y adhérer. >
Le film se déroule sur quatre jours consécutifs. Le vendredi, son cancer est annoncé à Nino et, dès le lundi suivant, c’est le début du traitement anti-cancéreux par chimiothérapie, début avant lequel Nino devra remettre à l’hôpital un échantillon de son sperme en vue d’une éventuelle future procréation, car, lui explique-t-on, il y a un fort risque que le traitement le rende sexuellement infertile.

Errance dans Paris

En attendant lundi, Nino va errer dans Paris, car, malencontreusement, il a perdu les clés de son logement.
Il rendra visite à sa mère, rencontrera des amis ; mais de longues heures s’écouleront avant qu’il n’ose révéler son cancer - notamment à Zoé, ancienne condisciple que Nino avait perdue de vue et qu’il rencontre par hasard.�C’est Zoé qui aidera Nino à fournir le sperme demandé, et ce en lui lisant, à distance, un extrait de La Vénus à la fourrure, roman érotique de Leopold von Sacher-Masoch.
Le lundi, quand, non accompagné (contrairement à ce que l’hôpital lui avait recommandé), Nino arrivera pour sa première séance de chimiothérapie, il aura la bonne surprise de découvrir qu’il est attendu par son ami Sofian, qui, pour pouvoir jouer le rôle d’accompagnateur auprès de Nino, a du se démener comme un beau diable pour découvrir le nom de l’hôpital, que Nino avait omis de lui indiquer.
Pour son interprétation du rôle de Nino, le comédien montréalais Théodore Pellerin (né en 1997 au Québec) a reçu le Prix Révélation de la Fondation Louis Roederer, à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2025.

LA RÉALISATRICE. Pauline Loquès, qui a une quarantaine d’années, a été journaliste culturelle, après des études de lettres puis de droit.
Après s’être formée au métier de scénariste, elle a réalisé un premier film, La Vie de Jeune Fille (2018), qui, d’une durée de trente minutes, raconte comment une femme, lors de l’enterrement de sa vie de jeune fille, se révèle incapable d’avouer à ses amies que son fiancé lui a annoncé qu’il ne voulait plus se marier avec elle.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

16/09/2025

DISQUE. Cool kid.

Après un premier album, L’an fête (2023), ce second et fort bel album du talentueux chanteur et auteur-compositeur de chansons LaRude - de son vrai nom : Christopher Delarue - comprend onze titres, co-composés avec le compositeur canadien Jay Lefebvre et dont la durée va de moins d’une minute à plus de quatre minutes. Les textes de ces chansons évoquent le passage à la trentaine de LaRude, mais aussi les « amours cabossés », les « relations familiales complexes » ou encore la lutte contre le VIH (virus de l’immunodéficience humaine). < J’ai écrit cet album avec l’intention de disséquer tous les moments charnières d’une bonne crise de la trentaine >, explique LaRude, qui parle aussi de « questionnement sur les relations que l’on a pu tisser », ainsi que d’homosexualité. LaRude dit également avoir voulu « dire m***e aux personnes qui le méritent » (!).
Dans le passé, LaRude a écrit les paroles de chansons pour d’autres chanteurs, ainsi que les livrets de comédies musicales, en particulier Oliver Twist, le musical (2016), qui a reçu un trophée de la meilleure comédie musicale française.
LaRude, né en 1992 en région parisienne, a été formé, également en région parisienne, à l'Académie internationale de comédie musicale, dont il est sorti diplômé en 2013.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

16/09/2025

DISQUE. Tournivelle.

Dix ans après leur premier album, Tous ensemble (2015), ce second album, sympathique et entraînant, du remarquable groupe musical La Cuivraille comprend treize titres, qui mêlent des sonorités de musiques traditionnelles françaises de danse à des genres musicaux tels que le funk ou le reggae. Certains morceaux sont purement instrumentaux, d’autres sont chantés. La durée des morceaux va de moins de trois minutes à plus de cinq minutes.
Créé en 2014 par le violoniste, chanteur, compositeur et arrangeur Gabriel Lenoir, le groupe La Cuivraille est également composé de Maké Knockaert (trompette, bugle, chant), de Florian Laihem (saxophone alto, chant), de Constant Sajaloli (trombone, chant), de Louis Descamps (basse, contrebasse, chant) et de Nicolas Painset (percussions, chant). Sur un morceau, on peut entendre une invitée, la violoniste Prune Lacante. L’album a été enregistré par l’ingénieur du son Olivier Darques au Studio du Tire-Laine, à Lille.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

16/09/2025

THÉÂTRE. Portrait de Rita.

