01/07/2025
Mayotte trahie : quand l’État légalise l’urbanisme clandestin
Le décret n° 2025-605, publié au Journal Officiel le 1er juillet 2025, est bien plus qu’un simple outil d’aménagement. C’est un coup de force administratif, un acte de capitulation politique, et un camouflet infligé au peuple mahorais. Derrière les mots technocratiques — OIN, zones d’aménagement différé, droit de préemption se cache une vérité brutale : ce décret institutionnalise le pouvoir des clandestins sur l’urbanisme de Mayotte.
Quand l’État abandonne la loi pour épouser l’illégalité
Sous couvert de “résorption de l’habitat informel”, le gouvernement français, avec la complicité honteuse de certains élus locaux, entérine une stratégie perfide : laisser les clandestins comoriens bâtir illégalement sur des terrains qui ne leur appartiennent pas, puis régulariser leur présence en détruisant les bidonvilles pour les reloger dignement… avec l’argent public.
C’est une prime à l’illégalité. Une récompense offerte à ceux qui ont violé nos frontières, occupé illégalement nos terres, défié nos lois. Et pendant ce temps, les Mahorais, les propriétaires légitimes, les citoyens respectueux du droit, sont ignorés, évacués, déplacés.
Une politique dictée depuis Moroni
L’opération d’intérêt national n’est qu’un masque. La vérité, c’est que la France applique aujourd’hui la politique de l’Union des Comores à Mayotte. La demande est claire : considérer que les clandestins comoriens sont “chez eux” à Mayotte. Cela signifie leur offrir l’éducation gratuite, l’accès aux soins, et désormais… le logement social. Oui, l’État français accepte, sans débat démocratique, de faire de Mayotte la cinquième île comorienne, non par la diplomatie, mais par la force de l’urbanisme.
Des élus locaux complices du désastre
Les maires de Mamoudzou, Koungou et Dembéni, loin de défendre l’intérêt de leurs administrés, ont eux-mêmes demandé à être dessaisis de leurs compétences en urbanisme. Quelle ironie ! Des élus qui se réjouissent de perdre leur pouvoir au profit d’un État qui ne représente plus l’intérêt général, mais celui des réseaux illégaux et des puissances étrangères.
Ce sont les mêmes élus qui pleurent l’insécurité, qui dénoncent l’insalubrité, qui réclament l’aide de l’État… tout en ouvrant grand les bras à une politique d’urbanisme fondée sur la destruction des lois et de la propriété.
L’État organise le chaos pour mieux le gérer
Ce décret ne lutte pas contre les bidonvilles. Il les organise, les planifie, les intègre à la stratégie territoriale. Il suffit de relire les lignes du décret : l’EPFAM pourra préempter les terrains, déroger au code de l’expropriation, prendre possession des immeubles, et installer ses propres projets, sans le consentement des habitants. C’est une spoliation légale, une violence d’État contre les Mahorais, travestie en “opération d’aménagement”.
L’objectif réel n’est pas de faire disparaître les bidonvilles, mais de les transformer en logements légaux pour clandestins régularisés. Voilà comment on récompense ceux qui ont brûlé les étapes, menti sur leur identité, et imposé leur présence en défiant toutes les règles.
Une logique d’inversion morale
Dans ce nouveau monde administratif, le clandestin devient prioritaire, et le citoyen, suspect. Celui qui respecte la loi doit attendre, tandis que celui qui la transgresse reçoit logement, soins et scolarisation. On détruit les valeurs républicaines au nom de la République elle-même.
Mayotte, laboratoire de la capitulation
Mayotte est aujourd’hui le terrain d’expérimentation d’un abandon généralisé du droit, une exception territoriale où l’on a inversé les responsabilités : ce n’est plus à l’étranger de s’intégrer, c’est à l’habitant légitime de s’adapter.
Ce décret est une déclaration de guerre à la souveraineté de Mayotte, à son peuple, à sa culture. Il institutionnalise l’échec de la politique migratoire, en faisant de l’illégalité une étape vers la récompense.
Conclusion : Mahorais, ouvrez les yeux !
Ce décret n’est pas un outil d’aménagement. C’est un instrument de submersion politique, un cheval de Troie urbanistique qui vise à imposer une nouvelle démographie, un nouveau droit, une nouvelle nation… sans votre consentement.
Il est temps de rejeter cette politique de trahison, de dénoncer la complicité des élus, et de reprendre en main notre territoire, notre urbanisme, notre avenir.
Car si l’on ne s’y oppose pas aujourd’hui, demain, Mayotte ne sera plus qu’un souvenir effacé par l’État lui-même.