Le Quotidien de Mayotte

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🔴 Loi de refondation de Mayotte : des nominations qui passent mal auprès de la population ce lundi. Les nominations des ...
15/12/2025

🔴 Loi de refondation de Mayotte : des nominations qui passent mal auprès de la population ce lundi.

Les nominations des membres du comité de suivi de la loi de refondation de Mayotte fait grincer des dents. Dominique Voynet, ex-directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte et aujourd’hui députée, rejoint cette instance stratégique aux côtés de deux anciens ministres des Outre-mer, Annick Girardin et Philippe Vigier, également députés. Une composition qui suscite incompréhension et colère au sein de la population mahoraise.

Sur le terrain, ces noms sont loin de faire l’unanimité. Bien au contraire. Pour de nombreux Mahorais, ces personnalités incarnent une politique jugée déconnectée des réalités locales et marquée par une absence de résultats concrets. Leurs passages respectifs aux responsabilités sont encore associés à des promesses non tenues, notamment sur les dossiers sensibles de la santé, de l’immigration, de la sécurité et des infrastructures.

Dominique Voynet, en particulier, reste une figure controversée. Son passage à la tête de l’ARS de Mayotte est régulièrement critiqué par une partie de la population et des acteurs locaux, qui dénoncent une gestion désastreuse de l’agence et un manque d’écoute face à une crise sanitaire structurelle qui ont touchés l’île durant son passage. Elle est aussi critiquée pour ses positions en faveur de l’immigration clandestine à Mayotte. Sa nomination au comité de suivi est perçue par certains comme un retour imposé, sans véritable prise en compte du ressenti des habitants.

Quant à Annick Girardin et Philippe Vigier, leur expérience ministérielle au Ministère des Outre-mer n’a pas laissé l’empreinte attendue à Mayotte. Beaucoup leur reprochent un manque de volonté politique et une incapacité à faire avancer des réformes pourtant jugées urgentes. Pour une partie de l’opinion publique, leur présence au sein du comité symbolise une continuité des mêmes méthodes, sans remise en question.

Alors que la loi de refondation de Mayotte est présentée comme une réponse ambitieuse aux difficultés profondes du territoire, la composition de son comité de suivi apparaît déjà comme un signal négatif pour une population en quête de changement réel. À Mayotte, l’attente est claire : des actes, des résultats et une véritable volonté politique, plutôt que le retour de figures contestées.

🔴 Reconstruction de Mayotte : une table sans les élus, la polémique enfle en pleine visite ministérielle sur les réseaux...
14/12/2025

🔴 Reconstruction de Mayotte : une table sans les élus, la polémique enfle en pleine visite ministérielle sur les réseaux sociaux.

La scène a fait l’effet d’une onde de choc. Alors que la ministre des Outre-mer est actuellement en déplacement officiel à Mayotte, une photo diffusée ces dernières heures montre une grande table de travail consacrée à la reconstruction du territoire. Autour, représentants de l’État, hauts fonctionnaires et responsables institutionnels. Mais un détail saute aux yeux : les élus mahorais en sont absents.

Cette image, devenue virale, cristallise une colère déjà latente et alimente une vive polémique, tant sur le territoire que sur les réseaux sociaux.

La photographie montre une réunion formelle, organisée dans un cadre officiel, avec dossiers, bouteilles d’eau et chevalets de noms soigneusement disposés. Une table censée réfléchir à l’avenir de Mayotte, à sa reconstruction, à ses priorités. Pourtant, pour de nombreux Mahorais, cette table raconte surtout une exclusion et surtout une manque de considération vis-à-vis de la réalité que vivent bon nombre des mahorais.

En pleine visite ministérielle, alors que le discours officiel met en avant l’écoute et le dialogue, l’absence des élus locaux apparaît comme une contradiction flagrante. Comment parler de reconstruction sans ceux qui portent la voix démocratique du territoire ?