Texte et mise en scène : Laurène Marx. Jeu : Bwanga Pilipili. Lumières : Kelig Le Bars. Création musicale : Maïa Blondeau avec la participation de Nils Rougé. Collaboration artistique : Jessica Guilloud. Durée : 1h30.

Bénéficiant d’une superbe performance de la talentueuse comédienne Bwanga Pilipili, ce spectacle, dont le thème principal est le racisme anti-noir, s’appuie sur un remarquable texte - même s’il est un peu trop long et aurait gagné à être élagué - de Laurène Marx, également metteuse en scène de la pièce. Mélange de drôlerie et de gravité, ce texte est un long monologue d’une narratrice, qui, vêtue d’une jolie robe colorée, est jouée par Bwanga Pilipili. Celle-ci est debout en permanence face à la fois au public et à un microphone sur pied. Le monologue est entrecoupé, de temps en temps, par de courtes parenthèses musicales, au cours desquelles la comédienne esquisse quelques mouvements de danse.
Le texte raconte une histoire vraie, celle de Rita Nkat Bayang, une habitante de Yaoundé (Cameroun) qui, sur un site de rencontres amoureuses, est séduite par un blanc, un Belge, Christian. Rita Nkat Bayang a raconté son histoire à Laurène Marx et à Bwanga Pilipili.
Christian réussira à faire venir Rita à Tinlot, petite bourgade francophone de Belgique où il vit. Mais, en Belgique, rien ne se passera comme Rita l’espérait : Christian se révèlera violent avec elle, et la mère de celui-ci, extrêmement raciste. Par ailleurs, le jeune fils de Rita et de Christian, Mathis, souffrira beaucoup du racisme anti-noir.

L’AUTRICE ET METTEUSE EN SCÈNE. Née en 1987, Laurène Marx, qui, également comédienne, se définit comme « une femme transgenre non-binaire, et blanche », écrit des textes depuis l’âge de 16 ans, textes qu’elle a commencé à mettre en scène à 21 ans. Parmi ses œuvres, citons Borderline Love (2022), Pour un temps sois peu (2022), Je vis dans une maison qui n’existe pas (2023) et Jag et Johnny (2024).
En France, Laurène Marx a reçu notamment le Prix du jury de la Librairie Théâtrale et le Prix Adel Hakim.
LA COMÉDIENNE. Originaire de la République démocratique du Congo, Bwanga Pilipili, qui est quadragénaire, a été formée dans les années 2010 à l’Institut national supérieur des arts du spectacle, à Bruxelles. En 2021, elle a reçu un Golden Africa Award d’honneur. Elle est, par ailleurs, auteure, metteuse en scène et dramaturge.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

16/09/2025

EXPOSITION. Jean-Baptiste Greuze. L’enfance en lumière.

Au Musée du Petit Palais, à Paris. Commissariat : Annick Lemoine, Yuriko Jackall, Mickaël Szanto.

Regroupant une centaine de peintures, dessins et estampes, cette exposition du Musée du Petit Palais est consacrée à l’œuvre - « singulière, originale, audacieuse » - de Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), que le musée considère comme « l’une des figures les plus importantes du XVIIIe siècle français ». < Extrêmement moderne en son temps, Greuze est, comme peintre et comme dessinateur, un très grand virtuose >, déclare Annick Lemoine, directrice du Musée du Petit Palais.
< C’était un artiste engagé, insoumis, nourri des idéaux des Lumières >, ajoute-t-on au musée. (Rappelons que le « Siècle des Lumières » est un mouvement philosophique, littéraire et culturel européen du XVIIIe siècle.)
< Greuze était aussi, poursuit-on au musée, une forte tête, un esprit frondeur. Il était récalcitrant à toute forme de compromis et n’entendait se soumettre à aucun ordre. >
Une grande partie des thèmes abordés dans les œuvres de Greuze - « peintre de l’âme et des passions » - concerne la famille. < Tout est complexe dans les familles peintes par Greuze, analyse-t-on au musée : père avare et fils maudit, père aimant et fils ingrat, mère sévère et enfant chéri… >
L’enfance est un thème central, « omniprésent », dans l’œuvre de Greuze, « c’est véritablement un fil conducteur de sa carrière », poursuit-on au musée, où l’on parle de « réflexion personnelle de l’artiste sur la place des enfants dans la société et sur l’enjeu crucial de leur éducation ».

(SOURCE : "A2S, PARIS")

16/09/2025

EXPOSITION. Soulages, une autre lumière. Peintures sur papier.

Au Musée du Luxembourg, à Paris. Commissariat : Alfred Pacquement et Camille Morando.

Réunissant 130 œuvres, cette remarquable exposition du Musée du Luxembourg est consacrée exclusivement aux peintures sur papier (et non sur toile) du peintre abstrait Pierre Soulages (1919-2022), souvent considéré comme « une figure majeure » de la peinture de la seconde moitié du XXe siècle et comme « un grand innovateur ».
« Échappant à tout positionnement théorique collectif », nous indique-t-on, l’œuvre de Soulages - artiste qui « travaillait hors de tout groupe artistique » - comprend principalement plus de 1700 peintures sur toile et près de 800 peintures sur papier.
Soulages confiait que c’est dès l’enfance qu’il a commencé à peindre. Adolescent, dans les années 1940, il peignit quelques paysages, par exemple des arbres en hiver, avant de s’orienter vers la peinture abstraite, juste après la seconde guerre mondiale.
Soulages peignit quelques huiles sur toile en 1946 et 1947, mais surtout, en 1946, il se lança dans ce qu’il appela des peintures sur papier. < En 1947, la production de toiles se raréfia, alors que les peintures sur papier se multipliaient >, indique Alfred Pacquement, l’un des commissaires de l’exposition.
< Véritable début de l'œuvre de Soulages, ces peintures sur papier constituent aujourd’hui un champ majeur, souligne-t-on au musée. C’est un ensemble indispensable à la compréhension de la peinture de l’artiste. >
Pour cette activité de peintures sur papier, qui s’est poursuivie jusqu’en 2004, Soulages utilisa plusieurs techniques : gouache, encre d’imprimerie, encre de Chine, mine de plomb… Mais, en 1946, c’est d’abord par le fusain, puis, rapidement, surtout par le brou de noix que démarra cette activité. < Par impatience, un jour, dans un mouvement d’humeur, expliquait Soulages, je me suis jeté, muni de brou et de pinceaux de peintre en bâtiment, sur le papier. >
< Le brou de noix resta au début des années 1950 un matériau privilégié de Soulages >, indique-t-on au musée. Par la suite, il reviendra souvent à ce matériau, y compris dans ses dernières peintures sur papier. >
< Lorsque Pierre a commencé à avoir de grandes expositions, raconte Colette Soulages, v***e de l’artiste, il a fait moins de peintures sur papier. Il reprenait souvent le travail sur papier lorsqu’il n’avait pas d’obligation immédiate ou d’exposition à préparer. >
< Il arriva certaines années, commente-t-on au musée, que Soulages retrouve la peinture sur papier, notamment pour de grands formats traités à la mine de plomb sur fond noir. >
Après 2004, Soulages ne peindra plus que sur toile. Il s’agit essentiellement d’œuvres recouvertes de pigment noir, un procédé que l’artiste découvrit en 1979. Ce procédé, que, en 1990, Soulages appellera « outrenoir », s’appuie sur la réflexion de la lumière sur la toile.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

12/09/2025

DISQUE. The other side of water.

Ce premier et superbe album d’un nouveau duo de jazz - duo fondé, après de riches carrières musicales chacun de leur côté, par la pianiste Delphine Deau et le saxophoniste Julien Soro - comprend huit morceaux, composées par Soro ou Deau.
La durée des morceaux va de quatre minutes à plus de sept minutes.
Soro a été formé au Conservatoire national supérieur de musique de Paris ; Deau, au Conservatoire d’Annecy et au Conservatoire à rayonnement régional de Paris.
À signaler que, sur deux morceaux, Wood Pigeons et Mambo Jambo, il arrive à Soro - « dans des moments d’extase », nous explique-t-on - de souffler simultanément dans deux saxophones !
L’album a été enregistré au Studio du Faune, à Saint Uniac, dans le département d’Ille-et-Vilaine. Aude Besnard s’est chargée tout à la fois de la prise de son, du mixage et de la mastérisation du disque.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

12/09/2025

DISQUE. (avant) La Brûlure.