Très rapidement, la photo a circulé massivement. Les réactions oscillent entre incompréhension, colère et sentiment de mépris. Beaucoup d’internautes dénoncent une décision technocratique, prise loin des réalités du terrain, et rappellent que les élus mahorais sont les premiers interlocuteurs des habitants.

« Cette table résume tout : on décide pour Mayotte, sans Mayotte », écrit un internaute dans un commentaire. D’autres parlent d’humiliation institutionnelle, d’un énième signal envoyé à un territoire qui se sent déjà relégué au second plan.

Ce déplacement de la ministre des Outre-mer devait être un moment fort, destiné à montrer l’engagement de l’État aux côtés de Mayotte. Mais cette polémique vient assombrir le message. Pour les internautes, ne pas avoir conviés les élues à cette table est plus qu’un oubli : c’est une remise en cause de leur légitimité.

Certains rappellent que la reconstruction ne se limite pas à des chiffres ou à des plans techniques. Elle touche au logement, à l’eau, à la sécurité, à l’éducation, à la santé autant de domaines où l’expertise locale est indispensable.

Au-delà de la réunion elle-même, cette affaire met en lumière une fracture plus profonde entre l’État et Mayotte. Depuis des années, les habitants dénoncent des politiques décidées sans concertation suffisante, souvent mal adaptées aux réalités du territoire.

Cette table, désormais symbole d’une gouvernance jugée verticale, relance un débat fondamental : peut-on reconstruire durablement un territoire sans associer pleinement ses représentants élus ? Sur les réseaux sociaux comme dans les prises de parole politiques, le message est unanime : Mayotte ne réclame pas la charité, mais le respect. Le respect de ses institutions, de ses élus et de sa population.

En pleine visite ministérielle, cette polémique rappelle une évidence que beaucoup estiment trop souvent oubliée : la reconstruction de Mayotte ne pourra se faire ni sans les Mahorais, ni sans leurs élus.

🔴 « Guito » Narayanin face à une lourde peine : retour sur l’affaire de l’agression d’une avocate en 2015Théophane Naray...
10/12/2025

🔴 « Guito » Narayanin face à une lourde peine : retour sur l’affaire de l’agression d’une avocate en 2015

Théophane Narayanin, plus connu sous le surnom de « Guito », se trouve de nouveau sous le feu des projecteurs judiciaires. L’homme d’affaire et ancien candidat aux élections législatives de Mayotte est visé par de graves accusations : il est soupçonné d’avoir commandité l’agression d’une avocate en 2015, une affaire qui avait à l’époque suscité une vive émotion dans le milieu judiciaire et bien au-delà.

Lors de l’audience, le parquet a requis cinq ans de prison avec exécution provisoire, signe de la fermeté de l’accusation. Selon le ministère public, les éléments du dossier établissent un lien entre Narayanin et l’attaque dont la victime, une avocate, avait été la cible.
La collaboratrice de cette dernière avait été violemment agressée, un acte qui, selon l’enquête, n’aurait pas été spontané mais commandité.

Plus de dix ans après les faits, le dossier continue de soulever des interrogations. Les circonstances de l’agression, ainsi que le rôle exact attribué à Narayanin restent au cœur des débats. Il était à cet époque en guerre direct avec Frédéric D’Achery, ex-principal d’un collège et propriétaire du terrain d’IBS.

L’affaire, emblématique par la gravité des faits et le profil de la victime, est suivie avec attention par la profession juridique locale. Le jugement, qui devrait être rendu dans les prochains heures, pourrait marquer un tournant dans ce dossier long et complexe.

Si les réquisitions du parquet étaient suivies, « Guito » Narayanin encourrait une lourde peine, confirmant le caractère particulièrement grave des faits qui lui sont reprochés.