Ce huitième et très bel album de chansons de l’auteur, compositeur, chanteur et poète « rock » François Staal (né à Rouen en 1961) comprend onze titres, dont un sur lequel l’on peut entendre la voix de la chanteuse Demi Mondaine, en duo avec Staal.
La durée des chansons va de moins de quatre minutes à près de six minutes.
Les musiques sont interprétées, notamment, par des guitares électriques, des pianos, des batteries acoustiques et des basses, et - nous indique-t-on, « pas ou peu d’électronique ».
Outre des chansons, Staal compose beaucoup pour le cinéma et le théâtre.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

12/09/2025

ESSAI. «La vie à portée de main»

Auteur : Christophe Galfard. Editions Albin Michel. 572 pages.

L’un des meilleurs ouvrages français de vulgarisation scientifique de 2025, ce passionnant essai de Christophe Galfard - essai qui, confie-t-il, a nécessité « un peu plus de huit ans d’écriture » - traite de la vie sur Terre d’une façon… très vivante !
Synthétisant les connaissances scientifiques les plus actuelles, le livre évoque l’apparition de la vie sur Terre, mais aussi la naissance et l’évolution de notre planète, avec, en particulier, une saisissante description de la disparition des dinosaures.
Le livre propose, d’une façon générale, de découvrir « ce dont sont faits tous les organismes vivants ». On y trouve, notamment, un aventureux voyage à l’intérieur d’une cellule humaine. L’ouvrage s’interroge, par ailleurs, sur la possibilité de vies extra-terrestres.
Galfard signale, d’autre part, que, alors que de plus en plus de bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques, nous pourrions tous être sauvés « lorsque les antibiotiques deviendront inopérants », c’est-à-dire dans les décennies qui viennent, par la phagothérapie, qui, pour détruire les bactéries et soigner les infections qu’elles provoquent, a recours à des virus bactériophages.

L’ancêtre de toutes les femmes vivait il y a 155 000 ans

Galfard indique, par ailleurs, que « l’ancêtre le plus récent de tous les organismes qui vivent aujourd’hui sur Terre » est une cellule apparue il y a plus de quatre milliards d’années et dont les gènes sont présents dans toutes les espèces vivantes actuelles.
Concernant plus spécialement notre espèce, l’auteur révèle que, identifiés grâce à des séquences de gènes trouvées, pour la femme, sur l’ADN mitochondrial et, pour l’homme, sur les chromosomes Y, les ancêtres féminin et masculin les plus récents que nous tous aujourd’hui avons en commun, autrement dit les mère et père de toute l’humanité actuelle, vécurent, l’une, il y a 155 000 ans et, l’autre, il y a 180 000 ans.
Autre révélation du livre : les cellules humaines ne contiennent pas un seul ADN mais deux : celui du noyau des cellules, mais aussi celui des mitochondries. Ces mitochondries, qui, rappelons-le, alimentent les cellules en énergie, « ne se reproduisent pas sexuellement », explique Galfard, et donc leur ADN n’est pas un mélange de celui du père et de celui de la mère. Celle-ci a hérité cet ADN de sa mère. < Et sa mère, de sa mère, et ainsi de suite, jusqu’à la première mère. >

L’AUTEUR. Christophe Galfard, né en 1976 à Paris, diplômé de l'École centrale Paris, une des principales écoles françaises d’ingénieurs, est titulaire d’un doctorat de physique théorique obtenu, sous la direction du célèbre physicien et cosmologiste britannique Stephen Hawking, à l'université de Cambridge, en Angleterre.
Également romancier, chroniqueur de télévision et de radio et conférencier, Galfard est l’auteur, notamment, du livre L'Univers à portée de main (2015), qui a reçu en France le Prix Lire du meilleur livre de science et qui a été traduit en une vingtaine de langues.
CITATIONS. Les étapes importantes de l’évolution ne sont pas le résultat de confrontations. Des percées majeures dans l’histoire de la vie se sont produites lorsque la nature a trouvé le moyen de tirer le meilleur parti des talents mutuels, ce dont probablement toutes la nations d’aujourd’hui pourraient s’inspirer.
Sans un virus qui a infecté nos ancêtres il y a longtemps et dont l’ADN est devenu une partie de notre propre ADN, les femelles humaines pondraient des œufs.
Les gènes passent d’une espèce vivante à l’autre en permanence.
Sur Terre, dans un demi-milliard d’années, il n’y aura plus aucune trace de rien.

(SOURCE : "A2S, PARIS")

11/09/2025

FILM. «Une place pour Pierrot»

Réalisation : Hélène Médigue. Acteurs principaux : Grégory Gadebois, Marie Gillain, Patrick Mille, Mathilde Labarthe, Vincent Elbaz. Scénaristes : Hélène Médigue, Stéphane Cabel, sur une idée originale d'Hélène Médigue. Directeur de la photo : George Lechaptois. Auteur de la musique : Philippe Kelly. Monteur : Thomas Fernandez. Ingénieurs du son : Fabien Luth, Baptiste Boucher, Fabien Devillers. Costumes : Rebecca Renault. Décors : Cyril Gomez-Mathieu. Durée : 1h39.

En partie autobiographique, ce beau premier long-métrage de fiction d’Hélène Médigue a pour personnages principaux une sœur, Camille, et son frère, Pierrot, interprétés respectivement par les comédiens Marie Gillain et Grégory Gadebois. Camille, 45 ans, avocate, est « un personnage en colère, dans le contrôle, coupé de sa féminité », indique Médigue. < C’est une amazone au combat qui ne donne pas d’espace à sa nature profonde >, ajoute-t-elle.
Autiste, bientôt cinquantenaire, Pierrot « est sans filtre et verbalise peu, mais il peut, s’il évolue dans un environnement bienveillant, communiquer, se sociabiliser, aimer, structurer ses actions ou encore développer des passions >, explique Médigue. < Il a besoin d’être accompagné pour développer son autonomie et gérer ses troubles envahissants du comportement. >
Au début du film, Pierrot, qui réside dans un « foyer médicalisé », vient retrouver sa sœur à Paris, où vit celle-ci. Mais, abruti par une sur-médication qui, imposée par les médecins du foyer, l’a fait « régresser », il se perd dans la gare Montparnasse et Camille a bien du mal à le retrouver. Cela décide Camille à retirer Pierrot de ce foyer et à l’installer provisoirement dans l’appartement parisien qu’elle partage avec sa fille, Emma, 14 ans.
Pierrot, d’abord muet, inerte, revient peu à peu à la vie, retrouve la parole, se libère de cette sur-médication qui le déshumanisait.

« Pierrot me fait peur »
�Mais, rapidement, la cohabitation dans l’appartement devient très difficile. < Je n’en peux plus de Pierrot >, dit Emma à sa mère. < Parfois, il me fait peur. > (À noter qu’Emma est interprétée par la propre fille de Médigue, Mathilde. , indique la cinéaste.) C’est dans le nord de la France, dans une exploitation agricole spécialisée dans l’accueil d’autistes, que Camille trouvera enfin l’hébergement qui convient à Pierrot. Pierrot finira par sympathiser avec les autres autistes de la ferme qui, tous, c’est à signaler, sont joués par d’authentiques autistes. < J’ai adoré inventer un dispositif de tournage qui permette à ces artistes autistes de vraiment s’impliquer dans un travail d’interprétation, les réunir autour d’une même histoire, les intégrer à une équipe professionnelle de cinéma et mettre en valeur leurs talents magnifiques >, dit Médigue.
Avant Une place pour Pierrot, Médigue - dont le grand frère, Vincent, est autiste - avait déjà créé deux œuvres traitant de l’autisme : un livre documentaire, Entre deux vies (2010), et un court métrage de fiction, C’est pas de chance, quoi ! (2012). Par ailleurs, elle a fondé en 2019 l’association Les Maisons de Vincent, qui a pour vocation d’ouvrir des établissements d'accueil pour adultes autistes.

LA RÉALISATRICE. Hélène Médigue, née en 1970 à Paris, a été formée à l’art dramatique, à Paris, au Cours Florent et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Parmi les films antérieurs qu’elle a réalisés, citons On a 20 ans pour changer le monde (2018) et Le Temps de l’écoute (2019).
LA CITATION. Les personnes autistes ont beaucoup à nous enseigner. Elles sont toujours à l’endroit de leur vérité. (Hélène Médigue)

(SOURCE : "A2S, PARIS")

Address


Telephone

+33146585479

Website

Alerts

Be the first to know and let us send you an email when A2S, Paris posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

  • Want your business to be the top-listed Media Company?

Share