🔴 Opération Séduction pour Naima Moutchou : les épaves disparaissent (presque) comme par magie avant la visite de la min...
09/12/2025

🔴 Opération Séduction pour Naima Moutchou : les épaves disparaissent (presque) comme par magie avant la visite de la ministre des Outre-mer à Mayotte

Depuis douze mois, les carcasses de bateaux semblaient faire partie du paysage : on pensait presque qu’elles allaient être inscrites aux monuments historiques.

Mais voilà : Madame la Ministre arrive samedi. Et soudain, ce qui était impossible pendant un an devient d’une urgence absolue. Les épaves ? Disparues. Le front de mer ? Débarrassé. Les panneaux tordus ? Redressés (de loin, en plissant les yeux). Une opération de séduction digne d’un speed-dating gouvernemental : on maquille, on cache, on arrange. On sourit même.

Caricatural ? Pas du tout. C’est juste la République qui passe le chiffon microfibre.

Sauf que derrière ce grand ménage ministériel, la réalité, elle, ne s’est pas volatilisée. Un an après le passage du cyclone Chido, la reconstruction avance moins vite qu’un touriste en claquettes sur un sentier boueux. Les maisons attendent toujours des réparations, les familles vivent dans des préfabriqués qui devaient durer « trois mois maximum », et les chantiers dorment profondément, plus profondément que lorsque les mahorais demandent de l’aide, ils se retrouvent avec des crédits.

Le contraste est si violent qu’on pourrait presque entendre les habitants ricaner : « S’ils pouvaient venir toutes les semaines, on aurait une île neuve d’ici l’année prochaine. »

Mais non. La ministre repartira lundi. Le vernis retombe. Et les épaves qui ont disparu, ce sont juste les visibles. Celles qui restent : les dossiers bloqués, les indemnisations qui n’arrivent pas, les promesses empilées n’ont pas été ramassées.

En attendant, on profite de cette journée vraiment historique : celle où, pour la première fois depuis un an, on voit enfin la plage sans carcasse. Et ce n’est déjà pas si mal.

🔴 Budget du PLF2026 : Le Premier Ministre promet un influx de moyens pour les ultramarins mais les attentes sont immense...
08/12/2025

🔴 Budget du PLF2026 : Le Premier Ministre promet un influx de moyens pour les ultramarins mais les attentes sont immenses à Mayotte. Décryptage :

Alors que le Premier Ministre, Sébastien Lecornu a annoncé un amendement gouvernemental visant à injecter 100 millions d’euros supplémentaires via le fonds d’intervention régional (FIR) pour les Outre-mer, cette annonce pourrait constituer un tournant, si l’enveloppe profite effectivement à Mayotte. Voici ce qu’un tel effort au regard des défis structurels très lourds de l’île pourrait représenter.

Mayotte reste officiellement le département français affichant la densité médicale la plus faible. En 2024, l’île recense environ 260 médecins pour 100 000 habitants, contre ~353/100 000 en moyenne nationale. Ce faible ratio masque des disparités internes : la quasi-totalité des soignants est concentrée autour de la capitale (Mamoudzou / Petite-Terre), tandis que les zones nord et sud — rurales ou périphériques sont qualifiées de « quasi-zones blanches ». Le territoire ne dispose que d’un seul hôpital public, le Centre hospitalier de Mayotte (CHM), pour l’ensemble de la population alors qu’un projet d’un second hôpital n’as pas encore vu le jour.

L’offre de soins spécialisés est extrêmement réduite : de nombreuses spécialités ophtalmologie, dermatologie, neurologie, certains chirurgiens sont absentes ou disponibles seulement de façon ponctuelle. 

Conséquence : de nombreux habitants renoncent à des soins spécialisés, recourent à des déplacements loin de l’île, ou subissent des délais extrêmement longs, un constat particulièrement lourd lorsque l’on sait que Mayotte connaît un fort taux de précarité, ainsi que des besoins sanitaires importants (soins obstétriques, pédiatrie, prise en charge d’infections, pathologies chroniques…). 

Si l’amendement est appliqué avec un fléchage prioritaire vers les territoires les plus en difficulté, Mayotte pourrait bénéficier d’un renfort substantiel dans plusieurs domaines essentiels :
• Renforcement du recrutement et de l’installation durable de professionnels de santé, médecins généralistes, spécialistes, sages-femmes, infirmiers, paramédicaux : indispensable pour combler le déficit structurel.
• Développement d’infrastructures sanitaires : modernisation ou création de centres de santé de proximité, de maisons médicales, d’unités spécialisées (maternité, pédiatrie, imagerie, chirurgie, urgences…) pour alléger la pression sur le CHM et désenclaver les zones rurales.
• Accès aux soins de base et prévention : consultations, dépistages, soins prénatals, suivi maternel et infantile, immunisations crucial dans un territoire à forte natalité et fragilité sociale.
• Renforcement des soins spécialisés et réduction des renoncements, offrir des spécialités absentes ou trop rares, ophtalmologie, gynécologie, pédiatrie, chirurgie, etc. pour éviter des évacuations sanitaires coûteuses et l’exode vers la métropole ou La Réunion.
• Amélioration de la qualité de l’offre médicale, meilleures conditions de travail, incitations pour les soignants, stabilisation des équipes, attractivité pour l’installation pérenne.

En d’autres termes : si ces fonds sont mobilisés de façon appropriée, l’amendement pourrait amorcer une transformation profonde du paysage sanitaire mahorais et réduire l’écart avec le reste de la France, améliorer l’accès aux soins, et offrir une protection sanitaire plus digne à ses habitants.

Pour Mayotte, ce geste budgétaire représente une opportunité historique. En investissant dans la santé, le premier besoin vital, l’État pourrait amorcer un rattrapage durable, et inscrire l’égalité de traitement entre Français d’outre-mer et de métropole dans les faits.

Mais c’est aussi un test de cohérence : l’amendement ne vaut que si les crédits sont effectivement mobilisés, et si la mise en œuvre est ambitieuse et adaptée aux réalités locales. Pour les Mahorais, c’est peut-être le début d’un espoir, mais restera un pari tant que rien n’est concret. Reste maintenant aux parlementaires de faire adopter le budget.

🔴 Pour la première fois depuis sa nomination par Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron, la nouvelle ministre des Outre-me...
04/12/2025

🔴 Pour la première fois depuis sa nomination par Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron, la nouvelle ministre des Outre-mer, Naïma Moutchou, effectuera une visite officielle à Mayotte du 13 au 15 décembre.

Ce déplacement, très attendu sur l’île, marque l’entrée en fonction concrète de la ministre dans un territoire en quête de réponses après une année particulièrement éprouvante.

S’il n’est pas question d’une visite d’Emmanuel Macron pour le moment, la venue de la patronne de la rue Oudinot revêt une importance particulière. Elle intervient près d’un an après le passage du cyclone Chido, qui avait ravagé 90 % du territoire mahorais et laissé des milliers de familles dans la précarité. Depuis, les habitants attendent des mesures fortes pour relancer la reconstruction, sécuriser les infrastructures et soutenir une économie locale encore fragilisée.

Bien que le programme officiel de Naïma Moutchou n’ait pas encore été communiqué, plusieurs sujets semblent incontournables : l’état d’avancement des chantiers post-cycloniques, la crise migratoire persistante, les enjeux de sécurité, ainsi que l’amélioration de l’accès à l’eau, à la santé et à l’éducation. Autant de dossiers sensibles sur lesquels la population espère des engagements clairs et un calendrier concret.

À Mayotte, où la défiance envers l’État reste forte, cette visite est perçue comme une enieme visite politique sans engagement réelle . Beaucoup attendent de la nouvelle ministre qu’elle confirme la volonté gouvernementale de tenir ses promesses avant la fin du quinquennat et d’accompagner durablement le territoire vers un avenir plus stable et plus juste. Pour les Mahorais, l’heure n’est plus aux déclarations d’intention, mais à des actes forts et visibles.

🔴 Communiqué : Journée internationale « Handicap et Lecture » le Département et sa Direction de la Culture et de Lecture...
04/12/2025

🔴 Communiqué : Journée internationale « Handicap et Lecture » le Département et sa Direction de la Culture et de Lecture Publique mobilisés aux côtés des personnes porteuses de handicap dans l’accès à la lecture.

À l’occasion de la Journée internationale des personnes en situation de handicap, le Conseil départemental, via la DCLP, organise deux journées de sensibilisation les 3 et 4 décembre 2025. La première s’est tenue ce mercredi à la Bibliothèque départementale de Cavani, en présence de Zouhourya Mouayad Ben, 4ᵉ vice-présidente en charge de la Culture, du Sport et de la Jeunesse. « Notre rôle, c’est d’accompagner, d’adapter et de transformer notre société », a rappelé la vice-présidente.

De nombreux jeunes, dont des enfants en situation de handicap, ont découvert l’espace Édition Jeunesse Accessible (EJA) : livres audio, tactiles, pictographiques, FALC, polices DYS… une lecture plus inclusive.

Avec près de 22 000 personnes en situation de handicap, Mayotte doit poursuivre ses efforts. La DCLP agit déjà avec du matériel accessible et prévoit d’élargir cette offre.

Cette dynamique s’appuie sur une stratégie collective avec les associations, l’Éducation nationale et les structures médico-sociales.

🔴 La Gendarmerie de Mayotte et la Police Municipale de Bandrélé interpelle un voleur de téléphone quelques minutes après...
02/12/2025

🔴 La Gendarmerie de Mayotte et la Police Municipale de Bandrélé interpelle un voleur de téléphone quelques minutes après les faits.

Hier, lundi 1er décembre, à 11h15, alors qu'elles se rendent au lycée de Bandrélé, deux jeunes filles se font dérober leurs téléphones sous la menace d'un couteau.

À midi, grâce à la réactivité des gendarmes de la compagnie de Dembéni avec l'aide des policiers municipaux de Bandrélé localisent le mis-en-cause et l'interpellent. Il est trouvé en possession des téléphones volés.

Il est placé en garde à vue en attendant la suite de la procédure.

🔴 Mayotte : Les élus du Conseil départemental ont débattu 58 décisions, toutes adoptéesRéunis à l’hémicycle Younoussa Ba...
26/11/2025

🔴 Mayotte : Les élus du Conseil départemental ont débattu 58 décisions, toutes adoptées

Réunis à l’hémicycle Younoussa Bamana, les élus du Conseil départemental de Mayotte ont examiné 58 rapports, dont 6 adoptés en Assemblée plénière et 52 en Commission permanente.
Cette séance dense a permis d’entériner plusieurs mesures essentielles pour la sécurité, le développement et l’avenir du territoire.

Le Département valide l’enfouissement et le renforcement des lignes électriques après les dégâts du cyclone Chido, et adopte une motion demandant à l’État des mesures rapides contre l’insécurité et une meilleure indemnisation des victimes.

Les élus renoncent au dividende EDM 2025 pour privilégier les investissements, et adoptent une décision modificative du budget 2025 incluant +15,2 M€ de recettes, +19,3 M€ pour l’APA et +3,4 M€ du FSE, ainsi que des crédits renforcés pour les publics vulnérables.

Huit nouveaux Centres Médico-Sociaux entreront prochainement en service. Le Département lance également le Centre administratif de Coconi, la construction du Centre sportif de haut niveau de Chirongui et prépare son futur siège institutionnel.

Mayotte renforce sa présence dans la zone océan Indien avec le déploiement prévu d’agents départementaux dans huit pays partenaires.

Ces décisions témoignent d’une mobilisation forte des élus pour répondre aux attentes de la population et soutenir le développement du territoire.

🔴Assani Saindou Bamcolo, maire sortant de Koungou, est jugé ce mardi 25 novembre devant le tribunal judiciaire de Mamoud...
25/11/2025

🔴Assani Saindou Bamcolo, maire sortant de Koungou, est jugé ce mardi 25 novembre devant le tribunal judiciaire de Mamoudzou.
L’audience porte sur des faits de favoritisme dans la commande publique, reprochés à l’élu dans le cadre de sa gestion municipale.

Selon les réquisitions du parquet, Assani Saindou Bamcolo encourt 36 mois de prison, dont 18 mois ferme, ainsi qu’une peine d’inéligibilité provisoire qui pourrait, si elle est prononcée, lui interdire temporairement d’exercer toute fonction publique élective dont son mandat qui doit se terminer en mars prochain. Les magistrats devront apprécier si les décisions mises en cause ont effectivement contrevenu aux règles de mise en concurrence qui encadrent l’attribution des marchés au sein de la commune.

Au cours de l’audience, les juges examineront les procédures de passation de plusieurs marchés municipaux ainsi que les responsabilités directes ou indirectes du maire sortant.

Le verdict, sera déterminant pour l’avenir politique d’Assani Saindou Bamcolo, à l’approche d’échéances électorales importantes pour la commune de Koungou en mars 2026.

🔴Le Président de l’Université de Mayotte, M. Abal-Kassim Cheik Ahamed, a été élevé au rang de Docteur Honoris Causa, le ...
21/11/2025

🔴Le Président de l’Université de Mayotte, M. Abal-Kassim Cheik Ahamed, a été élevé au rang de Docteur Honoris Causa, le 19 novembre à Dakar, au Sénégal 🇸🇳.

Une distinction réservée aux personnalités qui font avancer la science, l’éducation et la société.

Il s’agit du premier mahorais à avoir cette distinction honorifique.

🔴Emmanuel Macron ouvre sa tournée africaine par l’île Maurice pour renforcer les liens avec Mayotte et La Réunion dans l...
19/11/2025

🔴Emmanuel Macron ouvre sa tournée africaine par l’île Maurice pour renforcer les liens avec Mayotte et La Réunion dans le domaine de la coopération.

Le Président de la République, Emmanuel Macron, entamera demain sa toute première tournée africaine depuis son second mandat qui le conduira successivement à l’île Maurice, en Afrique du Sud, au Gabon et en Angola. Pour cette première étape dans l’océan Indien, le chef de l’État souhaite mettre en avant la dimension régionale de la présence française et « promouvoir le lien de voisinage » entre Maurice, Mayotte et La Réunion, selon l’Élysée.

Située au cœur d’une zone stratégique traversée par de fortes dynamiques économiques et migratoires, l’île Maurice constitue un partenaire clé pour la France dans l’océan Indien. Le Président entend ainsi rappeler l’importance des coopérations existantes avec le Premier Ministre Mauricien, tout en ouvrant la voie à de nouvelles initiatives régionales.

Ce déplacement intervient également dans un contexte où Mayotte département français, cherche à renforcer son intégration dans son environnement géopolitique. Un travail qui avait commencé à faire ses fruits et portée par son plus proche militant, l'ex-ministre délégué chargé de la francophonie et des partenariats internationaux, Thani Mohamed-Soilihi lorsqu'il était au Gouvernement.

La France mise sur une approche de proximité afin d’encourager des collaborations plus étroites avec les États insulaires voisins, dans une région marquée par des enjeux de souveraineté, de mobilité et de sécurité.

En poursuivant sa tournée vers l’Afrique australe, Emmanuel Macron ambitionne d’affirmer le rôle de la France sur le continent, à travers des partenariats renouvelés et une diplomatie axée sur la coopération concrète. L’étape mauricienne, première de ce voyage, se veut ainsi un signal politique fort en direction de l’océan Indien et de ses équilibres régionaux.

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